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Pas envie de travailler : une histoire vraie et 10 astuces pour s’en sortir

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Stéphane

Tu te sens épuisé, écrasé par la pression hiérarchique et les tâches semblent une montagne insurmontable ? Tranquille, t’es au bon endroit. Ce texte t’aidera à comprendre ta situation pro actuelle et à identifier des solutions pour te remettre d’aplomb. T’as perdu le sens de ton boulot et l’envie de te lever le matin pour aller bosser ? Je te propose de te partager mon expérience et mes astuces pour retrouver la flamme pro. Loin des discours tout prêts, tu découvriras comment rester accroché jusqu’à voir le bout du tunnel. Faisons un bilan, remontons nos manches et plongeons dans le vif du sujet !
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TLDR;

Alors t’as plus envie de travailler ?

Pas envie de travailler ? Et voilà que la presse regorge d’articles sur le bore out, le burn out. Sur internet, les p’tits entrepreneurs en herbe t’incitent à poser ta démission, à vivre la vie de tes rêves, à tout plaquer, à briller.

Et toi dans tout ça ? Oui toi.

Comment sortir de cette situation, comment apporter une réponse fiable et durable à ce manque d’envie et retrouver la motivation ?

Je ne vais pas te raconter une belle histoire, celle du p’tit gars sorti de nulle part pour construire un empire sur internet. J’ai passé l’âge de ces conneries auxquelles je n’ai jamais cru. Et je n’ai vraiment pas envie de me la jouer gourou à deux balles. Là aussi, j’ai passé l’âge de ces conneries.

Tout dans mon parcours de vie me démontre deux choses : si t’as rien dans les poches, va falloir trimer. Si t’es né au bon endroit, il va falloir aussi bosser (le réseau entre autres). Si tu veux changer de vie, va falloir en vouloir !

Dans tous les cas, le travail, sous une forme ou sous une autre, est au cœur de la réussite. Je viens de perdre 90% des lecteurs ^^ (hashtag provocation / hashtag ironie).

Le travail et nous

Le boulot va nous suivre durant la majorité du temps de notre existence. Alors, on peut partir sur l’origine du terme du fait qu’il raconte la torture, on peut aussi parler du fait de travailler pour un patron qui s’en tape de toi et de toutes ces choses que les gourous exploitent pour bien te montrer qu’eux te comprennent…

Ouais. On peut enfoncer le clou du mal-être. Ou pas.

Sinon peut tenter autre chose. Parler de toi pour de vrai. Du moins, on peut essayer parce que vois-tu, je ne sais rien de toi, oui toi qui lis ces lignes. Je ne sais pas qui tu es et je ne le saurai sans doute jamais (dans la majorité des cas) sauf si tu deviens client de WhyIsLife (ce qui serait une bonne idée).

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Pas envie de travailler, je fais quoi ?

Parenthèse sur un syndrome bien connu. Il arrive parfois que l’envie de travailler soit érodée en raison de ce que l’on pense de soi, de l’image que l’on entretient de soi. Ainsi, se voir comme un imposteur n’est pas la meilleure des choses pour trouver l’envie de bosser, de se lever le matin, de faire ce que l’on doit faire.

L’angoisse du soir

C’est un de ces soirs où la fatigue s’empare de toi plus que de raison. Un de ces soirs où rien que l’idée d’aller au boulot demain te colle la gerbe ou la déprime.

J’ai connu ces situations. Agent de sécurité, pizzaïolo, manutentionnaire, ce que l’on appelle « les jobs de merde » (autrefois job alimentaire), je m’en suis coltiné quelques-uns durant pas mal d’années.

Une prise de recul n’est jamais de trop dans ces moments-là, ça aide. Parce que job de merde ou pas, ça paie les factures, et c’est déjà ça.

Et puis, quand on n’a pas de diplôme (ni BEPC ni le BAC), changer de métier, bah ce n’est pas toujours facile. Surtout quand t’es en bas de l’échelle.

À l’époque où j’étais salarié de 1989 à 2003, internet n’existait pas ou en était à ses débuts. De plus, j’étais un (et je reste) autodidacte, ce qui en France n’est pas toujours bien vu. Avec tout cela, je devais donc me coltiner les petites annonces et je n’avais pas vraiment un réseau à ma disposition.

Alors ces fameux soirs où j’appréhendais le lendemain, je n’avais guère de solution. Pas le choix mon pote ! Faut y aller.

Je n’avais pas vraiment le temps de pleurer sur mon sort. Il fallait payer les crédits des parents, les loyers en retard, les impôts, les factures. Durant ces années-là, mon salaire servait à maintenir la famille en dehors de l’eau.

