Pour en finir avec l’angoisse

Allez ! Il est temps d’en finir avec l’angoisse. Attention pas de remède miracle non. Va falloir traverser la chose. Récit autobiographique.
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En finir avec l’angoisse, est-ce vraiment possible ? En grande partie, oui. Mais l’angoise, c’est quoi, d’où ça vient ?

L’angoisse, je crois qu’à peu près tout le monde connait. Et chacun sera d’accord pour dire qu’il est plus agréable de vivre sans cette émotion ou ce sentiment particulièrement pénible. D’où la mise en place d’astuces (en psychologie on parle de stratégies) pour éviter de la croiser sur sa route.

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Alors, c’est quoi l’angoisse ?

Prenons la définition du dictionnaire. Elle nous dit ceci :

« Malaise psychique et physique, né du sentiment de l’imminence d’un danger, caractérisé par une crainte diffuse pouvant aller jusqu’à la panique. ».

Malaise psychique et physique. Souvent, l’un ne va pas sans l’autre. Une émotion touche à la fois l’esprit et le corps. Quand il est question de joie, tout va bien. Quand c’est l’angoisse, l’anxiété ou la panique, là, c’est une autre affaire.

Il existe une abondante littérature sur l’anxiété, l’angoisse et la panique. Ah, oui, elles viennent dans cet ordre de puissance :

  1. Anxiété,
  2. puis angoisse,
  3. puis panique.

Soyez rassuré, l’anxiété ne débouche pas systématiquement sur l’angoisse puis la panique.

En général, pour en arriver à l’angoisse et, pire encore, à la crise de panique, il faut quand même avoir vécu un petit quelque chose de bien traumatisant.

Alors, c’est quoi ces trucs ?

Pourquoi est-ce que l’on ressent ces saloperies ?

Je vais me prendre pour exemple, ce sera plus simple pour étayer mon propos.

Si vous me suivez un peu, vous avez sans doute compris que j’ai vécu un passé particulièrement difficile. En effet, je suis le fils ainé de ce que l’on nomme « une mère mal-aimante ».

Les implications au présent

Qu’est-ce que cela implique aujourd’hui ? Hé bien, n’ayant jamais vraiment l’occasion de faire mes choix, de m’exprimer, d’exprimer mes émotions, mes doutes, mes envies, mes craintes, je me suis retrouvé avec une confiance proche du néant et une estime tout aussi élevée.

Ce qui, pour se construire une vie n’est pas forcément le meilleur des bagages. En me formant, en lisant beaucoup, j’ai découvert que beaucoup d’enfants ayant vécu quelque chose de similaire avaient, tout comme moi, une vie professionnelle plutôt correcte, voire carrément brillante dans certains cas, mais une vie privée en miettes.

Ce qui, à bien y réfléchir, n’est pas étonnant. En effet, lorsque l’on déboule dans la vie professionnelle, on est tous un peu nouveaux, frais moulus, et chacun va devoir prouver sa valeur.

Ainsi, le boulot peut servir de dérivatif à cette vie intérieure qui est en ruine, et nous donner l’illusion de nous reconstruire. Seulement, quand la journée est terminée, bah c’est pas la joie.

La joie des petits cachets

Et c’est là que nos copines anxiété, angoisse et panique refont surface. Nous voilà face à nous-mêmes, sans savoir vraiment d’où cela vient, sans comprendre ce qui arrive, si ce n’est que… c’est bien pénible et que l’on voudrait que cela s’arrête.

Si l’on fait un tour chez le toubib, son bon vieux généraliste, on va se retrouver très vite avec une belle ordonnance pour des petits cachets magiques.

Alors, certes, les petits cachets vont soulager, le temps du traitement, mais ici, on ne traite que les symptômes, pas le fond.

Et une émotion, on ne peut pas la « traiter » uniquement avec des médicaments. Bah non ! Et tant que l’émotion n’est pas « traiter », elle va revenir la coquine ! Hé ouais.

Note importante au sujet des médocs

Attention, je ne suis pas en train de dire que les médocs ne servent à rien. Je dis que si vous vous contentez des médocs, sans entamer un véritable travail de fond, vous passerez votre vie sous médocs.

Avant de poursuivre donc,  une anxiété, une angoisse, une panique, c’est de l’émotion. Juste de l’émotion. Pas plus, pas moins. Mais quand même, bien pénible.

De peurs et des douleurs bien enfouies

Alors, pourquoi ces émotions nous arrivent comme cela ? J’ai déjà parlé des émotions dans plusieurs articles. Ici, nous allons donc aborder plus spécifiquement la question liée à l’anxiété, l’angoisse et la panique.

Ce qu’il faut déjà savoir, c’est que notre cerveau, et plus précisément notre inconscient, a un rôle de protection à notre égard.

Son objectif est que nous puissions vivre le mieux possible en fonction de ce qui est présent là maintenant et ce que nous avons vécu. Il cherche donc un équilibre.

Toutefois, par moment, ça barre en vrille. Imaginons la chose suivante. Exemple : Enfant, le soir, vous étiez dans votre lit, et vous écoutiez vos parents s’engueuler, se taper dessus, en attendant que la énième scène de violence se termine pour enfin dormir.

Vous étiez en état de vigilance. Vous guettiez le moindre bruit, danger, ou autre. Peut-être pour vous protéger, ou intervenir afin de séparer vos parents.

Dans tous les cas, vous n’étiez pas vraiment serein. Et quand le soir arrivait, vous commenciez, sans même vous en rendre compte, à vous préparer psychiquement à cet état de vigilance.

C’est un état que je connais vraiment très bien. Un soir su deux environ, mes parents, bien alcoolisés (les deux), se mettait dessus.

