La culpabilité du survivant

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Stéphane

Écoute bien, pote. T’es en train de te noyer dans ce connard de sentiment qu’on surnomme la “culpabilité du survivant”, et crois-moi, je connais la chanson. Ce truc qui te colle à la peau dès que t’as la sensation d’avoir gagné alors que d’autres ont tout perdu ? C’est pas une partie de plaisir. Mais dis-toi bien une chose : t’es pas le seul à subir cette galère. On a tous eu nos putains de démons à combattre. Alors écoute attentivement, ouvre bien les écoutilles, et peut-être qu’on va pouvoir dézinguer ce boulet de culpabilité ensemble.
culpabilite survivant

Survivre et puis ? Le poids d’une angoisse.

Tiens donc, camarade. Te voilà perdu dans cet oasis extraordinaire que nous appelons la vie, ruminant sur ce sentiment étrange que l’on nomme la “culpabilité du survivant“.

Un sentiment qui serpente sournoisement, s’imposant à chaque fois que la joie de ta victoire est obscurcie par le prix que d’autres ont dû payer pour ton salut. Merci bien, wonderland psycho-génétique.

Je suis passé par là, moi aussi. Tu te rappelles de mes vieux démons ? Ah, la vie amère de fiston mal-aimé, les tempêtes d’une mère déchaînée. Ce spectre de la mort, charmant voisin à plusieurs occasions. J’ai survécu. Pourtant, la culpabilité a eu la peau dure. J’ai su me relever pour retrouver ma paix intérieure et ma joie de vivre.

La sombre symphonie de la culpabilité

Tu as traversé un moment périlleux, tu as frôlé la mort. Alors, si tu te sens coupable d’être encore en vie, alors félicitations, mon ami ! Tu viens de découvrir l’un des aspects les plus sombres de notre esprit torturé. La culpabilité du survivant, ce tourment qui guette ceux qui échappent aux griffes de la faucheuse, ou simplement aux pires tribulations de l’existence.

Mais la culpabilité, c’est quoi au juste ? Un état de regret ? Une pierre d’achoppement où l’on trébuche parfois, se rongeant d’avoir survécu alors que d’autres sont tombés ?

Quelle comédie absurde ! D’après le psychologue Gold, ce sentiment peut ronger de l’intérieur. Au point parfois de se transformer en véritable dépression. Quel fardeau !

Transformer la culpabilité en gratitude : la clé de la résilience

Cher survivant, permets-moi de te dévoiler un secret : la culpabilité, aussi opprimante soit-elle, peut être amadouée. Et oui, tu as bien lu. J’ai moi-même brisé les chaînes de ce carcan mentale.

Comment, me demandes-tu ? En faisant de la culpabilité de la gratitude. Oui, camarade, gratitude! La réalisation que chaque jour de vie est un cadeau et non une punition.

La gratitude, pont vers l’apaisement

Selon un article publié dans la revue “Journal of Theoretical and Philosophical Psychology” en 2016, la gratitude permettrait de “restaurer le sens de la vie après avoir fait face à la mort“.

Cela te semble trop piètre pour toi, n’est-ce pas ? Ce n’est qu’en voyant le soleil briller après la tempête que tu peux vraiment apprécier la chaleur de ses rayons.

La vie ne prend de sens que lorsque tu apprécies chaque instant vécu, chaque souffle pris.

Le salut dans l’expression

Car, figure-toi, l’un des moyens éprouvés pour atténuer la culpabilité est l’expression.

Parler, écrire, créer. Libère ta douleur, crache ton venin, hurle ta peine au monde. Les épreuves sont là pour être partagées, les fardeaux pour être allégés. Un des moyens éprouvés de combattre cette culpabilité, selon une étude de Dong et Lin publiée en 2020, est de parler de ses expériences, de les partager avec d’autres.

Tu es un survivant, mon camarade, et non un coupable. Alors montre-toi digne de cette chance qui t’a été donnée, fraye-toi un chemin dans la vie.

Oui, cela ne sera pas facile, mais n’est-ce pas là le nerf de la vie ? Alors forge-toi une expérience porteuse de sens, de joie, et non de regret.

Car la vérité, mon cher ami, c’est que tu mérites de vivre, même si d’autres n’ont pas eu cette chance, et, peut-être même qu’en vivant pleinement, tu leur fera honneur. Tu as une nouvelle chance, profites-en

Alors, vis comme un survivant

Alors voilà, camarade. Au lieu de te morfondre dans la culpabilité et la honte, pourquoi ne pas célébrer ta survivance?

