Comprendre le passif-agressif : Signes et solutions

Découvre comment identifier et désarmer le comportement passif-agressif qui peut pourrir ta vie. Tu vas apprendre à reconnaître les signaux et à protéger ta santé mentale
portrait du passif agressif

Eh oh ! On va se le dire franchement : le passif-agressif, c’est le type qui se camoufle en soldat de la paix, mais en vrai, il mène une guerre de résistance indirecte contre toute forme d’autorité

C’est comme si, depuis la Seconde Guerre mondiale, on avait pas compris que la manipulation, même cachée, ça reste de l’agression

Ces gens-là, sous couvert d’aide ou de thérapie, ils pensent qu’ils se font discrets, mais en fait, ils balancent leurs petites piques avec toute l’indifférence du monde. Tu côtoies peut-être un de ces spécimens sans t’en rendre compte. 

Identifie-les, ça te sauvera du temps et t’évitera des relations toxiques. Allez, ouvrons l’oeil, et apprenons à reconnaître ces attitudes sournoises pour mieux les gérer. C’est pas juste une question de sentiment – c’est une réalité, un trouble du caractère qu’on doit prendre en compte pour protéger notre entourage. 

Et si t’as besoin d’un coup de main pour gérer cette petite guerre, vise plutôt le conseil d’un pro, genre psychologue ou psychiatre, et rappelle-toi que t’es pas seul face à ce type de relationnel pourri. Bon, déjà, la lecture de cet article va t’éclairer sur ce type de personnage. 

C’est quoi un « Passif Agressif »

Le terme « passif-agressif » décrit un style de communication et de comportement toxique où une personne exprime son hostilité de manière subtile plutôt qu’ouverte.

T’as déjà rencontré quelqu’un qui te sourit tout en te plantant un poignard dans le dos ? Ou qui sabote les efforts collectifs sans avoir l’air d’y toucher ? Voilà, tu vois de qui on parle.

Ce sont des experts en guérilla psychologique. Ils évitent le conflit direct, mais leur agressivité est bien réelle, soigneusement camouflée sous des sourires de façade ou des actions passives.

Tu sais quoi ? C’est vicieux. Ce genre de comportement peut te ronger de l’intérieur parce que tu te demandes constamment si le problème vient de toi ou de l’autre.

Mais voilà l’éclaircie dans ce ciel plombé : une fois que tu identifies cette tactique, tu as déjà fait un pas vers ta propre libération. Ouvre les yeux, capte les signaux, et ne laisse personne jouer avec ta santé mentale.

Comment on devient Passif Agressif

Devenir passif-agressif, ce n’est pas comme choper un rhume. Ce n’est pas quelque chose qui t’arrive du jour au lendemain.

C’est souvent le résultat d’un cheminement complexe qui s’ancre profondément dans l’histoire personnelle.

En gros, tu as vu, subi, ou même intégré que l’agressivité ouverte n’était pas le bon choix.

Pourquoi ? Peut-être parce que tes parents t’ont toujours dit de te taire et sourire, ou parce que les conflits dans ta famille étaient si destructeurs que tu as choisi la voie du milieu : être agressif sans en avoir l’air.

C’est aussi parfois un mécanisme de survie, appris dès l’enfance.

Tu n’as pas été autorisé à exprimer ouvertement ta colère, tes frustrations, alors tu as trouvé une autre voie. Plus sournoise, certes, mais aussi plus sûre pour ton moi d’alors.

Mais voilà, tu n’es plus cet enfant, cet adolescent. Tu es un adulte avec des choix. Tu n’as pas besoin de ce bouclier déformé.

Oui, c’est difficile de changer, de s’affronter à soi-même.

C’est un miroir qu’on évite souvent de regarder parce qu’il nous montre des vérités qui dérangent.

Mais crois-moi, c’est nécessaire. Parce que ce comportement, bien qu’il ait pu te servir, est un poison pour tes relations et pour ta propre estime.

Pourquoi rester dans ce schéma

Bon, d’abord, soyons clairs : ce n’est généralement pas une stratégie mûrement réfléchie.

C’est plutôt un mécanisme de défense tordu, hérité de blessures passées ou de dynamiques familiales bancales.

