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La FAQ pour être sûr de soi

Devenir sûr de soi

Nous naissons vierges de “pensées”, la seule chose qui nous mue est la génétique, l’instinct, transmis depuis des millénaires.  Dès les premiers jours de notre vie, pourtant, nous “subissons” des pressions sociales par le biais de la famille dans laquelle nous sommes arrivés, par le choix du prénom, parfois par le choix d’une religion que l’on nous impose.

Nous entrons alors dans les terres du conformisme. Comment en sortir pour réussir, et comment être soi même, trouver un sens ou sa propre mission de vie ? Comment être sûr de soi face à tant d’attentes et de pression externes ou interne ?

Se conformer pour vivre

En plus de toutes les pressions dont je viens de parler, viendront le lieu de vie, l’entourage familial, l’éducation que nos parents vont nous transmettre, parfois, leur propre manque d’éducation, l’amour qu’ils nous donneront ou non, nos cercles d’amis et leurs coutumes, la publicité, l’école.

Durant toute notre vie, nous allons être soumis à flux constant d’influences, d’exigences et de pressions diverses. À l’âge adulte, le lieu de travail viendra supplanter l’école. Il n’est pas facile d’être sûr de soi dans de telles conditions.

Afin de survivre dans ces différents écosystèmes, notre premier réflexe sera de nous conformer aux attentes placées en nous, que cela soit par nos parents, notre famille, nos camarades de classe, puis nos collègues, nos amis.

Ainsi, plutôt que chercher à développer notre propre pensée et de l’enrichir, par mimétisme, nous allons absorber les pensées des autres et en faire les notres. Ce qui n’est pas la meilleure solution pour s’enrichir.

Nous avons besoin d’être aimés, d’être reconnus, acceptés, et pour cela, nous allons nous conformer.

Se conformer pour partager

Se conformer, c’est être au cœur de la société, la seule façon d’y trouver sa place, il y a quelque chose de rassurant à être comme tout le monde. C’est du moins ce que nous croyons.

Rien ne nous est vraiment dit à ce sujet. Nous agissons par mimétisme, c’est ainsi que tout le monde fait, alors, sans doute est-ce cela qu’il faut faire.

Dès notre naissance, nous sommes pris dans un fleuve qui se déroule au travers des âges sans jamais interrompre sa course, nous conduisant de la vie à la mort.

Ceci nous laisse peu de temps pour prendre de la hauteur et admirer le fleuve, ses rivages, ses paysages, ses ondulations dans la campagne, les reflets du soleil à sa surface, la quiétude d’un clair de lune.

Pour vivre heureux, trouver le bonheur, nous devons être le fleuve, sans jamais nous interroger, nous agissons en mode pilote automatique :

  • Les questions sont une perte de temps nous dit-on,
  • Nous devons être ce que nos parents attendent de nous,
  • Ce que nos camarades de classe attendent de nous,
  • Ce que nos amis attendent de nous,
  • Ce que nos amours attendent de nous,
  • Ce que nos collègues attendent de nous,
  • Ce que nos responsables attendent de nous.
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Se conformer, et s’ignorer soi

Et nous, qu’attendons-nous de nous-mêmes. Depuis maintenant plusieurs années, le mouvement du développement personnel est en plein essor. Et ce n’est pas un hasard. L’individu à besoin de retrouver de l’assurance et de la singularité, d’où l’importance de découvrir ses propres valeurs humaines.

J’en veux pour preuve le nombre grandissant de ressources à disposition sur internet, le nombre de livres et le poids de cette économie qui ne cesse de croître.

La façon dont l’économie, le travail et la famille évoluent depuis 50 ans nous poussent à nous interroger sur notre propre place au cœur de notre propre vie.

Nous n’avons pas choisi de vivre. Pas choisi d’être né là où nous sommes nés. Nous n’avons pas choisi ce corps qui est le nôtre, cette famille, cette nationalité. Nous sommes arrivés là. Et démerdes-toi avec ça !

Désormais, plus que d’avancer tête dans le guidon, l’humain est soif de connaissance à son propos, il a également soif de sens.