Est-ce que j’avais envie de me frapper porte de Vanves – Champigny-sur-Marne, soit plus d’une heure trente de transports matin et soir ? J’ai arrêté de me poser la question. Car la réponse me détruisait. Et le manque de solutions également.

J’ai appris qu’il est des réponses que l’on n’a pas envie d’entendre alors le mieux c’est de ne pas poser la question. Autant se concentrer sur l’essentiel : un salaire c’est mieux que le chômage. Enfin, à mon sens.

Et si l’on parlait d’acceptation ?

Mon salut aura été d’accepter. Voilà c’était comme ça et point barre ! Est-ce que cela veut dire que je renonçais à un avenir meilleur ou à être une meilleure version de moi ? Tu es en train de lire mes mots, n’est-ce pas ? Donc tu connais déjà la réponse.

Accepter m’aura protégé. De la dépression, de la colère. De toutes ces émotions qui seraient venues pourrir encore plus une situation déjà bien assez difficile à vivre.

Accepter n’est pas se résigner. C’est ne pas dépenser d’énergie de façon inutile, c’est conserver ses forces vives pour tracer la route et avancer envers et contre tout. C’est ce que l’on appelle le lâcher-prise. C’est un truc vachement utile.

En restant la tête hors de l’eau, en continuant de vivre, je peux voir ce qu’il se passe, je peux imaginer un autre avenir, je peux saisir les opportunités qui pourraient survenir sur mon chemin.

En étant en dépression, en me plaignant, je ne vois plus rien. Je suis la tête dans le seau, je ne vois rien, je suis centré sur mon mal-être et je ne suis plus que cela. Un mal-être sur pattes. Et je n’avais pas envie de cela.

Tourner la comparaison à son avantage

Je n’ai pas voulu comparer ma situation à celles des autres, même si je le faisais parfois. Je savais que c’était inutile. Mon parcours est ce qu’il est et c’est à moi que revient la responsabilité de le faire évoluer dans une direction plus à mon avantage, à moi de me débrouiller pour être moi-même du mieux possible.

Je passais donc la journée à me concentrer sur un boulot qui ne me plaisait pas trop, dans un bureau et des locaux sans réelle âme, dans une zone industrielle de la banlieue parisienne. Ce n’est pas une situation qui fait rêver.

Mais moi, j’avais un boulot quand des millions de gens avec plus d’expérience et de bagages n’en avaient pas. En soi, c’était une victoire. J’avais un boulot et je pouvais donc me permettre de commencer à vivre ma vie.

Ce n’est pas à moi de te dire ce que tu devrais ou non penser, de choisir ou non, c’est à toi de le faire. La voilà la putain de clé de la réussite.

Je vais simplement me permettre de te poser une question : vaut-il mieux chercher à voir ce qui est utile dans ta vie ou vaut-il mieux ressasser tout ce qui ne va pas ?

Chacun apportera la réponse qui lui convient, c’est un droit et une liberté qui ne se discutent pas. Seulement cette petite réponse, qui peut venir avec des tonnes de justifications qui se défendent bien, cette réponse a son importance dans la suite d’une vie.

Note : chercher des gens qui pensent comme nous, des gens qui pensent que tout va mal, que le système est nul, qu’il est mauvais, est-ce que cela apporte une solution ou est-ce que cela nourrit la colère et la rancœur ?

Loin de moi l’idée de jouer le père la morale, j’en ai rien à cirer car chacun est libre de faire ce qu’il veut de sa vie.

Je pose simplement la question de l’utilité de la démarche dans la perspective de se construire une vie meilleure. Tant que l’on ressasse ce qui ne va pas, il est impossible de voir ce qui est déjà là et qui est utile, et il est encore plus impossible d’envisager de construire un avenir.

Mais bon, chacun voit midi à sa porte, n’est-ce pas ?

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Voir au-delà de la difficulté présente

Nous sommes à une époque où l’on nous rabâche qu’il faut vivre l’instant présent, être là, ici et maintenant, en pleine conscience.

Et j’avoue que parfois cette présence à l’instant est bien agréable. Toutefois, pour construire une vie, nous avons aussi besoin de nous projeter, de visualiser. Donc de dessiner notre avenir.

Alors, comment se projeter avec lucidité et réalisme vers l’avenir quand on a la tête pleine d’idées noires ? Ne cherche pas en dehors de toi, chercher une solution miracle, tu ne pourras rien trouver de bon. La solution, c’est le lâcher-prise. Pas le renoncement !

Internet : solution et piège

Ce n’est pas en soupirant et en attendant un sauveur ou une solution miracle que je suis parvenu à changer le cours de ma vie.

