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Comprendre le trauma transgénérationnel

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Stéphane

Voilà un truc vraiment lourd, mec, le trauma intergénérationnel. Tu sais, cette merde qui se transmet de génération en génération sans même qu’on le réalise. Une sorte de blessure invisible, qui fait mal autant à l’âme qu’au cœur. Pas dans tes gènes, mais bien réel. Et tu te demandes comment c’est possible, n’est-ce pas ? Et bien, imagine un grand-père qui a vécu la guerre, qui transmet sans le vouloir ses traumatismes à ses enfants, qui transmettent à leur tour à leurs propres enfants. Pas ouf, hein ?
traumatismes transgenerationnels

T’as déjà entendu parler du trauma intergénérationnel ?

Stop ! Attends une seconde. T’as déjà entendu parler du trauma intergénérationnel ? Non ? Bon, c’est pas grave, je suis là pour t’expliquer.

En fait, le trauma intergénérationnel, c’est comme une sorte de “cadeau empoisonné” que nos ancêtres nous ont légué sans le vouloir.

Pas vraiment le genre de cadeau qu’on kiffe recevoir, tu vois ce que je veux dire.

Tu te demandes sûrement qu’est-ce que c’est ? Eh bien, en gros, c’est quand des traumatismes vraiment costauds, des trucs qui peuvent laisser des cicatrices monstres dans l’esprit et le cœur, se transmettent d’une génération à l’autre. Pas génial, n’est-ce pas ?

Comment le trauma intergénérationnel se transmet-il, au fait ?

Je sens que tu te grattes la tête, te demandant comment ça se transmet. Bon, c’est pas exactement comme une maladie génétique, tu vois. Il ne s’agit pas de quelque chose dans nos gènes, mais plutôt de trucs plus subtils, plus psychologiques.

Imagine, par exemple, un de tes grands-parents qui a vécu la guerre. Ils ont peut-être vécu des trucs horribles, des choses qu’on n’oserait même pas imaginer.

Ce genre d’expérience laisse des marques, ça peut changer une personne. Tu penses bien qu’ils n’étaient plus les mêmes après ça. Et voilà comment ça commence. Ces blessures profondes, elles modifient leur comportement, leur manière de voir le monde.

Puis, lorsqu’ils deviennent parents, et que ton père ou ta mère est encore un petit gamin, ils transmettent un peu de ce trauma. Pas volontairement bien sûr ! C’est dans leur comportement, dans les histoires qu’ils racontent, dans leurs peurs et leurs angoisses. C’est subtil, comme te l’ai dit.

Ton père ou ta mère, grandissant avec ça, intègre ces blessures, ces peurs, sans vraiment le savoir. Puis un jour, toi, tu arrives sur le tapis. Et voilà, le cycle continue, et tu hérites à ton tour de ces blessures, de ces traumatismes.

Prenons un exemple plus concret. Supposons que tu as un grand-père qui a vécu dans une extrême pauvreté. Il a lutté toute sa vie pour mettre de la nourriture sur la table.

Même s’il en est sorti, la peur de la faim ne l’a jamais quitté. Cette peur, il l’a transmise à ton père ou ta mère, peut-être en leur faisant des remarques sur la valeur de l’argent ou la chance qu’ils avaient de manger à leur faim.

Cette peur, tu l’as probablement héritée à ton tour. Tu peux te retrouver à être extrêmement anxieux quand il s’agit d’argent, même si tu n’as jamais connu la pauvreté toi-même. Voilà comment ça marche !

Alors, on fait quoi avec ça ?

Maintenant que tu sais ce qu’est le trauma intergénérationnel, tu te demandes sûrement ce que tu peux faire.

Eh bien, la première étape, c’est de le reconnaître, de savoir d’où viennent ces peurs ou ces comportements qui te tourmentent.

Comprends bien que ce n’est pas de ta faute. Tu n’es pas “défectueux” ou “cassé”. C’est juste un héritage que tu n’as jamais demandé à recevoir.

Et ensuite ? Tu peux chercher à te faire aider. Il y a des thérapeutes spécialisés dans ce genre de truc. Ils peuvent t’aider à travailler sur ces blessures intergénérationnelles, à comprendre comment elles t’affectent et à trouver des moyens de les dépasser.

C’est pas un chemin facile, loin de là. Mais crois-moi, ça vaut le coup. Tu mérites de vivre ta vie sans traîner le poids des générations passées sur tes épaules. N’oublie jamais ça, ok ?

Et qu’est-ce qui se passe si on ne réagit pas ?

À présent, tu dois te demander : “Et si je laisse ça tranquille ? Si je ne fais rien ?” T’as le droit, personne ne te forceras à prendre des mesures. Mais laisse-moi te dire ce qui risque de se passer.

Si tu ne traites pas ce trauma intergénérationnel, il va continuer à te pourrir la vie, en douce.

Peut-être que tu ne te rendras même pas compte que cette peur constante de manquer d’argent, par exemple, vient de ton grand-père que tu n’as même pas connu.

Tu te diras simplement que c’est toi qui es comme ça, que t’es né anxieux. Mais tu te mettras le doigt dans l’oeil jusqu’au coude, crois-moi.

Sans traitement, ton trauma peut affecter ta vie de façons que tu n’imagines même pas. T’as beau être conscient que t’as jamais manqué de bouffe, tu peux malgré toi développer des comportements compulsifs autour de la nourriture. Ou de l’argent. Ou de quelque chose d’autre.

