Qu’est-ce que le bonheur aujourd’hui

stef cercle 2

Stéphane

Qu’est-ce que le bonheur ? Oh, tu veux entrer dans la course effrénée de cette quête illusoire, poussé par les sirènes de la pub et les fausses promesses des réseaux sociaux ? Bravo, voilà comment tu t’engages dans un marathon sans fin, où le seul trophée est la déception. Alors, continue de fantasmer sur le grand bonheur, et pendant ce temps, la vie, elle, passe à côté, te laissant avec ton lot de « et si ». Sinon, tu peux lire cet article.
WhyIsLifeCroissance personnelleLe bonheurQu’est-ce que le bonheur aujourd’hui
qu est ce que le bonheur

Rejoindre Le Cercle

Tous les 15 jours, entre 21h et 22h, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse dans ta boite mail.

NewsLetter Corps article

L’injonction à être heureux, à tout prix

C’est devenu une véritable injonction, une quête, un Graal. Chacun se doit d’être heureux, de gouter au bonheur. Si t’es pas heureux, tu as raté ta vie.

Et si jamais tu n’arrives pas à être heureux, bah tu as un problèmeSans doute psychique, mental, bref, t’es pas bien foutu, voire pire, tu es malade ! Aïe !

Entre l’injonction et les jugements à l’emporte-pièce, difficile de creuser son petit sillon à soi et de ne pas sombrer dans la peur.

À force de vouloir pousser les gens vers « le bonheur », nous avons créé plus de tristesse qu’autre chose. Combien, moi le premier exprime ceci : « je sais bien que j’ai tout pour être heureux, mais je n’y arrive pas, qu’est-ce qui clochez chez moi ? ».

Réponse : rien. Parce qu’il n’existe pas chez l’humain un état « bonheur » qui dure et perdure toute une vie. Non, il n’existe pas.

En outre, si le bonheur est un but, on est mal, car le but ultime de la vie reste la mort. Point. De fait, le bonheur est bien un chemin. Il n’est pas un « état ». Accepte ça aussi vite que possible, tu pourras te concentrer sur ta vie, ton bonheur.

Le bonheur et la publicité, les humeurs et les émotions

Le bonheur n’est donc pas un état durable, pour une simple raison : nous sommes traversés par des humeurs, des états d’âme (sans que cela soit péjoratif) et des émotions qui nous bougent à l’intérieur.

Pas facile alors d’être heureux à chaque instant. Et pourtant, c’est ce que la publicité, que cela soit à la télé, à la radio, et dans la presse, nous dit et nous pousse à d’être.

C’est aussi ce que les coachs nous promettent sur YouTube et les divers réseaux sociaux.

Les croyances des réseaux sociaux

C’est aussi ce que nous croyons voir dans les publications Facebook ou Instagram, voire LinkedIn auprès des personnes que nous suivons quotidiennement.

Des gens heur-reux ! Et toi, t’es là, comme un con (c’est ce que tu crois), avec tes soucis, ton manque d’oseille, ou d’amour, ou d’affection, ou d’estime, ou de confiance, bref, avec tes problèmes.

Et forcément, tu rumines. Encore, et encore, et tu fais le bovin en regardant ce que tu crois être des gens heureux. Et tu t’enfonces, encore et encore, jour après jour, tout doucement, sans comprendre ce qui se passe en toi.

Le marketing du bonheur

Mais tu oublies un truc ! Chacun te montre ce qu’il veut bien te montrer. Et qui que ce soit, personne ne va te montrer une image qui laisserait penser qu’il n’est pas heureux. Ce n’est pas vendeur ! Ça ne fait pas rêver !

Certes, cela te rassurait un peu de voir que t’es pas seul dans la galère ou le marasme, même si c’est juste passager, mais rassurer l’autre, c’est pas l’objectif du marketing. Lui, il veut vendre, vendre et vendre. Point.

Et on ne vend pas en se montrant tel quel. On vend avec du rêve, avec un idéal. Malheureusement pour le consommateur, l’idéal, cela reste une vague image dans l’esprit, quelque chose qui n’existe pas dans la réalité.

Et quand tu viens d’acheter le super truc, ou de te payer le super coach, souvent, tu déchantes. Parce qu’entre la promesse d’idéal et la réalité… Pour le bonheur au quotidien, faudra repasser.

Alors, c’est quand le bonheur ?