D’ailleurs, pour cela, c’est une bonne chose de ne pas avoir grandi avec internet. Parce que je ne me suis pas nourri de rêves qui n’étaient pas les miens, parce que je n’avais pas YouTube qui peut être un vrai poison pour l’esprit.

Je n’avais que ma propre tête, ma volonté et rien pour me polluer l’esprit. Et crois-moi, si YouTube, TikTok et consort proposent des millions de contenus passionnants, ce sont aussi les repères des pires gourous.

Quand j’entends des gens raconter qu’ils sont le soir à 22h00 en train de suivre un webinaire dans lequel on leur explique que leur patron est toxique, que leur boulot ne vaut pas la peine et qu’on leur lave le crâne avec des conneries sur la liberté, l’argent et autres joyeusetés, je me demande bien dans quel état psychologique vont être ces milliers de personnes à la fin du dit webinaire.

En réalité, je ne me pose pas la question, je le sais : d’abord excités à l’idée d’avoir trouvé la formule miracle à leurs problèmes puis totalement déprimés un peu plus tard après avoir déboursé des centaines ou des milliers d’euros et ne pas avoir obtenu le changement rêvé.

En même temps, ce changement rêvé, il ne naît pas de leur esprit mais de celui d’un autre. Alors construire un rêve qui ne t’appartient pas ?

Retrouver le plaisir

Il est une vérité en psychologie : ce qui n’existe pas de façon profonde dans ton esprit ne peut pas exister dans la réalité physique.

D’ailleurs, dans cet article, je te parle de la réalité d’une façon qui peut t’étonner.

Dans mes moments les plus difficiles, j’ai toujours envisagé d’être à mon compte. Non pas pour échapper au salariat ou autre, non. Juste par envie, par plaisir, pour essayer, pour voir. Je n’envisageais pas mon aventure pour me sauver d’une impasse.

Je l’envisageais comme la suite de mon existence. Je ne voulais pas faire quelque chose parce que ce que je faisais ne me plaisait pas. Je voulais le faire pour moi, par envie, par plaisir, par goût du défi.

Il m’est arrivé d’agir contre quelque chose, d’agir par opposition, cela n’a jamais rien donné de bon. Jamais. Alors j’en suis revenu à la base : agir pour. Trouver une bonne raison de faire les choses, une raison qui émane de moi et non de l’extérieur.

garde ton esprit bien clair

Lorsque tout va mal ou lorsque l’on a la sensation que tout va mal, c’est dans ces moments que l’on doit tout faire pour garder l’esprit aussi clair que possible. Et c’est là quelque chose de difficile car se laisser happer par l’ombre est bien plus facile. Oui, être triste, être malheureux, c’est facile.

Seulement lorsque l’on est au fond du trou, nous ne pouvons rien construire. Toute l’énergie doit être mise à disposition d’une seule tâche : sortir de cet enfer psychologique.

Passer sa journée la tête dans le noir, passer sa journée au fin fond de l’enfer, rien n’est pire. Et dans ces moments-là, il est impossible de construire quoi que ce soit.

Garder l’esprit clair, encore une fois, c’est ce qui permet d’avancer. C’est ce qui permet de pouvoir se projeter et d’inventer son avenir, de pouvoir envisager sa vie professionnelle ou personnelle autrement.

Pour l’image, essaye donc de conduire avec un bandeau opaque sur les yeux. Essaye donc de conduire avec des larmes plein les yeux. Dans un cas comme dans l’autre, tu n’iras pas bien loin.

Pour réussir ta vie, si tu as besoin d’un guide, ce qui doit d’abord te guider, c’est un esprit clair, aussi calme que possible, apte à prendre les bonnes décisions ou au moins les moins mauvaises.

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Pas envie d’aller travailler : une solution en 10 points que tu peux activer immédiatement

  1. Ferme la porte aux idées noires et maintiens-la fermée à double tour.
  2. Regarde ce que tu possèdes et non ce qu’il pourrait te manquer.
  3. Apprécie ce que tu as (matériel, famille, amis, etc.).
  4. Cherche et trouve tout ce qui te donne un peu de sourire et souris !
  5. Éloigne-toi des gourous, ils sont plus toxiques que tes collègues ou ton boss.
  6. Cherche une motivation interne et non externe.
  7. Ne prends pas de décision hâtive et radicale.
  8. Accepte ta situation actuelle et accepte les efforts à venir pour changer.
  9. Accepte ce principe essentiel en psychologie : tu as déjà en toi les ressources utiles.
  10. Établis ton Why pour découvrir tes valeurs, tes atouts et tes envies à toi, ça bien t’aider pour la suite.

Ta vie t’appartient. Elle ne dépend que de toi. Chaque personne peut, au-delà de sa situation sociale ou matérielle, traverser des moments de doutes profonds, des difficultés, des épreuves douloureuses.