Alors, qu’y gagnent-ils ? Du contrôle, pardi ! Sans avoir à affronter le feu des projecteurs du conflit.

Ils évitent la confrontation, minimisent leur responsabilité et maintiennent les autres dans un état d’incertitude, ce qui leur confère un certain pouvoir.

C’est un peu comme un sniper émotionnel, tapi dans l’ombre.

Et puis, il y a le bénéfice de jouer la victime. Ô, qu’il est doux de se plaindre sans jamais être l’agresseur !

Cela leur permet de garder une image positive d’eux-mêmes, tout en semant le chaos autour.

Mais n’oublions pas, c’est une stratégie perdant-perdant. Parce que même s’ils croient tirer les ficelles, ils restent prisonniers de ce schéma.

Et toi, maintenant que tu le sais, tu peux couper les cordes de la marionnette. Alors, avance. Ne les laisse pas te tirer vers le bas. Le changement, c’est maintenant et c’est en toi.

Les petites agressions

Tu veux un florilège des petites perles de la passivité agressive ? Allons-y.

  1. « C’est pas grave, vraiment » : En général, c’est très grave, mais ils ne veulent pas te le dire.
  2. « Si ça te rend heureux… » : Traduction : « Ça ne me rend pas heureux, mais je ne vais pas le dire franchement. »
  3. « Je disais juste… » : C’est leur façon de minimiser leurs commentaires tranchants.
  4. « Comme tu veux » : Ne te méprends pas, ça veut souvent dire « Ce n’est pas ce que je veux, mais vas-y, écrase-moi. »
  5. « Je ne suis pas fâché » : Ah, celle-là, c’est la classique. Ils sont super fâchés, mais ils ne veulent pas l’admettre.
  6. « Bon travail pour un débutant » : Ah, le compliment empoisonné !
  7. « Je suppose que je pourrais faire ça, mais… » : Ils vont le faire, mais ils veulent que tu saches qu’ils ne sont pas contents.
  8. « Tu fais toujours ce que tu veux, de toute façon » : Une autre façon de dire « Je ne suis pas d’accord, mais je ne vais pas l’exprimer ouvertement. »
  9. « Excuse-moi, je ne voulais pas te déranger » : Alors qu’ils savent pertinemment qu’ils dérangent.
  10. « Oh, tu es là ? Je ne t’avais pas vu » : Bien sûr qu’ils t’ont vu. Ils veulent juste te faire sentir invisible.

Tu vois, ce sont souvent des phrases qui, sorties de leur contexte, paraissent innocentes.

Mais l’intention derrière est tout sauf innocente.

C’est comme un coup de poignard déguisé en caresse.

Voyons désormais comment ne plus tomber dans le piège.

Dialoguer avec un passif agressif

Donc, parler avec un passif agressif, c’est un peu comme marcher dans un champ de mines.

Et ne t’inquiète pas, on peut apprendre à désamorcer les bombes.

  1. Reste calme : Ton premier instinct sera peut-être de réagir avec colère ou frustration. Mauvaise idée. Tu jouerais leur jeu. Prends une grande respiration et reste zen.
  2. Sois précis dans tes questions : Plutôt que de dire « Est-ce que tout va bien ? », qui leur donne une porte de sortie, demande « Pourquoi as-tu fait ça ? ». Cible l’action, pas l’émotion.
  3. Ne tombe pas dans le piège de la culpabilisation : Si on te dit « Tu es trop sensible », tu pourrais répondre « Je ne suis pas trop sensible, mais j’aimerais comprendre pourquoi tu dis ça ».
  4. Affirme-toi, sans agressivité : « Quand tu agis de cette façon, ça me donne l’impression que tu n’es pas content de quelque chose. Est-ce le cas ? »
  5. Mets en lumière le comportement : Souvent, les personnes passif-agressives n’aiment pas être démasquées. Un « Je sens une certaine tension, tu veux en parler ? » peut être assez efficace.
  6. Établis des limites claires : « Si tu continues à me parler/à agir de cette manière, je serai obligé de prendre mes distances ».
  7. Choisis tes batailles : Parfois, le mieux est de ne pas engager le combat. Si ça ne vaut pas la peine, ignore et avance.
  8. Consulte les autres: Si tu sens que tu es manipulé, consulte des amis, de la famille ou des collègues pour avoir un autre point de vue. Cela te permettra de voir si tu es le seul à te sentir ainsi ou si c’est un comportement généralisé.

