Félicitations, camarade ! Tu es de nouveau célibataire !
Quoi ? Comment ça, ce n’est pas une bonne nouvelle pour toi ? Bah mince alors, j’étais pourtant persuadé que tu ne voulais pas prolonger encore et encore cette interminable série de compromis, de routines et d’habitudes qui te plombent au lieu de te dynamiser. Va comprendre.
Bref, tu as besoin de te reconstruire après tout ce temps passé en couple ? Rassure-toi, c’est possible. Écoute ce que j’ai à te dire.
Tu vois, moi aussi, j’ai été dans la merde. Une belle merde ! J’ai connu deux histoires de couples, deux relations toxiques où je me suis dilué, perdu.
J’étais peut-être un peu comme toi, embrumé dans l’idéologie du « nous » à tel point que j’en ai perdu le « je ». Je te comprends, camarade.
Le regard en arrière n’a jamais fait avancer
La première étape pour se reconstruire, c’est d’arrêter de regarder en arrière. Ouais, je te vois, les yeux dans le rétroviseur, à te demander ce qui aurait pu être fait différemment. Laisse-moi te dire quelque chose : le regard en arrière n’a jamais fait avancer personne.
C’est ta vie et tu en es l’unique maître. Il est temps de te rappeler de ça. Il est temps d’analyser tes sentiments, de comprendre tes erreurs et de pardonner, pas pour eux, mais pour toi.
Laisse tomber le masque
C’est dingue, hein, le nombre de masques qu’on peut porter dans une vie ? Le partenaire aimant, le parent dévoué, le professionnel motivé. Chacun de ces rôles a ses propres responsabilités, ses propres attentes et, à force de changer de masque à longueur de journée, on oublie parfois qui on est réellement.
Alors retire ce masque, camarade. Redécouvre qui tu es en dehors de ces rôles. Après tout, tu n’es pas juste un ex-partenaire, tu es toi. Tu as tes passions, tes rêves, tes désirs. Il est temps de les explorer à nouveau, et de les embrasser pleinement.
T’avais déjà été là avant d’entrer en couple, non ? Alors pourquoi pas maintenant ? Je sais que je peux parler d’expérience. Malgré une enfance brutale et des années d’auto-sabotage, j’ai réussi à me redresser, à me retrouver.
Te dire que ça a été facile serait un mensonge, mais te dire que ça en vaut la peine serait la vérité. Rappelle-toi de ce que tu aimes, de ce que tu désires, de ce que tu es. Il est temps de te retrouver.
Pour plus d’information sur comment retrouver ton « je », je te recommande de consulter mon article au sujet du ‘Pourquoi‘. C’est un excellent point de départ pour entamer ce voyage de redécouverte.
Ne laisse pas le passé jeter son ombre sur ton avenir, mon ami. Rapelle-toi, le futur est éblouissant pour ceux qui choisissent de voir la lumière. Alors oui, la rupture fait mal.
Mais quand tu apprends à voir la douleur comme un processus plutôt que comme une destination, tu réaliseras qu’elle peut aussi être une source d’éveil, de compréhension et finalement, de croissance.
Un nouveau départ
Une rupture, il faut donc du temps pour la digérer. Et dans ce laps de temps, tu peux être tenté de revenir en arrière, est-ce une bonne idée ?
Je ne crois pas. Je pense qu’il faut avancer et laisser le passé là où il est. Mais si tu veux récupérer ton ex, c’est ici.
Sinon, go ! Remet toi en mouvement, en marche, avance.
Oui, ça va être difficile, les coups fils, les sextos, les diners, les nuits câlines, tout ça, c’est terminé, pour le moment.
Parce que tout ça t’attend, plus loin. Dans quelque temps, tout ça va revenir.
Et puis, faut pas se mentir, si c’est fini, y’a forcément une raison. Et souvent, une bonne raison.
Tu peux, tu dois, prendre ton temps pour comprendre ce que tu n’as pas bien fait, car tu dois aussi avoir tes torts.