C’est quand tu veux ! Tu crois que je te prends pour un con ? Bah écoute…

  • T’es en train de faire la cuisine pour ta petite famille, et tu te sens bien ? Voilà, c’est le bonheur.
  • Tu te lèves avec la sensation d’avoir bien pioncé ? Voilà, c’est le bonheur.
  • Tu viens de faire un truc que tu ne pensais pas pouvoir faire un jour ? Voilà, c’est le bonheur.
  • Tu reçois une marque d’affection, ou de tendresse, voilà, c’est le bonheur.
  • Une musique que tu aimes passe à la radio, voilà, c’est le bonheur.

Des raisons d’être heureux, tu en vis par paquet chaque jour. Mais en réalité, le problème n’est pas de les voir arriver, de les saisir et de les vivre. Non.

Le problème est plus vicelard que cela. T’es capable de les voir, de les ressentir, d’en sourire, de les prendre à bras le corps.

Alors ? C’est quoi le souci ?

C’est quand ça se termine. Parce que d’un coup, t’as l’impression de replonger dans le vide, le néant, l’ombre. Et ç a fait flipper !

T’étais là, avec de la joie au ventre, et puis, pouf, plus rien ! Mais t’es en train de confuser l’ami. Tu confuses (oui, j’aime bien dire confuser au lui de confondre, mon côté gamin qui pointe le bout de son nez – les archétypes de Jung, toussa…).

La joie ou le bonheur ? C’est pas pareil ???

Tu confuses donc la joie et le bonheur. La joie, c’est ce que tu ressens dans le ventre, un sentiment excitant, énergisant, mais qui ne dure pas longtemps, parce qu’il bouffe un max d’énergie.

Le bonheur, c’est plus diffus, c’est plus un état d’esprit, comme une douce chaleur du printemps. Il ne fait bon, ni trop chaud, ni trop froid. Juste bon comme il faut.

Le bonheur n’est pas un but, il est un chemin, il est un pas après l’autre dans la direction de ta propre vie, d’où l’importance de la raison d’être (le why).

Quand tu commences à savoir en ton ventre que tu es sur le bon chemin, alors, ça change pas mal de choses ! Parce que tu trouves de la foi, de la confiance, une douce énergie qui fait avancer.

T’es pas à fond de cinquième sur l’autoroute à doubler tout le monde. T’es posé sur la route, confiant, et tu vas à ton rythme, sans te presser plus que cela, parce que tu sais que tu es sur la bonne route.

Par moment, tu vas avoir un petit coup de stress, une bagnole qui déboite sans clignotant, une autre qui se rabat un peu vite, une autre qui roule à tombeau ouvert, mais passé ces petites alertes, tu vas vite retrouver ta sérénité.

Voilà pourquoi le bonheur ne dure pas. T’es souvent interrompu par l’environnement, par les aléas de la vie. Mais tu peux très vite le retrouver, il n’est jamais bien loin.

Le bonheur, en résumé

Voilà, le bonheur, c’est quelque chose dans cet esprit, ce goût-là. C’est le chemin qui tu empruntes pour aller là où toi tu as envie d’aller, envie d’être.

Ne cherche pas LA destination qui déchire tout, ou je ne sais quoi. Cherche plutôt un chemin, un chemin que tu as envie de suivre, un chemin qui te parle, te raconte quelque chose, et voit où cela va te conduire.

Enfin, ce que j’en dis moi… après tout, c’est ta vie.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un luxe pour ceux qui ont déjà réussi

Beaucoup pensent qu’il faut « mériter » d’explorer son Why, comme si c’était un privilège réservé à ceux qui ont coché toutes les cases du succès.

En réalité, c’est souvent quand tu galères ou quand t’as l’impression de tourner en rond que le Why est le plus vital.

Ça donne du sens aux efforts et te sort de l’immobilisme.


logo whyislife 2024 350

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

stef cercle 1
m nguyen

M. Nguyen

Salariée

Un vrai et grand plaisir d’avoir été accompagné par Stéphane. Son grand sens de l’écoute, de l’analyse et sa sensibilité m’ont permis de révéler mon why. Je vous recommande vivement de travailler avec une aussi belle personne qui vous écoute et vous parle avec ses trippes!

Rejoindre Le Cercle

Tous les 15 jours, entre 21h et 22h, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse dans ta boite mail.

NewsLetter Pied article