Le truc qui te ronge
T’as déjà eu ce moment où, malgré toutes tes réussites, t’as l’impression d’être un imposteur ? Que tout ce que tu fais, c’est du vent, et qu’un jour tout le monde va capter que t’es pas à ta place ?
Voilà, c’est ça, mon pote, ce petit démon qui te murmure que t’as rien à faire là, que t’as eu de la chance. Il est bien plus sournois que ce que tu crois.
Mais, au fond, le vrai problème, c’est pas de douter de soi. Non, le truc, c’est que t’as pas encore trouvé ton Why. Ce pourquoi profond qui donne du sens à ce que tu fais. Alors, prêt à faire taire ce démon une bonne fois pour toutes ?
Un problème de direction, pas de confiance
On te l’a sûrement déjà dit : « T’as juste un problème de confiance en toi, tu devrais croire en tes compétences ». Franchement, on peut te répéter ça autant de fois que tu veux, ça va rien changer. Ton vrai souci, c’est pas de savoir si t’es à la hauteur.
Le problème, c’est que tu sais même pas pourquoi t’es là, pourquoi tu fais ce que tu fais. T’as pas trouvé ton Why. Tant que tu continues sans boussole, le doute sera toujours là.
Ce foutu truc, c’est pas juste une crise d’estime de soi. C’est ton cerveau qui crie à l’aide, parce que t’as perdu le cap. C’est pas ton boulot ou tes performances que tu remets en question, c’est le sens même de ce que tu fais.
Une fois que t’as mis la main sur ton Why, crois-moi, t’arrêtes de te comparer aux autres. Parce que t’as enfin une raison d’être là, une direction claire. Et c’est ça qui te rend inébranlable, même quand ça tangue.
T’as peur de tes réussites ou de tes échecs ?
Tu penses que c’est juste toi qui te sous-estimes, que tu t’empêches de reconnaître tes victoires ? Mais la vérité, c’est que ton problème vient d’ailleurs : t’as jamais digéré tes échecs.
Toutes ces fois où t’as foiré, ça te colle encore à la peau. T’as jamais pris le temps de les affronter, et ça te bouffe de l’intérieur.
La vraie question, c’est pas si t’es capable de réussir. C’est de savoir si t’es prêt à accepter ce que t’as raté, à en tirer les leçons.
Le Why t’aide à regarder ces échecs en face, à comprendre pourquoi t’as trébuché et comment ça peut te faire avancer.
Tes erreurs ne sont pas là pour te plomber, elles sont des indicateurs de ce qui manque. Et ce qui manque, souvent, c’est un vrai sens, un vrai cap.
Le syndrome de l’imposteur : une faiblesse ou un atout ?
Tout le monde te dit que le syndrome de l’imposteur est une mauvaise chose, un truc à éradiquer à tout prix. Mais si je te disais que ça peut aussi être une force ? Oui, cette petite voix qui te dit que t’es pas à la hauteur, elle peut être ton meilleur moteur.
Quand tu te sens imposteur, c’est l’occasion de te poser les bonnes questions. Plutôt que de fuir ce doute, utilise-le pour creuser plus profondément en toi. Ça peut te pousser à faire des choix plus réfléchis, à remettre en question ce que tu fais vraiment là. Ca peut pousser une personne à vraiment incarner ses valeurs.
Ce malaise, c’est peut-être le signal que t’as besoin de réaligner tes actions avec ton Why. Au lieu de le voir comme une faiblesse, fais-en une opportunité pour grandir.
Un blocage mental ou un signal d’alarme ?
Justement… On te dit souvent que le syndrome de l’imposteur est un simple bug dans ta tête, une construction mentale que tu peux démonter à coups de techniques et de mantras motivants.
Mais attends… t’es pas juste coincé dans une boucle de pensées négatives. Non, c’est bien plus profond que ça.
Ce que tu ressens, c’est pas un blocage à éliminer, c’est un putain de signal d’alarme ! Ton cerveau t’avertit que quelque chose cloche, que tu dérives sans savoir où tu vas.
Ce qui te manque ? Une direction claire. Et cette direction, c’est ton Why. Le jour où tu mets la main dessus, ce syndrome, il disparaît. Parce que tu sais enfin pourquoi tu te lèves le matin, pourquoi t’es sur ce chemin-là et pas un autre.
A toi de jour camarade !