Comment être heureux, le mode d’emploi définitif

Être heureux, et si c’était quelque chose que chacun pouvait décider, là comme ça, de suite ? Et si c’était possible ?
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Comment être heureux au quotidien ? Qu’est-ce qui peut vous rendre heureux ? Vous avez construit une famille, vous faites vivre votre famille, vous veillez à son bien-être, vous faites preuve chaque jour d’abnégation pour vous rendre au travail. Vous êtes à votre place, mais pas tout à fait. Alors, qu’est-ce qui déconne ? Et si vous lâchiez prise un peu ? Explication.

L’avantage d’un boulot alimentaire

Personne ne peut ou n’a le droit de critiquer ce que vous êtes, ce que vous faites pour vous et votre famille, personne n’a le droit de critiquer votre travail, car ce travail, il fait vivre votre famille, il vous fait vivre, et c’est aussi ce travail qui vous a aidé à construire votre famille au quotidien.

Bien sûr, vous aimeriez vivre « mieux », être cette fameuse meilleure de vous-même, et dans certains cas, « changer de vie ».

lorsque vous parlez de changer de vie vous avez surtout envie d’être heureux, d’avoir accès à un certain bonheur, parce que quand on y regarde bien tous nos besoins physiologiques sont déjà couverts.

L’une des problématiques que nous rencontrons est de confondre nos désirs et nos besoins.

Comme je vous disais, nos besoins physiologiques sont déjà couverts, pour la plupart d’entre nous nous avons accès à la nourriture, nous avons un toit, nous avons une bonne santé et une couverture sociale.

À ce titre, si vous lisez ces pages, c’est une forme de luxe. L’accès à internet n’est pas un besoin physiologique vital. Avez-vous vraiment besoin d’internet pour vivre (dans certains cas, comme le mien, l’accès à internet est un besoin professionnel).

Alors certes pour beaucoup d’entre nous, et j’ai également connu cette situation, nous avons un travail qui n’est pas forcément très enrichissant d’un point de vue intellectuel c’est une vérité, mais pour autant est-ce que tout est à jeter aux orties ?

À vrai dire je pense que non. Comme je vous le disais en préambule, ce travail vous permet de faire vivre votre famille. On parle alors d’un « boulot alimentaire ».

Je ne sais pas vous, mais personnellement, entre être au chômage, me sentir totalement inutile à la société et avoir un travail qui me permet de faire bouillir la marmite, je préfère encore avoir un boulot, parce qu’au moins, j’ai un revenu et ce revenu me sert à payer mon loyer, à payer mes vacances, à me faire plaisir de temps en temps.

Et ce boulot peut aussi financer l’achat de livre pour me former à un nouveau métier, voire carrément me financer une formation, et peut-être même une formation diplômante.

C’est quoi changer de vie ?

Quand on parle de changer de vie, il est souvent bien plus question donc d’avoir plus d’argent, parce qu’il parait qu’avoir plus d’argent, c’est être plus heureux, c’est de pouvoir faire ce qu’on a envie de faire, quand on a envie de le faire, sans ressentir de barrières, en un mot, se sentir « libre ».

Toutefois, dans ce tableau idyllique, on oublie la notion de responsabilité. Que nous le voulions ou nous, à partir du moment où nous avons une famille, un travail, un ou plusieurs crédits, nous avons un devoir de responsabilité.

Lorsque nous souhaitons « changer de vie », nous voulons que le changement s’opère rapidement, tout de suite, quelque chose qui soit simple, quelque chose qui soit facile à mettre en œuvre, c’est ce qu’on appelle un miracle et les miracles jusqu’à preuve du contraire ça ne court pas vraiment les rues.

Par exemple, pour changer de vie, on peut changer de boulot, se lancer dans une reconversion professionnelle. C’est vrai, ça demande du temps, parfois de l’argent pour se former, ça demande aussi de l’envie, de la patience, et accepter un part de risque.

Maintenant pour accéder au bonheur, il existe des petites choses simples qui n’ont pas nous coûter bien cher et qui vont être utile.

Des solutions qui demandent un petit peu de temps et un petit peu de volonté de votre part pour porter leurs fruits à moyen et à long terme.

Distinguer le besoin de l’envie

Lorsque j’ai rencontré ma femme et je vivais encore sur les (mauvais) acquis de mon éducation qui étaient « je consomme donc je suis » et de facto si je ne consomme pas, et bien je ne suis pas et donc je suis surtout très triste et très malheureux et stressé comme un petit cochon. Tout ça parce que je n’ai pas ce que je veux.

C’est ici tu prends tout son sens le fait de confondre les besoins et les envies les désirs

À titre d’exemple lorsque j’ai rencontré ma femme il y a maintenant une quinzaine d’années, j’étais amateur de photographies (je le suis toujours), mais j’avais besoin d’avoir, enfin je croyais avoir besoin d’un appareil photo qui était très performant, et je fulminais de ne pas avoir ce que je voulais.

Avec le temps je me suis rendu compte que ce n’était pas un besoin, mais c’était un désir, un envie.