L’aventure de la vie n’est pas un cadeau pour tout le monde, et pourtant, la vie est bien le plus beau des cadeaux que nous puissions jamais recevoir ou donner.

Rendez-vous compte ! La nature, la mer, la montagne, les villes et les prairies, le ciel, les nuages et le soleil, les jours et les nuits, l’amour, les couleurs, les senteurs, les parfums, les émotions, les sourires, les larmes, les défaites, les victoires, la joie. C’est tout ça la vie.

La vie est une chose fantastique, que nous avons rendue compliquée, par un subtil système que l’on appelle “la société”. Certaines sont plus simples à vivre que d’autres. Pour nous, Occidentaux, c’est la course.

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La course sans fin

Du matin au soir. Il nous faut être performants pour tenter de conserver notre “place” au sein de la “société”.

La performance est un peu partout, sous diverses formes : travail, santé, amour, amitié, sexe, parent, sport. Il faut être bon. Cette quête de la performance nous demande une énergie folle, et surtout, une force psychique de tous les instants.

Ainsi, être soi-même, avoir conscience de ses valeurs, de ses émotions, ce sont là de puissants remède et/ou protection face des troubles pénibles comme le syndrome de l’imposteur. Avoir conscience de soi, de ce que l’on porte de bon, de positif, de constructif, c’est là une chose qui libère, et permet d’explorer et d’exploiter tout son potentiel, toutes ses capacités.

Est-ce volontairement que la “société” nous impose ce rythme infernal, pour nous empêcher de prendre le temps de nous réaliser simplement en tant qu’Être ?

Nous verserions dans la théorie de complot, et je vous laisse, cher lecteur, le soin de vous faire votre propre idée. Pour ma part, je ne pense pas. C’est juste ainsi que les choses ont évolué.

Toujours est-il que de plus en plus de personnes se tournent, d’une façon ou d’une autre, vers cette quête de sens, vers cette quête identitaire.

Avez-vous essayé de répondre à la question suivante : qui suis-je ?  Y répondre au-delà de votre identité civile, de votre métier, de votre rang social. Au-delà de cette identité liée à la “société”, quel Humain êtes-vous. Nu(e), devant votre glace, qui êtes-vous donc ? Au-delà de votre corps, qui êtes-vous ?

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Être soi : le mal-être du « qui suis-je »

Cette question du qui suis-je, pourtant très simple, demande souvent un long processus. Cette question est souvent cachée quelque part et n’apparait pas toujours en premier à notre esprit.

C’est d’abord un petit mal-être, un petit rien, une interrogation sournoise qui est là. Un petit quelque chose qui démange, pas méchant.

Impossible de vraiment savoir ce que c’est. Nous ne sommes pas préparés à cette quête. En occident, rien n’y personne ne nous enseigne la vie de l’esprit.

Les tribus les plus reculées du monde, les plus anciennes portent toutes en elle un Sage, un Sorcier, un Esprit puissant qui transmet ce savoir de l’esprit aux plus jeunes. Nous, nous avons des médecins généralistes et des coachs en tout et n’importe quoi.

L’occident s’est défait de tout cela pour s’offrir corps et âme à la productivité, à la puissance financière, au pouvoir politique.

L’occident a perdu une grande partie de sa dimension éthique et spirituelle. Elle n’enseigne rien de tout cela. Et pourtant, la demande n’a jamais été aussi forte. Un marché émerge.

Pour répondre à ce besoin, chaque personne en demande se doit donc de trouver, par elle-même, son propre chemin dans ce marché dérégulé ou se côtoie les plus éthiques et les pires escrocs.

Attirer par les lumières du conformisme

Vous devrez donc découvrir quelles sont vos questions, puis faire en sorte d’y apporter vos réponses, le tout, presque en aveugle, au départ tout au moins.  Il faut tester pour savoir (ceci est au passage une petite leçon du développement personnel, et de la vie en général).

Le premier réflexe est de se tourner vers les phares les plus brillants, là où le plus de monde s’amasse. Peut-être un piège du conformisme ?

Sont arrivées jusqu’à nous les grandes messes du développement personnel. Un coach musclé, teint hâlé, en pleine forme, hurlant ses conseils, vous faisant hurler vos émotions, puis vous parlant avec douceur, tel un père, une mère, rassurant. Instant émotion.

