Pas envie de travailler : une histoire vraie et 10 astuces pour s’en sortir

Camarade, te voilà face à un mur : cette envie de rien faire, surtout pas travailler. Connais-tu ce sentiment, ce vertige du vide quand le réveil sonne ? On va plonger ensemble dans ce puits sans fond, le « pas envie de travailler ». Ensemble, décryptons ce monstre, comprenons-le et, surtout, apprenons à le dompter. Prêt pour l’aventure ?
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Pas envie de travailler, l’essentiel pour retrouver la gnack !

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Alors, t’as plus envie de travailler ?

Pas envie de travailler ? La presse regorge d’articles sur le bore out, le burn out, sur internet, les p’tits coachs vous incitent à poser votre dem’, à vivre la vie de vos rêves, à tout plaquer, à briller. Et vous dans tout ça ? Oui, vous. Comment sortir de cette situation, comment apporter une réponse fiable et durable à ce manque d’envie et retrouver la motivation.

Je ne vais pas vous raconter une belle histoire, celle du p’tit gars sorti de nulle part pour construire un empire sur internet. J’ai passé l’âge de ces conneries auxquelles je n’ai jamais cru. Et je n’ai vraiment pas envie de me la jouer gouru à deux balles. Là aussi, j’ai passé l’âge de ces conneries.

Tout dans mon parcours de vie me démontre deux choses : si t’as rien dans les poches, va falloir trimer. Si t’es né au bon endroit, il va falloir aussi bosser (le réseau entre autre). Si tu veux changer de vie, va falloir en vouloir !

Dans tous les cas, le travail, sous une forme ou sous une autre est au cœur de la réussite. Je viens de perdre 90% des lecteurs ^^ (hashtag provocation / hashtag ironie).

Le boulot va nous suivre durant la majorité du temps de notre existence. Alors, on peut partir sur l’origine du terme, du fait qu’il raconte la torture, on peut aussi parler du fait de travailler pour un patron qui s’en tape de vous, et de toutes ces choses que les gourous exploitent pour bien vous montrer qu’eux vous comprennent… Ouais. On peut enfoncer le clou du malêtre. Ou pas.

Ou alors, on peut tenter autre chose. Parler de vous pour de vrai. Du moins, on peut essayer, parce que voyez-vous, je ne sais rien de vous, oui, vous qui lisez ces lignes. Je ne sais pas qui vous êtes, et je ne le saurais sans doute jamais (dans la majorité des cas), sauf si vous devenez client de WhyIsLife (ce qui serait une bonne idée).

Petite astuce, dans tous les cas, savoir gérer ses émotions, prendre du recul, voilà qui aider à mieux vivre en toutes circonstances.

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Pas envie de travailler, je fais quoi ?

Parenthèse sur un syndrome bien connu. Il arrive parfois que l’envie de travailler soit érodée en raison de ce que l’on pense de ce soi, de l’image que l’on entretient de soi. Ainsi, se voir comme un imposteur n’est pas la meilleure de choses pour trouver l’envie de bosser, de se lever le matin, de faire ce que l’on doit faire.

C’est un de ces soirs où la fatigue s’empare de vous, plus que de raison. Un de ces soirs où rien que l’idée d’aller au boulot demain vous colle la gerbe ou la déprime.

J’ai connu ces situations. Agent de sécurité, pizzaïolo, manutentionnaire, ce que l’on appelle « les jobs de merde » (autrefois job alimentaire), je m’en suis coltiné quelques-uns durant pas mal d’années. Une prise de recul n’est jamais de trop dans ces moments là, ça aide.

Et quand on n’a pas de diplôme (ni BEPC, ni le BAC), trouver un job intéressant, ce n’est pas facile. À l’époque où j’étais salarié, de 1989  à 2003, internet n’existait pas ou en était à ses débuts. De plus, j’étais un (et je reste) un autodidacte, ce qui en France n’est pas toujours bien vu. Avec, tout cela, je devais donc me coltiner les petites annonces, et je n’avais pas vraiment un réseau à ma disposition.

Alors, ces fameux soirs ou j’appréhendais le lendemain, je n’avais guère de solution. Pas le choix mon pote ! Faut y aller.