J’ai appris à apprécier ce que j’avais, parce que finalement cet appareil photo de base couvrait mes besoins, et dans les faits, je n’avais pas besoin d’un appareil de qualité professionnelle pour pouvoir faire des photos à usage personnel.

J’ai surtout enfin compris que ce qui fait la photo n’est pas tant l’appareil photo que l’œil. Aujourd’hui, je fais encore de la photo, pour le plaisir, et c’est mon œil que je fais travailler.

Reprendre le pouvoir sur sa vie

Ce changement de paradigme a été pour moi le début de quelque chose de nouveau, d’une nouvelle façon de consommer et d’apprécier ce que je possédais. En fait, j’ai repris le pouvoir. Et pas qu’un peu.

Désormais, avant d’acheter quelque chose, je me pose toujours la question, mais est-ce que j’en ai vraiment besoin à quoi cela va me servir est-ce que finalement cet appareil ou ce vêtement qui coûte horriblement cher, est-ce que je vais réellement l’utiliser, est-ce qu’il n’existe pas quelque chose à un tarif qui soit plus abordable et qui couvre réellement mes besoins.

Avec le temps, finalement j’ai réussi petit à petit à me défaire du matériel. Alors j’ai toujours besoin dans mon travail d’avoir un ordinateur, j’ai un appareil photo parce que j’aime faire de la photo, mais j’ai réussi à trouver aujourd’hui un appareil a moins de 300 € qui convient parfaitement à mes besoins, il se glisse dans la poche ou dans une petite pochette que j’ai souvent avec moi et fait de très bonnes photos, tout du moins pour ce que j’en fait, c’est largement suffisant.

Coût et performance

J’ai même poussé plus loin encore : j’utilise un smartphone à 250€… Il possède un bon petit appareil photo, et mes photos passent très bien sur grand écran. La technique de l’image c’est bien, l’émotion qu’elle véhicule, c’est mieux. Car le message d’une photo est dans l’émotion, pas ailleurs.

Côté informatique, je n’ai pas un super écran machin ceci cela, le super MAC ou le top PC de la mort, j’ai du matériel qui couvre mes besoins.

Dans la réalité, ce n’est pas parce que j’ai un meilleur appareil que je vais faire de meilleures photos, ce n’est pas parce que je vais avoir un ordinateur qui coûte 2000 € qui serait ultra performant que pour autant mes textes seront plus impactant pour mes lecteurs, ce n’est pas pour ça que mon blog serait meilleur.

Cette nouvelle façon de penser il m’a permis de réaliser de substantielles économies, de mieux utiliser mon argent et de l’utiliser là où j’en avais réellement besoin. 

Se satisfaire de ce qui est, pour l’enrichir vraiment

Un des aspects également très positifs par rapport à cette nouvelle vision sur les besoins matériels, c’est notre cerveau qui va aller chercher tout seul, dans notre vie quotidienne, des points positifs.

De façon tout à fait naturelle, il va commencer à s’attacher à ce qui existe déjà, on va commencer à regarder différemment notre appartement, on va regarder tout ce que l’on possède, on va regarder tout ce que l’on a construit, on va commencer à être plus attentif aux gens qui nous entourent et leur porter une attention nouvelle.

Nous allons nous rendre compte, dans bien des cas, que l’on est déjà heureux, que nous avons tout à portée de main.

Et le fait de faire attention aux gens qui nous entourent va avoir un effet super positif : ces personnes vont s’en rendre compte et vont nous le rendre. Nous nous inscrivons dans un cercle vertueux. 

Choisir son rapport à l’argent

Dernièrement je lisais un livre qui parlait de la philosophie de la richesse (intellectuelle ou financière).

Dans ce livre, il y a des choses qui sont intéressantes, d’autres qui sont un peu ésotériques, mais il y a une chose qui a fait écho en moi quand j’ai regardé mon propre parcours, quand j’ai regardé le parcours de certaines personnes qui m’entourent.

C’est cette capacité, c’est tendance, à parler tout le temps du manque d’argent, à parler du fait qu’il manque toujours de l’argent dans la caisse pour pouvoir faire quelque chose. On a toujours envie de faire ce qu’on ne peut pas faire.

Nous nous exprimons sous la forme d’une complainte, en espérant que quelque part, un Bon Dieu nous entendra et fera couler l’argent à flot sur notre compte en banque.

En regardant attentivement mon parcours, je me suis rendu compte que les choses que je désirais vraiment, mais vraiment très fort au fond de moi, ces choses-là, j’ai fini par les obtenir et dans ce bouquin l’auteur explique qu’il faut ardemment désirer la richesse qu’elle soit financière intellectuelle ou spirituelle pour l’obtenir.

Choisir comment dépenser l’argent

En résumé, il explique que la plupart des gens ont la mentalité du pauvre et passent leur temps à se plaindre qu’ils n’ont pas d’argent, qu’ils aimeraient avoir plus de richesse, mais ne sont pas dans la bonne démarche intellectuelle.

Dans leurs plaintes, il y a comme une acceptation du fait d’être « pauvre ».

