Accepter Ce Qui Est : La Stratégie Ultime Pour Trouver La Paix Intérieure

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Stéphane

Se retrouver face à un événement difficile et choisir d’avancer en lâchant prise, c’est embrasser la réalité de la vie. C’est la jouvence que l’on accorde à notre esprit, l’ouverture d’une page nouvelle, où l’acceptation devient notre pleine et entière alliée. Au cours de ce récit, tu découvriras comment la pratique de l’acceptation peut transformer ta résistance en paix intérieure et devenir un véritable acte de pouvoir. Ce n’est pas seulement un livre, c’est un compagnon de route vers la liberté émotionnelle.
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Accepter ce qui est, mais encore…

Accepter ce qui est, mon ami, c’est l’art de faire la paix avec toi, avec la réalité sans te plonger dans le déni ou la résignation, mais plutôt en l’embrassant pleinement pour avancer.

Ce concept, central en psychologie moderne et notamment dans la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), consiste à reconnaître et accepter les pensées, émotions et situations telles qu’elles sont, sans se laisser piéger par elles.

Accepter ce qui est, c’est arrêter de se battre contre le courant, s’attacher à ce qu’on ne peut changer, et s’engager à agir selon ses valeurs profondes malgré les tempêtes.

Cette philosophie ne signifie pas baisser les bras, mais choisir consciemment de vivre avec authenticité. En d’autres termes, c’est libérer ton énergie pour la consacrer à des actions qui te rapprochent de ce qui compte vraiment pour toi, au lieu de gaspiller tes forces à vouloir contrôler l’incontrôlable.

Pourquoi résister à ce qui est? Embrasser le moment présent te permet de dessiner le chemin de demain, un chemin qui te ressemble et te libère.

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Les autres, ces bourreaux

Des parents toxiques qui frappent leur enfant, d’autres qui l’humilient verbalement, qui l’humilient publiquement, qui le rabaissent, le font vivre dans un état extrême de stress au quotidien.

Des parents qui font porter les problèmes de la famille à l’enfant. Des parents qui violent leur enfant, des parents qui abandonnent leurs enfants.

Comment veux-tu qu’un individu ayant vécu cela puisse être lui-même et puisse avoir de l’estime pour lui ?

Les enfants sont comme du ciment frais. Tout ce qui leur tombe dessus laisse une trace.
Dr. Haim Ginott

Les traces profondes de l’enfance

La liste des méfaits que les parents peuvent faire subir à un enfant est bien longue, ce qui pose de sacrés troubles identitaires.

Et on retrouve ces mêmes méfaits une fois devenus adultes. Violences verbales ou physiques, humiliation publique, viol, agression… La vie de chacun peut basculer à un moment ou un autre.

Tu auras beau te protéger, le danger reste présent dans ce monde. Vouloir se protéger de tout, c’est envisager le mal et vivre sous l’emprise de la peur. Se libérer de tout cela ? C’est un sacré challenge, mais hey ! C’est possible.

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Le règne de la peur et de la protection

Et si la peur est un sentiment logique, utile, ne vivre qu’en sa présence ne peut que te causer du tort.

Tu finiras par ne plus voir les petits bonheurs, par ne plus ressentir les petites joies, et tu verras le bonheur comme une chose immense, hors de ta portée.

Avoir le nez collé sur le malheur, c’est aussi ça, la fameuse zone de confort, et c’est pas le meilleur truc pour prendre du recul et voir la situation autrement.

Le bonheur n’est pas une chose fantastique et énorme, c’est une simple suite de petites choses. Bien sûr, parfois, une grande réussite va apporter un profond sentiment, quelque chose de fort. Mais cet état-là, ce ressenti, cela reste quelque chose d’extraordinaire.

Ce qui est « extra »-« ordinaire » est donc par essence quelque chose qui sort de l’ordinaire. Ce n’est pas ce qu’on nomme le bonheur.

Le bonheur est de l’ordre de l’ordinaire. Des petits sourires que l’on se donne matin et soir en famille, de ces petits instants que l’on partage, en famille ou avec des amis, même parfois seul. Savoir les saisir, c’est ça, l’intelligence émotionnelle.

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Le message marketing d’une vie heureuse

C’est ça, le bonheur : des petits moments qui font du bien. Des petits moments que l’on savoure seul ou avec quelques autres de notre choix.

Pourtant, c’est bien tout le contraire des messages publicitaires.

  • Pour passer un bon moment, il faut tel ou tel produit.
  • Pour être « quelqu’un », il faut telle ou telle marque, parfum ou vêtement.
  • Pour être en sécurité, il faut tel ou tel autre machin ou bidule.
  • Et j’en passe.