Et cette compréhension te sera utile pour la suite. C’est aussi à cela que servent les ruptures. À se comprendre, à devenir une meilleure personne, à changer, à évoluer.
Ce n’est pas LA fin. C’est une fin, comme la vie nous en réserve tant. Cette fin, c’est le début d’autre chose, que veux tu commencer maintenant ?
En conclusion
Tu t’es retrouvé dans une sacrée merde, mais c’est là que tu commences vraiment à vivre, mec ! Tu as mis le doigt sur ce qui n’allait pas, et ça c’est déjà une sacrée victoire.
Ne cesse pas d’analyser, de comprendre ce qui a mal tourné, parce que oui, c’est pénible, mais c’est de cette manière que tu vais grandir et apprendre à ne pas commettre les mêmes conneries !
C’est à partir de maintenant que tu te libères de ce poids, bordel ! Tu as tout ce qu’il faut en toi pour avancer, pour gérer ton merdier. Alors arrête de pleurer et bouge-toi le cul, parce que tu n’as pas fini de vivre ! Allez, c’est l’heure de te reconstruire.
Pourquoi ne pas profiter de cette situation pour mettre tes valeurs à plat et définir ton « pourquoi », mec ? Connaitre tes valeurs et ton why, ça va te donner une sacrée motivation, une raison valable de te bouger le cul chaque matin.
Oh, voilà donc une nouvelle victime de l’amour!
Eh bien, camarade, j’ai une excellente nouvelle pour toi : tu es enfin libre ! Libre de te réduire à une existence misérable, à te morfondre sur ton canapé en dévorant un pot de glace après le prochain. Surtout, continue à ignorer tout le potentiel qui se cache en toi, continue à te perdre dans ce labyrinthe de souffrance. Après tout, qui suis-je pour te recommander une autre voie ?
Le plaisir du masochisme
C’est bien plus confortable de s’accabler, n’est-ce pas ? J’ai été là, camarade. J’ai surmonté une mère destructrice, subi l’humiliation, la violence, l’isolement. J’ai griffé le sol de l’abandon, goûté à l’agonie, meurtri par des infarctus, pas une mais DEUX fois.
Alors oui, je connais cette douce mélodie du masochisme. Choisir de rester dans la douleur, de se noyer dans le désespoir et de fuir la responsabilité… C’est tentant. Mais permets-moi de te poser une question : est-ce vraiment la façon dont tu veux vivre ta vie ?
Mais évidemment…
Tu peux rester enchaîné à ta propre tragédie, jouer les martyrs, te complaire dans tes lamentations. Tu pourrais aussi, par contre, décider de te prendre en main, de visionner ton passé comme une source de leçons et non de regrets.
Il est facile de se cacher derrière le « si seulement ». Si seulement tu avais fait ceci, si seulement tu avais dit cela… Mais sérieusement, à quoi bon ? Tout ce que ça fait, c’est te maintenir prisonnier de ton passé. A quoi ça sert de jouer au chroniqueur de ton malheur ? Au lieu de cela, tu pourrais utiliser ton énergie pour répondre à la seule question qui compte : comment peux-tu rendre ton futur meilleur ?
Ne sois pas un lâche…
L’auto-apitoiement est une maladie contagieuse et tu n’es qu’à un pas de devenir son prochain hôte. Bien sûr, c’est plus facile de sombrer dans la victimisation, de rejeter tout sur ton ex. Mais la vérité, c’est que tu es aussi responsable de ce chaos.
Alors, arrête de fuir et fais face à la réalité. Fonce vers la douleur, vers l’incertitude, vers l’inconfort. Apprends à te connaître de nouveau, à apprécier ta propre compagnie, à poser les fondations d’une nouvelle vie.
Je ne dis pas que ce sera facile. Crois-moi, je sais ce que c’est. Mais si tu suis cette voie, tu pourras enfin arrêter de survivre et commencer à VIVRE.
Mets fin à ce cycle d’auto-sabotage, arrête de construire pour tout anéantir ensuite. Tu peux choisir de te redresser, de libérer ton existence des chaînes du passé. Commence par cliquer ici.