De nos jours, il y a des couples qui gagnent 3000 € net par mois à eux deux, mais qui sont endettés jusqu’au cou, parce qu’ils ne savent pas utiliser leur argent correctement : des crédits pour la télé, pour la voiture, des crédits à la consommation, des tonnes de petits achats à 20 ou 30€.

Ce n’est pas grand-chose, seulement, tout cet argent dépensé dans peu de choses interdit l’achat de grandes choses qui nous combleraient vraiment et durablement.

Il y a une dizaine d’années, j’ai remboursé mon dernier crédit. Il est fort possible qu’un jour, pour acheter une maison ou un appartement, nous ayons recours à un crédit avec ma femme, mais pour le moment nous vivons très bien sans aucun crédit.

Il faut comprendre une chose avec les crédits, c’est que cela joue sur votre volonté d’avoir de l’argent tout de suite, maintenant, pour faire un achat rapidement et satisfaire ce « besoin » d’acheter quelque chose.

Le problème c’est que si vous achetez une télé à 1000 € avec un crédit à 18 % la télé va vous coûter beaucoup plus cher.

Si vous êtes capable de vous endetter pendant un an pour vous payer une télévision, vous êtes capable d’économiser pendant cette même durée et faire en sorte d’économiser l’argent.

Certes, vous n’aurez pas votre super télé à écran plat et tout le tralala dans la journée, mais est-ce que vous en avez vraiment besoin ?

L’autre question, est-ce que vous avez les moyens de dépenser 18 % de plus dans l’achat d’une télévision. Je crois que ce genre de question mérite d’être posée.

En y regardant bien, en apprenant à consommer un peu mieux, en apprenant à utiliser son argent de façon plus intelligente et à ne plus se laisser attraper par toutes les astuces marketing, par toutes les manipulations de toutes les entreprises qui cherchent à nous vendre leurs produits, nous sommes tout à fait capables « changer de vie » sans que ce changement soit une révolution.

Les piliers du changement

  1. Nous savons lire
  2. Nous savons écrire
  3. Nous avons la capacité d’apprendre

Nous avons donc les trois piliers indispensables à la réussite.

Il y en existe un 4e, qui lui est moins tangible : le désir.

Avez-vous le désir ardent, profond, de réussir quelque chose. Il est beaucoup plus facile de se plaindre, du manque d’argent, du manque de reconnaissance, de toutes ces choses-là, et de se résigner petit à petit face cette posture « du pauvre ». (note : ne pas confondre se résigner et accepter)

Dans cette posture, c’est le système qui vous empêche de vous épanouir, qui vous empêche d’être heureux, qui vous empêche d’être riche, qui vous empêche de faire ce que vous voulez.

Croyez-moi quand on est issu d’une famille comme était la mienne, je ne suis pas certain que ce soit la meilleure façon de commencer la vie et de prendre un bon départ.

Pourtant je suis là aujourd’hui, vous êtes en train de lire mon blog, je donne des cours, je suis reconnu, j’ai écrit un livre chez un grand éditeur.

Provoquer la chance

Tout ça, je le dois à la chance, mais c’est une chance que j’ai provoquée, parce qu’elle n’est pas venue toute seule, je l’ai provoqué, parce que je n’avais pas envie de passer ma vie comme ces gens que je pouvais fréquenter quand j’étais enfant et qui se plaignait en permanence.

J’ai passé des années à entendre qu’ils n’avaient pas ci, qu’ils n’avaient pas ça, c’était la faute au gouvernement, que c’était la faute au patron, que c’était la faute aux collègues, que tout le monde était méchant, tout le monde leur en voulait.

En vérité, le monde, il n’en a rien à foutre de nous individuellement, il s’en fout de nous le monde, la société s’en fout de notre problème, je crois que c’est vraiment à chacun d’entre nous de se bouger le cul.

Je crois que la mission première qui est la nôtre est de tout faire pour que nous soyons chacun individuellement heureux.

En ayant cette envie chevillée au corps, il sera beaucoup plus facile de se battre, d’avancer et de faire quelque chose d’utile de sa vie. Une question : en avez-vous vraiment envie ?

J’ai conscience que ce billet peut passer pour une grande tirade moralisatrice, soyez assuré que ce n’est pas le but, ce n’est pas à moi de porter un jugement sur ce que font les uns ou les autres.

En revanche, je suis toujours triste de croiser des gens qui ont un véritable potentiel, par moments des étoiles dans les yeux, une envie de faire quelque chose, mais qui comme moi pendant très longtemps, pensent que non, ce n’est pas possible, non ils n’y arriveront.

Ils sont persuadés qu’ils vont se planter, parce qu’ils se plantent souvent, parce que c’est toujours ainsi, parce que les autres sont plus chanceux.

Ce n’est pas une question de chance, c’est vraiment une question de désir, une question de volonté, donc je repose la question :  avez-vous vraiment envie ?

Lectures pour changer de vie

Des livres pour être heureux dans sa vie

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Ce qu’ils disent de moi

Valérie F.

Rated 4,0 out of 5

Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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