Comment croire en soi

Vaguement croire que vous pouvez y arriver est une chose. Y croire vraiment en est une toute autre ! A votre avis, laquelle des deux va vous aider à atteindre vos objectifs ?



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Et tant vouloir y croire

Je vais finir par y arriver, un jour, je vais y arriver. J’aimerais bien y arriver, j’aimerais trouver ma place. Voilà des phrases que nous pouvons entendre dans la bouche des uns et des autres.

Ce sont aussi des phrases que vous pourriez être amenées à dire ou à penser. Peut-on y arriver avec cela ? Non. Regardons pourquoi, et, en tant qu’autodidactes de la réussite, apprenons à vraiment réussir.

Croyez en vos rêves et ils se réaliseront peut-être. Croyez en vous et ils se réaliseront sûrement

Martin Luther King

Sans y croire vraiment

Ces petites phrases cachent souvent quelque chose. Quoi ? Un parcours difficile, une âme abimée, une âme craintive, une âme marquée au fer rouge ce qui enclenche la peur de réussir.

Ces petites phrases cachent donc la peur, la honte, une croyance souvent tenace de ne pas être digne. Digne de l’amour parental, digne de la réussite.

Quand un enfant vit avec cette sensation de ne pas avoir réussi à être aimé de ses parents, il avance avec cette illusion que le sol ne fait que se dérober sous chacun de ses pas, avec ce sentiment persistant de culpabilité.

Alors, il n’ose pas croire qu’un jour il puisse vraiment réussir. Il se croit intimement voué à l’échec, car il a échoué sur ce qui est, selon lui, la base même de l’existence de l’être humain : être aimé de ses parents.

Cela peut sembler terriblement simpliste et odieusement philosophie de comptoir comme approche. Pourtant, tout part bien là. Et ceci restera le noyau du système de croyances que l’individu va construire tout autour, renforcé par l’absence de trace d’amour et/ou d’affection de l’un ou des deux parents.

Comment apprendre à croire en soi

Pour avoir accompagné des dizaines et des dizaines de personnes, pour les avoir attentivement écoutés, oui, tout part de là, et toutes les croyances gravitent autour de ce noyau, de ce soleil qui ne réchauffe pas, mais qui glace et qui fige l’âme.

Toutefois, il est une première à chose à dire : l’enfant n’est en rien responsable du manque d’affection. Les parents lui font croire le contraire. Par exemple, tu n’as pas de bonnes de notes, tu es donc indigne d’amour.

En réalité, ce sont bien les parents qui sont déficients à aimer. Ils ne font que renvoyer la responsabilité de leur déficience sur l’enfant, car il est bien plus facile d’incriminer autrui, à plus forte raison, son enfant, et de lui inculquer que c’est lui qui n’est pas digne.

Les étapes du deuil du passé

L’individu qui va s’en sortir et se réaliser passera toujours par le cycle du deuil. Il y a le choc et le déni, la douleur et la culpabilité, la colère, le marchandage, la dépression, l’acceptation et ensuite peut commencer la reconstruction.

Combien de temps cela prend ? Tout dépend de l’individu. Beaucoup, comme moi, vont passer un temps dans la culpabilité, la colère et la dépression. Certains vont même y rester toute leur vie, parce qu’ils ne peuvent croire à la reconstruction, ils ne peuvent se voir réussir et se sabotent.

Les étapes du cycle du deuil ne sont pas figées dans le marbre. On peut les vivre dans le désordre, on peut sauter quelques étapes. Le bout du tunnel vient, dans tous les cas, quand l’acception pointe le bout de son nez.

Accepter n’est en rien se résigner

Beaucoup de gens confondent l’acceptation et la résignation. Il est vrai qu’au premier regard, les deux semblent se ressembler. Pourtant, s’il existe deux mots, ce n’est pas un hasard.

Dans la résignation, l’individu peut trouver une sorte d’acception. Et celle-ci est vue comme une fatalité, comme une fin, un abandon, un renoncement. La résignation ne déclenche aucune envie de rebond, de meilleur et de mieux. Elle enferme son hôte dans une lente passivité et une descente vers l’abîme.

L’acceptation porte en elle les germes de la reconstruction, de l’envie, du désir d’un meilleur. Oui, ce qui est arrivé est arrivé, les faits sont là, et l’acceptation permet à l’individu d’en tirer tout ce qu’il peut pour se remettre en chemin et avancer avec l’envie de vivre.

Envie d’y croire ou y croire vraiment ?

Alors, pour en revenir à ces petites phrases dont je parlais en introduction, se dire que l’on va y arriver un jour, avec un ton bien peu décidé, c’est bien plus chercher à y croire que d’y croire vraiment.

L’esprit n’est pas totalement tourné vers l’objectif, car il a du mal à croire que celui soit pleinement réalisable. Il ne voit que des difficultés et se demande comment dépasser tous ces impossibles.

Celui qui y croit vraiment est totalement habité par l’objectif, et même si parfois il peut douter, il se reprend vite et se donne les moyens, il voit les opportunités, ne s’impatiente pas, il avance.

Comment croire en soi ?

Quand le premier doute régulièrement et se dit parfois que c’est possible, l’autre se dit chaque jour que c’est possible et doute parfois.

Deux façons d’envisager les choses, deux façons de vivre qui ont un impact direct sur les comportements quotidiens, comportements qui ont eux-mêmes un énorme impact sur le chemin vers la réussite ou l’échec.

Chacun est libre de ses choix, et responsable de ceux-ci. Et si le passé pèse de tout son poids, il n’est pas non plus celui qui doit décider pour vous, sauf si vous souhaitez le laisser faire.

Cela peut sembler brutal ou moralisateur, pour l’avoir vécu, lire ou entendre de telles choses, c’est agaçant, on à la sensation d’être niés dans notre douleur.

Ce que j’ai mis du temps à comprendre, c’est que la reconnaissance de la douleur ne construit rien. Elle peut apaiser le passé, un peu, mais elle n’aide en rien à construire. Et le plus important reste bien de construire en laissant le passé à sa place.

C’est difficile ? Oui, ça l’est. Pour autant, il est tout aussi difficile de revivre encore et encore les peurs et les douleurs, et de s’apercevoir que l’on ne construit pas grand-chose, comme si tout se répétait encore et encore.

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