Une star, un artiste de l’émotion, et pour quelques billets, vous rentrez chez vous, chamboulé, avec un package de réponses prêtes à l’emploi.

Notre coach a réussi. Il est beau, en forme physiquement, dynamique, voyage beaucoup, gagne beaucoup d’argent. C’est ainsi que pour lui cela fonctionne, alors, c’est bon pour vous. Une belle réussite au sens strict de la « société » (en passant, comme ça, vite fait, est-ce votre attente à vous ?). Si c’est bon pour moi, c’est bon pour vous. Voilà le message. En réalité, le message est : soyez comme moi. Encore du conformisme.

Vous allez donc vous en retourner chez vous, plein d’émotions, et de réponses toutes prêtes. Et si vous avez encore des questions, vous pouvez, si elles existent, visionner les réponses sur sa chaine YouTube.

Et si vous ne les trouviez pas, à porter de clic se trouvent ses concurrents. Alors, forcément (du moins, c’est ce que vous avez envie de croire), vous trouverez bien un jour LA réponse à VOTRE question sur YouTube, dans un livre ou un article de blog.

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La question d’une vie réussie

Vous pouvez donc, si vous le souhaitez, trouver un livre, un best-seller. Un remontant, des centaines de pages pour croire que tout est possible, et que si d’aucuns dont parvenus, partant de rien, à gravir les sommets, alors, vous aussi, vous le pouvez.

La réussite, la belle et grande réussite est là, à portée de main, pour qui veut bien la cueillir. C’est vrai, c’est une réalité qui ne doit être niée.

Et voilà bien la vraie question. Qu’est-ce que la réussite ? En toile de fond, qu’est-ce que le bonheur ? Ressemble-t-il à ces images que nous voyons partout dans les médias ? Internet, magazine, télévision, médias dits sociaux ? Où est-ce autre chose ?

Notre bonheur doit-il se conformer à ce que la “société” attend de nous ou doit-il être conforme à nos propres espérances. L’un n’empêche pas l’autre.

Pourtant, des millions d’histoires viennent à nous, d’hommes et de femmes ayant connu la célébrité, la gloire et l’argent, et qui au crépuscule de la vie, furent pris de vertige, d’angoisse sourde : à quoi ma vie aura-t-elle servi ? À qui aura-t-elle profité ? Qu’ai-je vraiment fait de bon ? Quel était le sens de tout cela ?

À l’instant de passer au-delà de la vie, n’est-il pas trop tard pour se poser la question ? Sans doute un peu…

Le temps des questions intérieures

Nous sommes nombreux donc à chercher à “mieux vivre” dans ce monde de fous. Mais que cherchons-nous ? Je crois que chacun a sa propre quête. Et je doute qu’il soit possible de la trouver dans les grandes messes, des vidéos ou même des livres.

Ces supports peuvent de très bons points d’entrées, ils peuvent nous apporter des pistes, des idées, parfois quelques réponses.

Et ce n’est pas suffisant. Pour trouver ce que nous cherchons, nous devons prendre le temps des questions. Malheureusement, chercher des réponses, voilà qui nous apparait bien long, bien pénible. Alors, nous remettons à plus tard. C’est alors que la douleur de l’esprit s’amplifie, rendant la chose encore plus pénible.

Il m’apparait qu’il est bien moins pénible de chercher la réponse, d’avoir la sensation d’avancer, plutôt que de rester là, avec sa douleur et ses questions en suspens. Libre à chacun…

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Écouter et comprendre l’intérieur

Que nous dit cette “douleur”, aussi relative soit-elle ? Elle nous demande de choisir. De choisir de prendre soin de nous, de chercher la réponse. Ce premier choix, c’est celui de reprendre le volant de votre vie.

Ce besoin n’est pas anodin, et peut survenir à n’importe quelle période de votre vie. Pour ma part, c’est arrivé lorsque j’étais adolescent, plongé au cœur des violents conflits entre mes parents.

J’ai eu besoin de trouver un sens à tout cela, d’accepter, de pardonner en mon intérieur, de me pardonner, de découvrir que je n’étais pas responsable, pour avancer, me distancier et trouver un espace de paix.