Je n’avais pas vraiment le temps de pleurer sur mon sort. Il fallait payer les crédits des parents, les loyers en retard, les impôts les factures. Durant ces années-là, mon salaire servait à maintenir la famille en dehors de l’eau.

Est-ce que j’avais envie de me frapper pte de Vanves  – Champigny-sur-Marne, soi plus d’une heure trente de transports matin et soir ?J’ai arrêté de me poser la question. Car la réponse me détruisait. Et le manque de solutions également. J’ai appris qu’il est des réponses que l’on a pas envie d’entendre, alors, le mieux, c’est de ne pas poser la question.

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Et si l’on parlait d’acceptation ?

Mon salut aura été d’accepter. Voilà, c’était comme ça, et point barre ! Est-ce que cela veut dire que je renonçais à un avenir meilleur ou être une meilleure version de moi ? Vous êtes en train de lire mes mots n’est-ce pas, donc vous connaissez déjà la réponse.

Accepter m’aura protégé. De la dépression, de la colère. De toutes ces émotions qui seraient venues pourrir encore plus une situation déjà bien assez difficile à vivre.

Accepter n’est pas renoncer. C’est ne pas dépenser d’énergie de façon inutile, c’est conserver ses forces vives pour tracer la route, et avancer envers et contre tout. C’est ce que l’on appelle le lâcher-prise. C’est un truc vachement utile.

En restant la tête hors de l’eau, en continuant de vivre, je peux voir ce qu’il se passe, je peux imaginer un autre avenir, je peux saisir les opportunités qui pourraient survenir sur mon chemin.

En étant en dépression, en me plaignant, je ne vois plus rien. Je suis la tête dans le sceau, je ne vois rien, je suis centré sur mon mal être, et je ne suis plus que cela. Un mal être sur pattes. Et je n’avais pas envie de cela.

Au passage, si à l’époque, j’avais connu ces quelques techniques de PNL, dont je parle ici, ça m’aurait aidé !

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Tourner la comparaison à son avantage

Je n’ai pas voulu comparer ma situation à celles des autres, même si je le faisais parfois. Je savais que c’était inutile. Mon parcours est ce qu’il est, et c’est à moi que revient la responsabilité de le faire évoluer dans une direction plus à mon avantage, à moi de débrouiller pour être moi même, du mieux possible.

Je passais donc la journée à me concentrer sur un boulot qui ne me plaisait pas trop, dans un bureau et des locaux sans réelle âme, dans une zone industrielle de la banlieue parisienne. Ce n’est pas une situation qui fait rêver.

Mais moi, j’avais un boulot quand des millions de gens avec plus d’expérience et de bagages n’en avaient pas. En soi c’était une victoire. J’avais un boulot, et je pouvais donc me permettre de commencer à vivre ma vie.

Ce n’est pas à moi de vous dire ce que vous devriez ou non penser, de choisir ou non, c’est à vous de le faire. La voilà la putain de clé de la réussite.

Je vais simplement me permettre de vous poser une question : vaut-il mieux chercher à voir ce qui est utile dans votre vie ou vaut-il mieux ressasser tout ce qui ne va pas ?

Chacun apportera la réponse qui lui convient, c’est un droit et une liberté qui ne se discute pas. Seulement, cette petite réponse qui peut venir avec des tonnes de justifications qui se défendent bien, cette réponse a son importance dans la suite d’une vie.

Note
Chercher des gens qui pensent comme nous, des gens qui pensent que tout va mal, que le système est nul, qu’il est mauvais, est-ce que cela apporte une solution ou est-ce que cela nourrit la colère et la rancoeur ?

Loin de moi l’idée de jouer le père la morale, j’en ai rien a cirer, car chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa vie. Je pose simplement la question de l’utilité de la démarche dans la perspective de se construire une vie meilleure.

Tant que l’on ressasse ce qui ne va pas, il est impossible de voir ce qui est déjà là et qui est utile, et il encore plus impossible d’envisager de construire un avenir. Mais bon, chacun voit midi à la porte de lui même, n’est-ce pas ?

Voir au-delà difficulté présente

Nous sommes à une époque ou l’on nous rabâche qu’il faut vivre l’instant présent, être là, ici, et maintenant, en pleine conscience.