Et, par bonheur, ils pensaient souvent à moi ! J’étais donc soit l’objet de la dispute, soit convoqué en tant que témoin clé, soit convoqué pour arbitrer la bagarre. Quelle douce attention.

De fait, dormir paisiblement le soir, c’était pas vraiment au menu, j’en ai donc gardé une sale habitude : veiller tard, voire très tard. Et même si je sais que tout est aujourd’hui très calme chez moi, dans ma maison, hé bien je veille.

Et, jusqu’à il y a peu, j’étais souvent pris d’un étrange malaise, un mal être, une inquiétude, un moment de pas bien qui durait, durait…

En écrivant des centaines de pages sur ce qui m’est arrivé, j’ai fini par comprendre la logique rationnelle de cet état, j’ai pu l’expliquer posément, avec mes mots.

Seulement voilà, l’émotion, elle, bah je n’y ai pas encore totalement accès. Ça veut dire quoi ne pas avoir accès à l’émotion ?

C’est ne rien ressentir du tout quand on pense aux faits. Un peu comme être sou anesthésie locale durant une intervention chirurgicale. Vous sentez tout votre corps, sauf la zone endormie.

Bah là, c’est pareil. Vous avez un souvenir précis des faits, mais, l’émotion reste loin.

Pourquoi un tel blocage ?

Lorsque l’on est gosse, si l’on vit dans une famille comme la mienne, hé bien, vos émotions, tout le monde s’en cogne. On va vous demander de passer outre, voire même de les ignorer, de les taire. C’est début des emmerdes.

Parce que ces émotions, elles sont là, et elles restent là ! Surtout les douleurs dont on a pas pu parler, les envies et désirs que nos parents nous ont gentiment demandé d’oublier.

En gros, tout ce qui nous traversait, mais dont on n’avait pas le droit de parler, hé bien tout cela va petit à petit conditionner votre comportement et surtout, surtout, votre façon d’être face à vos émotions.

Quand on vous apprend, jour après jour, à nier, ignorer et refouler vos émotions, parce qu’elles emmerdent le monde (vos parents, votre famille), bah, vous apprenez.

Seulement, toutes ces émotions, toutes ces douleurs, peurs, joies, ou autres, bah tout ça, ça reste en nous. Hé ouais ! Et ça reste jusqu’à ce que cela sorte, une bonne fois pour toutes.

Alors, ça sort quand ?

Hé bien, à partir du moment où tout ce beau monde est refoulé loin dans l’inconscient, c’est lui qui va décider. Sauf ! Sauf si vous décidez de reprendre la main, c’est ce qui est de l’ordre de la prise de conscience de soi.

Soit avec une thérapie, soit en parlant, soit en écrivant. Dans tous les cas, vous allez devoir adopter une posture très volontaire et lutter contre vous-même.

Si vous ne le faites pas, hé bien ce joyeux merdier va revenir, par ci, par là, de ci, de là, et vous prendre par surprise, ce qui va rendre la chose encore plus désagréable, croyez-moi.

Alors, l’angoisse, c’est quoi en résumé ?

Pour la faire simple, dans la majorité des cas, l’angoisse, c’est une émotion ayant un rapport avec le passé, et surtout, c’est une émotion qui n’a pas été traitée.

Et tant que vous ne l’aurez pas vécu une bonne fois pour toutes, elle restera et reviendra un coup par ici, un coup par là, sans prévenir. Ce qui est très agaçant.

Pour faire enfin taire ces anxiétés, ces angoisses ou paniques, en plus d’un traitement médical adapté (si besoin est – à voir avec un professionnel de la santé), l’idéal est d’avoir une démarche volontaire.

Ecrire dans un carnet dédié à cela, parler à une personne de confiance dans votre entourage, dialoguer avec un thérapeute.

Sachez, à ce sujet, que la profession a bien évoluée. Désormais, nous avons des thérapeutes qui sont actifs dans la discussion et qui ne se contente plus de poser des questions en attendant que vous trouviez seul la solution.

Enfin, toujours au sujet des thérapeutes, si vous ne vous sentez pas en confiance avec le votre, changez ! N’hésitez pas à changer, tester un autre thérapeute. C’est trop important. Vous avez besoin de vous sentir très vite en confiance pour vous ouvrir pleinement.

Un mot pour finir

J’ai traversé des tempêtes, très très violentes. L’anxiété, l’angoisse et la panique, je connais trop bien. Sachez ceci : oui, c’est particulièrement pénible, parfois handicapant. Et oui, vous pouvez vous en sortir et vivre une vie bien plus riche et épanouissante.

A tout ce que qui est dit dans ce billet, je vais ajouter un autre « remède », une béquille utile quand ça secoue fort. Essayez de faire du sport.

Une émotion est une énergie. Et si cette énergie reste la, si elle s’accumule, elle va vous faire souffrir le martyr. Le sport vous aide à évacuer cette énergie et à y voir plus clair en vous. Cela va vous aider à voir l’émotion pour ce qu’elle est vraiment et à ne pas la surjouer, à le ressentir plus forte qu’elle ne l’est vraiment. Au passage, avoir besoin d’aide n’est pas une faiblesse !

Lorsque que je vivais au contact de mes parents, je faisais du sport. Et depuis mon arrivée dans le Nord de la France, j’ai repris une activité sportive. Ca m’aide. Vraiment.

Ce n’est pas un obligation, ni une injonction. Juste l’avis d’un mec qui sait ce que ces émotions peuvent nous faire endurer. Le choix vous revient. Et il n’est pas discutable.

Prenez soin de vous les gens.

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Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

Valérie F.

Rated 4,0 out of 5

Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

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