Je vais revenir sur le point 10 car même s’il est difficile à croire, c’est une réalité fondamentale. Et tant que tu n’en seras pas persuadé, alors tu ne pourras rien faire de bon.

Oui, tout ce dont tu as besoin est déjà là en toi. Ce n’est pas un truc à la con de gourou de supermarché. C’est dans tous les ouvrages dignes de ce nom en psychologie (pas en développement personnel, en psychologie).

C’est quelque part en toi. Niché dans ton inconscient et crois-moi, ce n’est pas en ayant les idées noires que tu pourras y accéder. Tu auras peut-être besoin d’un coup de main pour trouver ces ressources. Le Why peut être ce coup de main.

Ce peut être un bon coup de pied au cul à l’ancienne de la part d’un ami ou d’un coach. Seulement dans tous les cas, c’est en toi et tout ne peut dépendre que de toi. Personne ne fera ta vie à ta place. Un coup de main est une chose, faire les choses à la place d’un tiers en est une autre.

parenthèse sur le monde du travail

Le manque de motivation au travail peut souvent être un signe d’épuisement professionnel.

Avant de te lancer dans une reconversion, prends un moment pour identifier les causes de ton stress au travail.

Par exemple, une surcharge de travail, des problèmes de santé, ou un environnement de travail toxique.

Un bon premier pas pourrait être de faire un bilan de ta situation actuelle. Analyse tes compétences, tes valeurs, et ce que tu veux vraiment réaliser dans ta vie professionnelle.

Une formation professionnelle pourrait également t’aider à retrouver un sens au travail et à te sentir plus compétent dans ton domaine.

N’oublie pas de faire des pauses pour te détendre. Une sieste, une séance de méditation, ou même une simple promenade peuvent augmenter ta productivité.

Le stress au travail et le manque de sommeil peuvent sérieusement affecter ta santé mentale et physique. Un arrêt de travail peut parfois être nécessaire pour te reposer et te recharger.

Si tu te sens toujours perdu, envisage de consulter un professionnel. Un coach ou un conseiller en organisation peut t’aider à retrouver ta motivation au travail et à gérer ton stress.

Bref, la vie professionnelle est une partie importante de notre quotidien, mais elle ne devrait jamais provoquer une perte de sens ou une détérioration de notre santé.

Prends soin de toi, organise ton temps de travail de manière à profiter pleinement de ta vie privée, et surtout, n’oublie pas de donner du sens à ton activité professionnelle.

Vis à vis de ta carrière, rappelle-toi que le changement est normal et parfois nécessaire. Que ce soit pour créer une nouvelle entreprise, changer de métier, ou simplement améliorer tes conditions de travail, l’action est la clé.

Prends du recul, réfléchis à tes objectifs, et entame les démarches nécessaires pour atteindre une meilleure qualité de vie au travail.

Le monde du travail peut être difficile, mais avec une vision claire et une bonne organisation, tu peux réaliser tes projets et vivre une vie professionnelle épanouissante.

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Pour finir ce billet

Je vais conclure ce billet d’une manière un peu inhabituelle.

Je ne vais pas cracher sur ton patron ni nourrir ta rancœur. Je ne vais pas non plus faire semblant de tout comprendre, te poser la main sur l’épaule et t’inciter à me suivre comme si j’avais toutes les réponses pour améliorer ta vie.

Non, je n’ai pas fait tout cela et donc, je ne vais pas faire. Je ne t’ai pas prodigué de conseils infaillibles ni offert d’astuces magiques de développement personnel.

Je n’ai pas prétendu avoir une solution pour changer le monde, je n’ai pas attaqué le système, je n’ai pas critiqué ton supérieur ni tes collègues, et je n’ai pas joué les amis bienveillants.

Rien de tout cela. J’ai compris et accepté depuis un moment que je ne pouvais pas changer le système. Et ce qui m’a aidé, c’est de me concentrer sur moi-même et ce que je peux apporter aux autres, à ceux qui gravitent dans mon univers.

J’ai accepté que le système se moque de ma vie, et j’ai fait la paix avec cette réalité. Cela ne signifie pas que j’ai renoncé à réussir. Au lieu de gaspiller mon énergie à en vouloir à quelqu’un ou quelque chose, je préfère l’utiliser pour me construire la vie dont j’ai envie.

Pour savoir précisément ce que je veux, j’ai besoin de garder l’esprit clair. Pour inventer mon métier et non subir un emploi, pour réussir ma vie – ce qui est une entreprise de toute une vie – pour me fixer des objectifs réalistes et avancer sereinement, l’esprit clair est un allié essentiel.

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

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