Et j’avoue que parfois, cette présence à l’instant est bien agréable. Toutefois, pour construire une vie, nous avons aussi besoin de nous projeter, de visualiser. Donc, de dessiner notre avenir.

Alors, comment se projeter avec lucidité et réalisme vers l’avenir quand on la tête pleine d’idées noires ? Ne cherchez pas, en dehors de chercher une solution miracle, vous ne pourrez rien trouver de bon. La solution, c’est le lâcher prise. Pas le renoncement !

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Internet, solution et piège

Ce n’est pas en soupirant et en attendant un sauveur ou une solution miracle que je suis parvenu à changer le cours de ma vie.

D’ailleurs, pour cela, c’est une bonne que de ne pas avoir grandi avec internet. Parce que je ne me suis pas nourri de rêves qui n’étaient pas les miens, parce que je n’avais pas YouTube qui peut être un vrai poison pour l’esprit.

Je n’avais que ma propre tête, ma volonté, et rien pour me polluer l’esprit. Et croyez-moi, si YouTube propose des millions de contenus passionnants, c’est aussi le repère des pires gourous.  

Quand j’entends des gens raconter qu’ils sont le soir à 22h00 en train de suivre un webinaire dans lequel on leur explique que leur patron est toxique, que leur boulot ne vaut pas la peine, et qu’on leur lave le crâne avec des conneries sur la liberté, l’argent, et autres joyeusetés, je me demande bien dans quel état psychologique vont être ces milliers de personnes à la fin du dit webinaire.

En réalité, je ne me pose pas la question, je le sais : d’abord excité à l’idée d’avoir trouvé la formule miracle à leurs problèmes, puis totalement déprimé un peu plus tard après avoir déboursé des milliers d’euros et ne pas avoir obtenu le changement rêvé.

En même temps, ce changement rêvé, il ne nait pas de leur esprit, mais de celui d’un autre. Alors, construire un rêve que nous appartient pas ?

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Retrouver le plaisir

Il est une vérité en psychologie : ce qui n’existe pas de façon profonde dans votre esprit ne peut pas exister dans la réalité physique. D’ailleurs, dans cet article, je vous parle de la réalité d’une façon qui peut vous etonner.

Dans mes moments les plus difficiles, j’ai toujours envisagé d’être à mon compte. Non pas pour échapper au salariat ou autre, non. Juste par envie, par plaisir, pour essayer, pour voir. Je n’envisageais pas mon aventure pour me sauver d’une impasse.

Je l’envisageais comme la suite de mon existence. Je ne voulais pas faire quelque chose parce que ce que je faisais ce qui ne me plaisait pas. Je voulais le faire pour moi, par envie, par plaisir, par gout du défi.

Il m’est arrivé d’agir contre quelque chose, d’agir par opposition, cela n’a jamais rien donné de bon. Jamais. Alors, j’en suis revenu à la base : agir pour. Trouver une bonne raison de faire les choses, une raison qui émane de moi, et non de l’extérieur.

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Un esprit plus clair

Lorsque tout va mal, ou lorsque que l’on a la sensation que tout va mal, c’est dans ces moments que l’on doit tout faire pour garder l’esprit aussi clair que possible. Et c’est là quelque chose de difficile, car se laisser happer par l’ombre est bien plus facile.

Seulement, lorsque l’on est au fond du trou, nous ne pouvons rien construire. Toute l’énergie doit être mise à disposition d’une seule tâche : sortir de cet enfer psychologique.

Passer sa journée la tête dans le noir, passer sa journée au fin fond de l’enfer, rien n’est pire. Et dans ces moments-là, il est impossible de construire quoi que ce soit.

Garder l’esprit clair, encore une fois, c’est ce qui permet d’avancer. C’est ce qui permet de pouvoir se projeter et d’inventer son avenir, de pouvoir envisager sa vie professionnelle ou personnelle autrement.

Pour l’image, essayez donc de conduire avec un bandeau opaque sur les yeux. Essayer donc de conduire avec des larmes plein les yeux. Dans un cas comme dans l’autre, vous n’irez pas bien loin.

Pour réussir votre vie, si vous avez besoin d’un guide, ce qui doit d’abord vous guider, c’est un esprit clair, aussi calme que possible, apte à prendre les bonnes décisions, ou au moins les moins mauvaises.

