Hold-Up à la carte bleue, camarade ?
Arrête de te regarder le nombril, mon ami. Crois-tu vraiment que tes dépenses compulsives sont une météorite incontrôlable qui déchire ta tranquillité financière ?
Alléluia ! Tu viens de réveiller le Sherlock Holmes du shopping qui sommeille en toi. De quoi as-tu peur ? Du solde de ton compte qui tourne plus vite qu’une toupie ?
Pense à Charlène, une de mes clientes. Allez, à défaut de ne pas pouvoir te présenter Charlène, laisse-moi te peindre un tableau : Charlène avait une passion inavouée pour le shopping en ligne.
Avec son nouvel ami nommé confinement, c’était la recette parfaite pour des heures interminables de « lèche-vitrine » virtuelle.
Mais tu sais quoi ? Martine a pris la bête par les cornes. Elle ne s’est pas noyée dans une mer de culpabilité, non.
Au lieu de cela, elle s’est posé une question simple et directe : pourquoi elle se sentait poussée vers ces achats compulsifs.
Elle a compris qu’acheter procurait une joie instantanée, une évasion à son quotidien monochrome. Tu vois où je veux en venir ?
C’est clair, il ne s’agit pas seulement de contrôler ton porte-monnaie. C’est plus profond. Ton envie de dépenser ou ton besoin de remplir ton caddie a un rôle. Il comble un manque, un vide.
Trop souvent, nous croyons que quelque chose de nouveau et de brillant nous comblera. Et nous finissons par devenir des esclaves de nos désirs incontrôlés.
Faudrait songer à déclencher le frein à main non ?
Retourne-toi, camarade, et regarde toutes ces dépenses inutiles. Elles sont là, n’est-ce pas ? Imagine que chaque achat compulsif est une porte ouverte vers ton moi intérieur. Reconnais-tu ce vide ?
Fais comme Julien, encore un autre guerrier que je coache. Julien avait une fascination pour les derniers gadgets high-tech. Oui, je peux voir ta tête hocher. On a tous un Julien qui vit en nous, non ?
Il a décidé de mordre à pleines dents dans la pomme amère de ses habitudes de dépenses. Il n’a pas commencé par vendre tous ses gadgets. Non, il a juste appris à dire « Non ». Et crois-moi, l’art de dire non est un super pouvoir en soi.
Bien sûr, Julien a eu des rechutes. Mais il a aussi compris que son besoin de posséder tous les derniers gadgets était une façon d’étouffer son insécurité, son besoin d’être vu et reconnu.
Julien a lentement commencé à se reconnaître lui-même, et à s’accepter, avec ses imperfections. Et le besoin de gadgets ? Comme une vieille pelure de banane jetée à la poubelle.
Je ne te dis pas tout ça pour t’annoncer que je suis le Carlos Ghosn de la consommation ou que j’ai la recette magique dans ma manche. Je suis là pour te dire que tu peux prendre le volant de ta propre vie. Retrouver la confiance en soi est le premier pas vers la liberté financière et sentimentale.
As-tu envie de vivre ? Ou de passer ta vie à mourir lentement sous une montagne de factures de carte de crédit ?
Relax, nul besoin de transformer ta vie en un vulgaire jeu de Survivor. Tu n’as pas besoin d’être un érudit de la finance pour te sortir de ce bourbier.
Non, tu as juste besoin de faire face à tes démons et de comprendre que ton bonheur n’est pas une question de combien tu as, mais de qui tu es.
Et maintenant, on fait quoi ?
Voilà, tu as compris le fond du problème, hein ? Ton shopping compulsif est lié à quelque chose de plus profond, de plus personnel. Tu achètes des trucs pour combler un manque. Mais tu vas me dire : « Et alors, on fait quoi maintenant ? Je jette ma carte bleue et je vis comme un ermite ? ».
Écoute, dude, je vais te dire une chose. C’est pas aussi radical que ça. On va juste prendre les choses un pas à la fois.
Comme le dit James Clear dans son bouquin « Atomic Habits », il faut se concentrer sur l’amélioration de 1% chaque jour pour obtenir des résultats extraordinaires à long terme. Balance ça dans ta tête et garde ça en sécurité, okay ?