Jeu de rôles

Alors, imaginons que tu travailles sur un projet avec un collègue nommé Alex, qui a tendance à être passif-agressif.

La deadline approche et tu remarques qu’Alex n’a pas encore terminé sa partie.

Voilà comment pourrait se dérouler la conversation :

Toi : Hey, Alex, on doit rendre ce projet vendredi. Comment ça avance de ton côté ?

Alex : Ah, tu sais, j’ai été très occupé. Mais je suppose que si je ne le fais pas, quelqu’un d’autre le fera, non ?

Toi : Ce n’est pas vraiment le problème, Alex. On a tous des responsabilités dans ce projet.

Alex : Ouais, ouais. Mais de toute façon, je doute que ma contribution fasse une grande différence.

Toi : (Restant calme) Ce n’est pas une question de faire une « grande différence ». On a chacun notre rôle à jouer pour que le projet réussisse. Quand penses-tu pouvoir finir ta partie ?

Alex : Hmmm, peut-être demain… si rien d’important ne surgit.

Toi : (Établissant des limites) Écoute, on a tous des imprévus, mais le projet doit être notre priorité jusqu’à vendredi. Si tu as un problème qui t’empêche de travailler dessus, il faut le communiquer maintenant.

Alex : D’accord, d’accord. Inutile de faire tout un plat. Je vais m’en occuper.

Toi : Merci, Alex. J’apprécie ton engagement envers le projet et je suis sûr que ta contribution sera précieuse.

Voilà, t’as vu comment ça se joue ? Reste calme, ne tombe pas dans le piège de l’émotion, affirme-toi et établis des limites.

C’est un peu comme une danse, sauf que tu dois toujours garder une longueur d’avance.

L’important n’est pas de « gagner » la conversation, mais de maintenir une dynamique saine et de faire avancer les choses.

Et si tu sens que tu es victime de micro-agressions au travail, au lieu de les confronter de manière agressive, garde des traces écrites si possible, et aborde le sujet lors d’une réunion d’équipe ou avec ta hiérarchie.

L’oeil du coach

Tu as peut-être croisé dans ta vie professionnelle ou personnelle, un individu dont la personnalité paraît douce en surface, mais qui, d’une manière détournée et sournoise, exprimait son hostilité.

C’est ce qu’on nomme le comportement passif-agressif, une arme sournoise dans le milieu social. Ce trait de caractère n’est pas un exemple de communication saine et peut mener à des difficultés dans un couple ou entre proches.

Un comportement passif-agressif peut souvent traduire une hostilité réprimée ou une agressivité masquée. Des clinicians comme Isabelle Levert, psychologue clinicienne, soulignent que cela peut être un signe d’un trouble de la personnalité spécifique.

Les personnes qui adoptent ces attitudes faussement douces expriment rarement leur colère ou leur frustration de manière directe. Ainsi, le refus d’obéir à un ordre au travail ou un retard intentionnel sont des formes d’agression passive typiques.

Le milieu professionnel, par exemple, est un lieu propice à ce genre de manifestation. Les études montrent que, face à un passif-agressif, il est crucial de garder son calme et d’essayer de décoder le message caché derrière une remarque acide ou un sarcasme.

La communication indirecte, comme la procrastination, peut également être un indice qu’une personne passive-agressive essaie de communiquer quelque chose de plus profond, souvent associé à un sentiment de persécution ou à un faible estime de soi.

Pour réagir face à ce type de communication, il est conseillé de présenter ses observations sans accusation et de souhaiter une nouvelle forme d’échange plus ouverte. Le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux de l’American Psychiatric Association propose un cadre pour identifier et comprendre ces pathologies.

En résumé, bien que complexe, l’agressivité passive est un comportement qui peut être compris et géré avec les bonnes informations et stratégies. N’oublions pas que l’objectif final est d’améliorer les relations et la qualité de vie.

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Valérie F.

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Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

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Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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