La publicité nous dit ce dont nous avons besoin. Et nombreux sont ceux qui, à force d’être exposés à ces messages, finissent par les croire. Le marketing utilise le fait qu’en psychologie, le mimétisme est la base de l’apprentissage pour tout individu.

En exposant les individus à des messages parfaitement calibrés, les publicitaires savent parfaitement ce qu’ils font. Seulement, dans ce système qui est le nôtre, une entreprise doit vendre.

Alors, elle fait tout ce qu’elle doit pour vendre et ainsi exister, offrir des emplois et des dividendes.

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Que veux-tu voir du monde ?

En exposant brièvement tout ce que je viens de dire, tu pourrais penser que tu vis dans un monde sombre, plein de danger, un monde où chacun est une cible potentielle pour les nombreux prédateurs qui rôdent.

C’est une vérité. C’est vrai, il existe des prédateurs. Et la plupart d’entre nous l’avons accepté et intégré à nos modes de pensée, à nos comportements. On ne roule pas trop vite, d’abord à cause des limitations de vitesse, puis parce qu’on comprend peu à peu qu’il est plus facile de maîtriser un véhicule qui n’est pas lancé à fond sur la route.

Moins vite, c’est plus de temps de réaction, et la colère envers la limitation s’estompe. On n’insulte pas les gens dans la rue, ce n’est pas l’envie qui manque parfois, seulement, le risque de se faire tabasser existe vraiment.

Avec le temps, on apprend à ne plus trop faire attention à ces gens qui nous agacent, on accepte leur existence et on vit notre propre vie, on devient nous-mêmes.

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Accepter ce qui est n’est pas se résigner

Avec le temps, l’âge, vient une forme de sagesse. Il est évident qu’on ne peut sauver le monde, ou le changer radicalement. Croire le contraire ? Il faut être sacrément narcissique et déséquilibré (coucou les gourous).

Toutefois, chacun peut changer son monde, le rendre plus agréable, plus en phase avec ses propres attentes, ses propres valeurs. Avec le temps, les priorités changent, la colère s’estompe, et il devient bien plus facile d’accepter les choses telles qu’elles sont. Résignation ? Vraiment, tu y vois de la résignation ?

Regarde cet exemple absurde. Le soleil se lève chaque jour, et tu n’y peux rien. Es-tu faible et résigné, ou acceptes-tu ce fait pour concentrer ton temps et ton énergie sur quelque chose de plus utile à ta vie ?

J’ai 52 ans, et l’enfance que j’ai vécue, je ne la souhaite pas même à mon pire ennemi. Vais-je accepter mon passé ou continuer d’en vouloir à mes parents, à la société, au monde, à ressentir de la colère et ne vivre que pour obtenir « une justice » qui, de toute façon, ne changera rien à ce que j’ai pu vivre, à ce que j’ai pu ressentir, et qui en plus ne me dira pas comment vivre aujourd’hui ?

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Une vie de colère, ce n’est pas une vie

J’ai longtemps vécu dans la colère, et même dans la rage. J’ai passé des années à me détruire quand d’autres deviennent des gourous et détruisent les autres. Chacun son truc.

Durant toutes ces années, qu’ai-je fait pour moi ? Si peu. Ah pour sûr, je n’étais pas résigné. Et mon passé était inacceptable. Je voulais changer tous les parents de la terre, éveiller toutes les consciences et dire à tout le monde qu’on ne doit pas faire de mal à un enfant, à un être qui n’a aucune défense, que c’est injuste.

Pas plus qu’on a le droit, plus tard, d’agresser les autres, de les utiliser pour son propre bénéfice. Bref, j’en voulais au mal d’exister, et aux hommes de l’utiliser.

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La violence est la véritable faiblesse

Ce qui est, est. C’est là, ça existe, et il n’est rien que nous puissions y faire, nous devons l’accepter. Vouloir détruire ce qui existe est vain, et idiot. La violence n’est que le choix des faibles.

Ce n’est pas accepter qui est une marque de faiblesse, c’est la violence. La violence dit tout du manque de choix et d’intelligence d’un individu.

Elle dit que cet individu ne voit le monde que d’une façon : le danger. Et tant qu’il y a de la souffrance, alors, ce sont les autres qui doivent souffrir.

La violence est une résignation à ne passer sa vie qu’à se protéger des autres et du danger qu’ils représentent. La violence, c’est la peur, et l’incapacité à accepter. Quand je parle de violence, elle peut être physique, verbale, sourde, silencieuse, tournée vers soi ou vers les autres.