Ce trauma non traité peut causer de l’anxiété, de la dépression, des troubles du sommeil, et j’en passe.

Et le pire ? (Ouais, ça peut être pire.) C’est que tu peux finir par transmettre ce même trauma à tes propres mômes.

Voilà comment ça peut devenir un truc qui se transmet de génération en génération. C’est ça, le fameux “cadeau empoisonné” dont on parlait au début.

Et si je veux briser le cycle ?

Voilà la bonne nouvelle : tu peux mettre fin à ce cycle de trauma intergénérationnel. Tu peux dire stop ! Chacun a la possibilité de travailler sur soi-même, de se défaire des chaînes du passé.

Quelques pistes pour t’aider : tu peux commencer par chercher à comprendre ton histoire familiale, à rassembler les pièces du puzzle. Méditer peut aussi aider. C’est un moyen puissant de se recentrer, de gérer son stress et ses peurs.

Sinon, tu peux aussi te tourner vers des thérapies plus conventionnelles, comme la thérapie cognitivo-comportementale.

En conclusion, t’es pas fichu !

Alors, oui, le trauma intergénérationnel, ça peut faire peur. C’est une réalité complexe, parfois douloureuse. Mais faut pas que t’y vois une sentence ou une condamanation à vis..

Prends-le plutôt comme l’occasion de te connaître davantage, de comprendre pourquoi tu réagis comme tu le fais. Utilise-le comme une étape sur la route du mieux-être.

N’oublie jamais que tu es fort. Que tu peux briser le cycle. Que tu peux conduire ta vie dans la direction que tu souhaites.

Tu peux défier ton passé, et c’est toi qui décides de ton avenir. Courage, prends soin de toi, et surtout, rappelle-toi que tu n’es pas seul. On est tous dans le même bateau. Alors, prêt à prendre les rames ?

En conclusion

Si tu choisis de ne pas réagir au trauma intergénérationnel, tu te prépares à un voyage pas super agréable.

Tu risques de continuer à avoir peur de choses qui n’ont pas de sens, à te sentir mal sans raison, et même à te faire du mal sur le plan physique. Tu risques aussi de passer ce joyeux traumatisme à tes enfants sans même t’en rendre compte. Ça te dessine un tableau clair du scénario catastrophe, non ?

Mais mec, arrête de stresser ! Tu t’en sors pas trop mal pour quelqu’un qui est en train de se battre contre des monstres invisibles, non ? T’es pas seul dans ce combat, loin de là. Et t’as des armes à ta disposition pour gagner cette bagarre.

Si tu es prêt à briser le cycle, commence par comprendre ton histoire familiale. Parle à un psy, médite, fais du yoga, cours un marathon…bref, fais ce qui te fait du bien. Ouais, c’est pas facile de faire face à ça, mais retiens bien que le fait que tu sois là, en train de te battre, montre déjà à quel point t’es fort.

Alors ouais, le trauma intergénérationnel, c’est un truc sérieux, et c’est pas une partie de plaisir. Mais au final, c’est juste une étape encore une autre dans ton voyage vers une vie plus équilibrée et heureuse. Alors, prêt à prendre les rames ? Allez, courage ! Ça en vaut le coup.

L’oeil du coach

Le trauma intergénérationnel a probablement déjà croisé ta route, sans que tu t’en rendes compte. Ses effets insidieux pèsent parfois sur nos épaules, façonnant nos comportements, nos peurs et même notre conception du monde.

Tu te demandes de quoi je parle ? Le trauma intergénérationnel, c’est le poids des générations précédentes qui s’infiltre en nous, formé des cicatrices émotionnelles et psychologiques qu’ils ont porté.

Si c’est la première fois que tu entends parler de cela, ne t’inquiète pas. Dans un contexte où notre société commence tout juste à comprendre et à intégrer la psychologie générationnelle, le sujet peut sembler complexe.

Selon des travaux comme ceux de la psychiatre française Anne Ancelin Schützenberger, nos ancêtres peuvent nous transmettre leurs traumas : une forme de “héritage” que nous n’avons pas choisi de recevoir.

Et ces blessures du passé se manifestent parfois de manière surprise, en influençant nos réactions, nos angoisses et notre perception du monde.

Tu as une peur irrationnelle des conflits ? Peut-être que cela découle d’un aïeul qui a vécu la guerre ; une angoisse persistante à propos de la nourriture pourrait s’enraciner dans la pauvreté d’un ancêtre.

Mais alors, que faire avec tout ça ? Comprendre est la première étape. Accepte que tu n’es pas “défectueux” ou “cassé”. Tu es simplement porteur d’un héritage psychologique que tu n’as pas demandé.

Après cette prise de conscience, tu peux te faire aider. Des thérapeutes spécialisés peuvent t’accompagner sur ce chemin de compréhension et de réparation. Prends ton temps, et n’oublie pas : tu n’es pas seul dans ce voyage.

Et si tu fais le choix de ne pas réagir à ces signaux, alors que se passe-t-il ? Sans traitement, ces traumas peuvent continuer à t’affecter en silence, voire être transmis à la prochaine génération.

Mais la bonne nouvelle, c’est que tu peux rompre ce cycle. Par la compréhension, la thérapie, la méditation, tu peux commencer à te libérer du poids du passé.

Alors, saisis cette opportunité d’apprendre à te connaître, de comprendre tes réactions et tes peurs. C’est un défi, certes, mais une promesse de vie plus équilibrée. Prends soin de toi, parce que tu le mérites.

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

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