Généraliser, omettre et supprimer : 3 attitudes pour se planter

Voici 3 erreurs qui peuvent vous plonger dans une prison sans issue aucune, et comment vous éviter ce purgatoire inutile.

Pourquoi est-ce que vous passez votre temps à vous dénigrer ? Quel est l’intérêt ? À quoi cela vous sert-il ? Est-ce utile ou alors, et c’est bien là le drame, vous pensez que vous êtes lucide, vous pensez être vraiment vous même ? Le jugement sur soi, ou comment se tirer une balle dans la tête et vouloir avancer malgré tout.

Comment trois petits mots peuvent plonger dans le désarrois

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Ces derniers jours, je discute beaucoup avec un ami qui est dans une situation sociale et financière délicate. Lorsque je parle avec lui, sous bien des aspects, je me vois moi il y plus de quinze ans.

Dans tout ce que mon ami dit de lui, il n’y a pas une once, un début, un bout de quelque chose de positif. Et quand je lui demande pourquoi il se voit aussi sombrement, aussi durement, savez-vous ce qu’il me répond ? « Je suis lucide sur moi-même ».

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Lucide ? Lucide… LUCIDE ??? Vraiment ? Non, mais, sérieusement ? Lucide ? Si parler de soi en se défonçant la race, c’est lucide, alors, j’ai raté un truc.

Lucide, la définition

Conscient. Qui perçoit, comprend, exprime les choses avec clarté, perspicacité.
Alors, de prime abord, une personne qui vient d’enchainer les conneries au point de se retrouver dans une situation peu enviable et qui est capable d’exprimer la chose, nous pourrions la penser lucide.

Sauf que mon ami, quand il parle de lui, lucide, il ne l’est pas. Mais alors, pas du tout.

Dans son récit de lui-même, de ce qu’il est, de ce qu’il croit être, mon ami tombe en plein dans les trois erreurs qui faussent sa carte. Quand je parle de carte, je parle ici de la carte au sens de la PNL (la carte n’est pas le territoire).

Généraliser, omettre et supprimer

En premier lieu, mon ami généralise un fait à tout son être. J’ai fait une connerie, je suis donc la connerie.

En second lieu, il omet le contexte et l’enchainement des circonstances l’ayant conduit à cette connerie.

Enfin, dans ce qu’il croit être un « accès puissant de lucidité », il supprime tout ce qu’il a fait de bon dans son existence, ceci afin de faire coller sa vision généraliste à ce qu’il est.

Comment l’abus de langage abuse votre esprit

Avec ça ! Réussir à rebondir et à construire une vie nouvelle, bon courage. Parce que vouloir s’en sortir alors que nous entretenons une telle image de ce que nous sommes, ce n’est plus une course à handicap, ce n’est plus de la lucidité, c’est une imbécilité pure et simple.

Ce qui est terrible avec une telle vision, c’est qu’elle nous prive de tout choix. Il est impossible de s’en sortir, il n’existe plus d’issue possible. La sentence est sans appel aucun.

Prenons deux phrases que chacun de nous peut ou à pu prononcer à un moment de son existence.

  • Je suis con
  • J’ai fait une connerie

Nous pourrions croire que ces deux phrases racontent la même chose. Et je l’ai longtemps cru. En réalité, l’une nous offre une issue, un choix, une possibilité de progression quand l’autre nous enferme totalement et nous prive de choix.

Le poids terrible d’une phrase mal formulée

Je suis con. Point, fin de l’histoire. C’est une généralisation. En toutes circonstances, en tous lieux, à tout instant, je suis con.

J’ai fait une connerie. À un moment donné, dans un contexte précis, j’ai fait une connerie.

Voyez-vous la différence entre ces deux phrases ? Voyez vous comme l’une vous peut vous aider à comprendre, analyser, et progresser et comment l’autre vous enferme dans un schéma qui n’aura de cesse de se répéter ?