Accepter n’est pas se résigner. C’est comprendre que ce qui est, est. C’est aussi se libérer de l’espace pour observer ce qui est sous divers angles, pour le comprendre, pour l’intégrer, et pour trouver le meilleur comportement pour soi face à ce qui est.

Accepter offre à chacun la possibilité de regarder la vie, sa vie, sous un angle différent. Lutter contre l’inacceptable ne fait que renforcer l’injustice et la douleur.

Ce qui est, est ou a été. C’est un fait. Et tant que ce fait n’est pas accepté, c’est la colère et la soif de justice qui guident tes pas. Tant que ce qui est ou a été n’est pas accepté, alors, l’avenir se trouve derrière toi, et non devant. Si on pouvait changer le passé, pourquoi pas. Le peut-on ?

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Comment accepter alors ?

C’est aussi simple à dire que difficile à réaliser. C’est arrivé. Point. Accepter, c’est lâcher prise. Alors, que peut-on trouver dans cet évènement qui puisse nous être utile ? La réponse est très personnelle, très subjective.

On peut déjà accepter, puisque c’est une réalité, qu’on est toujours en vie, qu’on a surmonté l’épreuve, et qu’on y a vraiment trouvé une force pour ne pas sombrer.

Oui, c’est difficile, et pourtant, sans le savoir, chacun fait son travail de résilience. Et une fois accepté, on peut enfin voir l’avenir devant soi, et non derrière.

Accepter n’est pas nier la douleur. C’est accepter ce qui est arrivé, accepter qu’on ne puisse changer les faits, que la colère ne va pas aider à mieux vivre.

Voilà ce qu’est l’acceptation. Toutefois, chacun est libre de ses choix, de ses actes, libre de passer sa vie à en vouloir à ses parents, à ses proches, aux autres, au système, à la vie. Vouloir vengeance, vouloir réparation, cela fait-il une belle vie, une vie meilleure, une vie heureuse ? Chacun apportera ici la réponse qu’il voudra bien.

Je reste malgré tout assez triste de voir des individus vivre dans le passé, comme j’ai pu le faire. Je comprends leur réaction, je comprends leurs émotions, mais malheureusement, on ne peut changer ce qui a été. On ne peut que changer ce qui est à venir.

Note : certaines causes, comme le racisme, le droit des femmes, des enfants, les droits de l’homme, la faim dans le monde et bien d’autres encore, doivent être défendues. C’est entendu. Et c’est aussi en acceptant que les écarts de conduite existent, en essayant de comprendre les fautifs, en comprenant pourquoi ils se comportent ainsi, que nous pourrons, peut-être, les aider à évoluer. La violence, je crois, ne résout pas un problème de violence, oui, je suis utopique…

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L’œil du coach

Accepter ce qui est peut sembler un concept simple, mais c’est en réalité une étape essentielle dans le développement personnel, un exercice qui demande beaucoup de soin et de recherche intérieure.

En accueillant la réalité telle qu’elle est, tu fais preuve de lucidité et de conscience, ce qui te permet de vivre de manière plus saine et de chercher des solutions durables face aux défis de la vie.

C’est un moyen d’apporter un changement positif dans ton existence, en développant ta capacité à transformer tes croyances limitantes et à désencombrer tes programmations mentales héritées. Cette pratique n’est pas une fin en soi, mais un chemin vers une vie plus équilibrée et épanouie.

Dans cette quête de l’acceptation, les livres de développement personnel et les romans de littérature peuvent être des outils précieux. Ils offrent des preuves que d’autres ont déjà parcouru ce chemin et ont trouvé des idées et des options pour voir comment faire face à leurs propres difficultés.

Les enseignements tirés de la littérature, qu’il s’agisse de livres de poche ou de livres audio, peuvent t’accompagner dans ce processus en te fournissant des perspectives nouvelles et des moyens pratiques pour intégrer cette sagesse dans ta vie quotidienne.

Chaque mot lu ou écouté peut renforcer le lien entre ta compréhension intérieure et le monde extérieur, transformant ainsi ta peine en une source de gratitude et de résilience.

Enfin, pour accepter ce qui est, il est important de reconnaître que le changement commence par soi-même. En devenant conscient de tes propres émotions et réactions, tu peux te libérer de l’idée impossible de contrôler l’extérieur et te concentrer sur ce que tu peux changer en toi.

Cela implique de cultiver le lien entre la tête et le cœur, d’accueillir chaque expérience comme un enseignement, et de chercher à voir quelque chose de positif même dans les moments difficiles.

Ce processus peut être enrichi par le sport, l’art, ou tout autre moyen d’expression qui te permet d’explorer ta nature humaine, et souviens-toi : la clé d’une vie pratique et consciente réside dans l’acceptation et la gratitude.

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