Depuis lors, j’ai passé du temps auprès de moi, en m’interrogeant régulièrement, sur mes envies, mes aspirations (qui changent avec l’âge, avec nos modes de vie, nos ressources). J’ai toujours cherché à être en joie, à être le plus aussi heureux de vivre que possible. Je n’ai pas toujours nagé dans le bonheur, j’ai connu des bas terribles, des doutes et des angoisses, et parfois encore aujourd’hui, le doute m’étreint.

Actions et reflexions

Thierry Marx dit que la solution est dans l’action, je crois sincèrement qu’avant l’action viennent la réflexion et le pourquoi de l’action, afin de pouvoir s’engager pleinement dans ce que nous décidons de faire.

Nous pensons toujours que le plus difficile est de faire un choix. En effet, choisir, c’est renoncer. Pour cela, il faut avoir foi en ses choix, foi en soi. Faire un choix n’est que le premier pas.

Rendre le choix aussi bon que possible, là se trouve la vérité de nos vies. Une fois le choix fait, si rien n’est fait, rien n’arrivera. Rien de bon. C’est ce que nous allons faire, en notre âme et conscience, du mieux que nous pouvons, qui va rendre ce choix valable, viable.

Renoncer au contrôle

Et malgré ces précautions, il se peut que nous échouions. En soi, l’échec n’est pas important. Vous vous êtes pleinement engagé sur cette voie, à l’heure de choisir, en fonction des informations détenues, des sentiments qui étaient les vôtres, ce choix était le meilleur.

Alors, vient une leçon essentielle de la vie. Le lâcher-prise, oublier le contrôle. Nous n’avons pas le contrôle sur notre environnement, sur les gens, la société, le monde. Des décisions prises ailleurs, hors de votre contrôle peuvent venir affecter de façon négative le parcours de votre existence. L’accepter est la meilleure des choses que nous puissions faire.

Dans acceptation, ne lisez pas renonciation. Lisez sagesse. Lisez économie d’énergie spirituelle. Et capacité à pouvoir rebondir ailleurs, autrement. Lutter contre toutes ces choses dont vous n’avez pas le contrôle est au mieux une perte de temps. Au pire, une vie qui risque de s’effondrer.

Le test de la balance

Est-il réellement utile et bénéfique de lutter contre quelque chose que vous ne pouvez pas modeler à votre guise ? Il est illusoire et terriblement dangereux de croire que vous auriez ce pouvoir.

Ce qui est, est. Cela existe. Autant l’accepter au plus vite afin de pouvoir rebondir et ne pas laisser les choses s’emparer de vous. Le contrôle que vous avez, c’est sur vous. Et rien d’autre. Pas même vos enfants, ou votre conjoint(e).

Vous n’avez pas même le contrôle de vos émotions, celles-ci surviennent tantôt ici, tantôt là. Vouloir contrôler vos émotions est une illusion. En revanche, vous pouvez comprendre les facteurs déclencheurs, et vous pouvez contrôler la réponse que vous allez apporter à cette émotion.

L’un de mes repères est une balance imaginaire dans laquelle je pose sur un plateau ce que je donne, et sur l’autre, ce que je reçois. Un déséquilibre léger n’est pas un souci. La vie n’est pas une science parfaite et exacte. Et si dans ce déséquilibre, je trouve mon bonheur, alors tout va bien.

Et si la balance vient à trop se déséquilibrer, il faut alors tenter de rétablir l’équilibre. Comme je le disais plus haut, nous n’avons pas le contrôle sur ce qui peut survenir. Je peux contrôler le fait de provoquer une discussion pour améliorer la situation. Et si malgré cela elle ne s’améliore pas, alors j’ai le choix. Rester, en connaissance de cause, accepter la situation (et peut-être pourrais-je y trouver quelque chose de bon), ou partir.

Être soi même, c’est s’ouvrir à soi-même

J’ai souvent pris le temps d’accepter pour voir ce qui pouvait arriver. Et souvent, je suis parti. Je ne suis ni fataliste, ni défaitiste. J’ai participé à de très beaux projets. Pour une personne sans aucun diplôme, c’est une réelle fierté. Parfois, je me suis trompé, par orgueil. J’ose croire que j’ai appris de cela.