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Pas envie d’aller travailler : une solution en 10 points que vous pouvez activer immédiatement

  1. Fermez la porte aux idées noires et maintenez-la fermée à double tour
  2. Regardez ce que vous possédez et non ce qu’il pourrait vous manquer
  3. Appréciez ce que vous avez (matériel, famille, amis, etc…)
  4. Cherchez et trouvez tout ce qui vous donne un peu de sourire, et souriez !
  5. Éloignez-vous des gourous, ils sont plus toxiques que vos collègues ou votre boss
  6. Cherchez une motivation interne et non externe
  7. Ne prenez pas de décision hâtive et radicale
  8. Acceptez votre situation actuelle et acceptez les efforts à venir pour changer
  9. Établissez votre Why pour découvrir vos valeurs, vos atouts et vos envies à vous
  10. Acceptez ce principe essentiel en psychologie : vous avez déjà en vous les ressources utiles

Votre vie vous appartient. Elle ne dépend que de vous. Chaque personne peut, au-delà de sa situation sociale ou matérielle, traverser des moments de doutes profonds, des difficultés, des épreuves douloureuses.

Je vais revenir sur le point 10, car même s’il est difficile à croire, c’est une réalité fondamentale. Et tant que vous n’en serez pas persuadé, alors vous ne pourrez rien faire de bon.

Oui, tout ce dont vous avez besoin est déjà là en vous. C’est n’est pas un truc à la con de gourou de supermarché. C’est dans tous les ouvrages dignes de ce nom en psychologie (pas en développement personnel, en psychologie).

C’est quelque part en vous. Niché dans votre inconscient, et croyez-moi, ce n’est pas en ayant les idées noires que vous pourrez y accéder. Vous aurez peut-être besoin d’un coup de main pour trouver ces ressources. Le Why peut être ce coup de main.

Ce peut être un bon coup de pied au cul, à l’ancienne, de la part d’un ami, ou d’un coach. Seulement, dans tous les cas, c’est en vous, et tout ne peut dépendre que de vous. Personne ne fera votre vie à votre place. Un coup de main est une chose, faire les choses à la place d’un tiers en est une autre.

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Pour finir ce billet

Je vais terminer ce billet d’une drôle de façon. Je m’excuse de ne pas avoir craché sur votre patron, de ne pas avoir nourri votre rancœur et de ne pas avoir joué le mec qui comprend trop bien, qui vous pose la main sur l’épaule et vous incite à le suivre parce qu’il sait ce dont vous avez besoin pour vivre une vie meilleure.

En effet, je n’ai pas fait tout cela, tout ce que l’on peut trouver sous une forme ou une autre. Je n’ai pas non plus prodigué de conseils infaillibles, d’astuces de dev perso’.

Je n’ai pas apporté une solution pour changer le monde, je ne m’en suis pas pris au système, je n’ai pas dit de mal du méchant patron ou méchant collègue, je n’ai pas fait ami-ami avec vous.

Rien de tout cela. Je n’ai plus rien contre le système, j’ai compris et accepté depuis un moment que je ne pouvais pas le changer.

Grâce à l’apport de mon Why, j’ai définitivement accepté de me concentrer sur moi, et ce que je peux apporter aux autres, ceux qui gravitent dans mon univers.

J’ai accepté que le système se foute de ma vie, et que ce soit ainsi. Ce qui ne veut pas dire que je renonce à réussir. Et plutôt que d’en vouloir à je ne sais qui, je préfère utiliser mon énergie à me construire cette vie dont j’ai envie.

Et pour savoir ce dont j’ai précisément envie, j’ai besoin de garder l’esprit clair. Pour inventer mon métier, et non subir un emploi, pour réussir ma vie, ce qui est l’entreprise de toute une vie, pour me fixer des objectifs réalistes, pour avancer pas à pas, sereinement, l’esprit clair est un allié utile.

Et ces dix points cités un peu plus haut peuvent paraitre bien ridicule ainsi posés. C’est votre choix.

Comme tu as kiffé ce billet, maintenant, tu le partages, bah ouais, merci !

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Ce qu’ils disent de moi

Valérie F.

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Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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Un type à dit un jour « soyez vous même, les autres sont déjà pris« . C’est pas con. Mais, on fait comment pour être soi ?

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