Premièrement, repense à tes achats récents. Pourquoi les as-tu faits ? Était-ce par nécessité, par désir pur ou pour éviter de te sentir mal ? Une fois que tu auras identifié les motifs de tes dépenses, tu sauras quoi faire pour les combattre. Et ouais, c’est aussi simple que ça, crois-moi.
Deuxièmement, donne-toi des objectifs financiers clairs. Par exemple, tu peux te dire : « Ce mois-ci,
En conclusion
N’aie pas peur d’affronter tes démons. Tu n’es pas seul dans ce combat. T’as des supports, des guides, des experts qui peuvent t’aider. Par contre, ça va te demander un effort.
Mais va doucement, petit à petit. Rien ne sert de courir, il faut arriver à point, comme dit le proverbe.
Accepte le fait que tu peux changer. Oui, tu peux sortir de cette spirale d’achats compulsifs. Ça va te prendre du temps, certes, mais le résultat sera plus que satisfaisant.
N’oublie pas, les changements prennent du temps et les habitudes ne se construisent pas en un jour. Prends le temps de comprendre tes pulsions et de construire un plan d’action.
La seule chose que tu peux contrôler, c’est le présent. Alors, arrête de te soucier du futur, et concentre-toi sur ce que tu peux faire maintenant pour mettre un terme à tes achats compulsifs.
Jette un œil sur ton compte en banque et sois fier de chaque centime économisé. N’oublie pas, chaque petit pas compte.
Alors, ne te décourage pas si tu n’obtiens pas des résultats immédiats. Sois indulgent avec toi-même et continue à avancer. Tu peux le faire !
L’oeil du coach
Bien, bien. Nous voilà, tout droit dans le vif du sujet, toi et ton tourbillon de depenses, n’est-ce pas ?
Je peux presque te voir, tournant la tête pour ne pas affronter ce solde à la dérive sur ton relevé de compte. Pourtant, ton problème n’est pas plus insaisissable qu’une météorite, camarade, loin de là !
Ce n’est ni un hold-up à la carte bleue, ni un retour vers le futur. C’est de la psychologie basique ! Arrête de dramatiser.
Tu n’es pas le premier à plonger tête baissée dans le piège de la consommation compulsive. Martine, une de mes clientes et confinée accomplie, avait la frénésie du shopping.
Mais à la différence de toi, elle a pris le taureau par les cornes, décidant de comprendre le « pourquoi » de sa boulimie d’achats. Pas très compliqué au final : une façon de trouver du plaisir et d’échapper à son quotidien.
Poursuivons. Martine n’est pas un cas isolé. En fait, une étude récente met en lumière ce phénomène.
Selon les chercheurs, la consommation compulsive n’est pas seulement une question de manque de volonté ou de mauvaise gestion financière. C’est une réponse émotionnelle à des besoins non satisfaits, comme le besoin de réconfort, d’acceptation ou d’évasion.
Les résultats indiquent que plus de 60% des participants ont admis faire des achats impulsifs pour se sentir mieux. Ces achats sont rarement liés à un besoin réel, mais plutôt à la recherche d’une gratification immédiate.
Cela révèle un cycle vicieux : le plaisir initial des achats laisse rapidement place à la culpabilité et à l’anxiété, menant à un besoin encore plus grand d’échapper à ces sentiments négatifs.
L’étude suggère que la clé pour briser ce cycle n’est pas de supprimer le désir d’achat mais de comprendre les émotions qui le déclenchent. En reconnaissant ces émotions, on peut chercher des alternatives plus saines pour y répondre.
Alors, camarade, la solution est peut-être de t’attaquer à la racine du problème. Tu pourrais, par exemple, tenir un journal de tes achats pour identifier les déclencheurs émotionnels.
Est-ce l’ennui ? La tristesse ? Le stress ? Une fois identifiés, tu peux travailler à trouver des moyens plus constructifs pour gérer ces émotions, comme le sport, la méditation, ou même le simple fait de parler avec un ami.
La psychologie derrière la consommation compulsive est complexe, mais pas indéchiffrable. Comme Charlène, tu peux apprendre à comprendre et à gérer tes impulsions d’achat.
Cela demande du temps, de la patience, et souvent, un peu d’aide extérieure. Mais le jeu en vaut la chandelle, car au-delà des économies réalisées, c’est ta sérénité et ton bien-être qui sont en jeu.