Je suis con. Quoi que je fasse, quoi que je tente, quoique je puisse pense, je suis con. Un fait est devenu une vérité généralisée, et cette vérité va devenir une croyance qui va s’ancrer dans la tête et les pensées de la personne. C’est un virus de la pensée (ou une croyance limitante si vous préférez).

Et voilà comment nait un piège dont une personne va mettre des années à se sortir. Voilà comment une personne peut perdre des années de vie, des années de plaisir, et s’imposer une souffrance inutile.

Prenons un autre exemple

  • Je n’y arrive jamais !
  • Je n’arrive pas à écrire un article pour mon blog

Là encore, nous avons une généralisation qui va perturber la personne dans toutes les dimensions de son être, de sa vie, alors que l’autre cible un problème précis lui laissant l’opportunité de réussir d’autres choses dans d’autres domaines.

Pourquoi généraliser, omettre et supprimer ?

Ces trois mécanismes sont utiles à l’être humain. Ils lui permettent de ramener le monde à une dimension plus humaine et qui lui permet de mieux l’assimiler. Il sent plus capable de comprendre la complexité du monde qui l’entoure.

Seulement, s’il n’y prend garde alors qu’il parle de lui, l’humain peut vite en arriver à formuler des jugements très durs à son endroit. Et ces jugements sont de véritables prisons dont il est difficile de retrouver la porte de sortie.

Comment se sortir du piège ?

Pour en revenir à mon ami, depuis quelques jours, nous avons un grand nombre de conversations tous les deux. Je ne cherche pas à lui dire ou lui faire comprendre qu’il a tort. Ce serait une erreur, pour la simple et bonne raison que plus vous dites à une personne qu’elle peut se tromper, plus elle va chercher des éléments qui vont renforcer sa croyance.

Alors, si je dis à mon ami qu’il n’est pas une mauvaise personne, il va aller chercher tout ce qui montre qu’il est bien une personne sombre et indigne. Et c’est bien là tout ce que je ne veux pas. Ni pur lui, ni pour moi.

Étant mon ami, je connais un peu son histoire, et je sais ce qu’il a pu faire de bon par le passé. De bon pour lui ou pour les autres, comme son fils par exemple.

Alors, l’idée est de l’amener à parler de ces évènements. Ce n’est pas moi qui lui dis ce qu’il a fait, je le conduis vers cette discussion, et je le laisse parler. Et une fois cela fait, je lui demande simplement si cette action était bonne ou mauvaise.

Découper le monstre

Ainsi, je lui offre un choix qu’il avait supprimé de sa carte, je l’aide pour qu’il se rende le choix de voir des choses qu’il n’était plus en capacité de voir. Une fois qu’il peut voir qu’il n’est pas que sombre, alors il peut commencer à cheminer sur un chemin qui ira peu à peu en s’éclairant pour en finir avec cette vision restrictive qu’il avait de lui-même.

Je ne ni en rien ses mauvaises actions ou ses erreurs. À ce stade de la discussion, l’idée est de lui faire passer l’idée qu’il ne peut se réduire à des faits qui ne seraient qu’à charge. En étant plus conscient du bon et du mauvais en lui, il sera alors plus en capacité de comprendre les raisons qui l’ont poussée à mal agir.

Ce que nous faisons, c’est de diviser le problème en sous-problèmes pour les traiter un par un. Et le fait de réussir à traiter un problème donne l’élan et le courage pour en traiter un second, puis un troisième, et ainsi de suite.

Passons à table pour finir

Prenons une métaphore un peu légère pour finir ce billet. Lorsque l’on vous apporte un plat à déguster, vous ne vous le fourrez pas dans le bec d’un coup d’un seul, vous risqueriez de mourir étouffé.

Vous allez le déguster bouchée après bouchée. À votre rythme. Et bien voilà, régler un gros problème, entreprendre, c’est pareil : bouchée après bouchée.

Alors, bon appétit !  

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Crédit photos et image : Freepik / Unsplash / Wonder AI

A propos de l'auteur

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