J’ai tout à la fois écouté mon cœur et mon esprit. À l’âge de trente ans, j’ai su que je devais prendre le temps de me purifier. J’ai vécu longtemps dans la colère. Il était alors temps pour moi de me donner le temps de faire le chemin qui était le mien et que personne d’autre que moi ne pourrait faire. Simplement parce que c’est ma vie.

Pour savoir ce qui vraiment compte à vos yeux, avoir les yeux ouverts et la conscience éveillée me semble être important.

Sans cela, qu’allez-vous voir, qu’allez-vous comprendre ? Ce que les autres disent, attendent de vous ? Est-ce bien là le sens de votre vie, être conforme aux demandes des uns et des autres.

Si vous le faites en pleine conscience, en ayant la capacité de trouver votre bonheur dans cette posture, alors c’est parfait. Tel est votre bonheur, et nul n’a le droit de venir vous juger ou vous pousser à changer.

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Se détacher des peurs et être sûr de soi

Et si vous lisez ces lignes, alors, peut-être qu’au fond de vous s’exprime une petite voix dont vous n’arrivez pas encore à entendre clairement les mots. Peut-être devriez-vous vous rapprocher un peu d’elle, sans avoir peur.

D’ailleurs, la peur, tiens. Peur de quoi ? D’être jugé par les autres ? De perdre “leur amour” ? Mais ces autres, qui vous poussent à être ce qu’ils attendent de vous, est-ce bien vous qu’ils aiment ou est-ce cette personne qui se conforme à leurs demandes ? Vous aiment-ils pour vous, ou parce qu’il est agréable d’avoir près de soi une personne que l’on domine pour se rassurer ?

La question est piquante n’est-ce pas ? Peut-être êtes-vous conscient de la situation et que vous l’acceptez par peur de perdre cet “amour” ?

Peut-être trouvez-vous la situation confortable. En ayant ainsi le confort (très relatif) de na pas chercher qui vous êtes, vous laissez un tiers vous dicter votre conduite, et vous pouvez alors ainsi vous sentir aimé.

Tout ceci pour quoi au fond ? D’une part, il est important de se connaître soi-même afin de prendre le recul utile (vital ?) sur ce que les autres pensent de nous et sur la façon dont ils nous jugent.

Il est important de lâcher la main du passé, pour vivre pleinement dans le moment présent, pour ne plus courir après un éventuel futur qui vous sauvera des affres du passé.

Il est important de s’accepter avec ce qui nous fait, tant nos qualités que nos défauts. Rien ni personne n’est parfait en ce monde, ce sont nos défauts qui nous différencient.

Il est important de connaitre ses valeurs, ses espoirs, ses attentes, pour se détacher de la pression sociale, de la pression du marketing, de la « société ». À part à vivre dans une tribu reculée, loin de tout, vous ne pourrez pas vivre “en dehors du système”, ceci est une phrase marketing.

Et vivre dans le système, en étant conscient, ce n’est pas une honte. Vous pouvez vivre dans le système, en ayant conscience de ce qu’il est, en ayant conscience de ses bienfaits, de ses méfaits, et de vous en protéger, parce que vous aurez su construire un socle solide, basé sur vos valeurs, vos attentes, vos espoirs. Pas sur celles des autres.

C’est là tout l’enjeu du développement personnel, se construire, ou se reconstruire, en s’acceptant, lentement, pas à pas, dans le calme et la sérénité, pour être soi, détaché des jugements des autres et sur les autres. Détaché des jugements durs que nous portons sur nous même, pour nous accepter. Pour « Être », tout simplement.

Que retenir pour être soi même ?

  • Être sûr de soi, c’est être soi et inversement
  • Être demande à savoir qui nous sommes
  • Accepter, ce n’est pas se résigner
  • Choisir est notre pouvoir
  • Un choix deviendra bon par nos actions
  • Nous avons toujours le choix de l’attitude à adopter face aux évènements
  • Lire : Eckhart Tolle – Le pourvoir du moment présent