Fais en sorte que chaque jour compte, fais quelque chose d’extraordinaire de chaque instant. Tu n’as pas survécu simplement pour exister, mais pour vivre pleinement.

La culpabilité n’aime pas les projecteurs

Et comme un vampire face au soleil, ta culpabilité se dissipera une fois que tu auras le courage de l’exposer.

Au sein d’un groupe de soutien, en psychothérapie ou simplement en parlant à un ami compréhensif, exprime ta culpabilité et observe comment elle se dissipe.

Les sentiments partagés sont des sentiments affaiblis, c’est noté dans “The Role of Disclosure in Coping With Victimization”, un article publié en 2007.

Un fardeau partagé est un fardeau allégé

Et n’oublie pas, tu n’es pas seul dans ce voyage. Nous sommes tous des survivants à notre façon, nos cicatrices silencieuses saluent le courage dont nous avons fait preuve en nous accrochant à la vie.

Alors partage ton fardeau, la vie est plus légère quand on s’appuie les uns sur les autres.

En conclusion

En bref, arrête de te punir pour avoir survécu. Au contraire, emoignes-toi de la gratitude pour cette vie que tu as, et utilise cette seconde chance qui t’a été offerte pour créer une vie qui te ressemble.

Parce que, ouais, la vérité, c’est que tu es un survivant. Chaque jour qui passe, tu l’est un peu plus. Et ça, c’est un putain de truc à célébrer !

Alors, arrête de culpabiliser. Partage tes peurs, tes hontes et tes regrets avec d’autres. Tu n’as pas à porter tout le poids du monde sur tes épaules. Ouvres-toi, parles-en, partage ton fardeau. Ça te fera un bien fou, tu verras.

Parce qu’au bout du compte, tu n’es pas seul dans cette bouteille. Des survivants comme toi, il y en a plein. Ils ont tous une histoire à raconter, des cicatrices à montrer. Et sont prêt à t’entendre, à t’épauler.

Au fait, tu sens ce sentiment de solitude, de culpabilité qui te ronge ? J’ai un pote, David, qui pourrait te filer un coup de main. Pre

L’oeil du coach

Encore un billet te demandant d’embrasser ta douleur et de transformer ta culpabilité en gratitude. En voilà de belles paroles.

Mais reste donc empêtré dans cette culpabilité du survivant, mon cher. Réjouis-toi de ce fardeau que tu portes seul, si lourd, si écrasant. Crois-tu vraiment que de simples mots peuvent atténuer ta souffrance ? Les histoires de résilience ne sont que fadaises, n’est-ce pas ?

Moi aussi, j’ai connu cette culpabilité écrasante. Tu te rappelles ? Mère toxique, infarctus, presque la mort à ma porte. Ce sentiment de “pourquoi moi?” quand d’autres ont rencontré une fin tragique. Être un survivant, c’est bien plus qu’avoir esquivé l’inévitable une fois ou deux. C’est une sentence, un fardeau à porter pour toujours.

Et pourtant, j’ai appris un truc qui a fait tilt. Il a parlé de transformer cette culpabilité en gratitude. Gratitude ? Pour un cœur qui pourrait flancher à tout moment ? Pour chaque douleur, chaque larme ? Franchement…

Mais, il y avait une étude, oui, c’est ça. Dans “Journal of Theoretical and Philosophical Psychology” en 2016, ils ont formulé l’idée que la gratitude pouvait restaurer le sens de la vie après avoir été confronté à la mort. Intéressant, non ?

Et ce n’est pas tout. Savais-tu que parler, écrire, exprimer ta douleur peut contribuer à atténuer cette culpabilité ? Une étude de 2020 de Dong et Lin l’a démontré.

Alors chante ta peine, illustre ton chagrin, partage ton fardeau. Hurler sa douleur au monde, c’est donner à ta douleur le droit d’exister, mais aussi de la laisser se dissiper.

Alors oui, tu es un survivant. Tu portes le poids d’une existence épargnée. Mais tu sais quoi ? Chaque blessure, chaque coup dur, ce sont des leçons chèrement acquises, des enseignements précieux.

Ils font de toi la personne formidable que tu es aujourd’hui. Alors, oui, ressens la gratitude pour ces leçons, pour ces secondes chances. Car à chaque seconde supplémentaire, tu te redéfinis en survivant, et ce n’est pas insignifiant.

Maintenant, si tu te sens toujours coupable, si tu te sens toujours seul, alors je te suggère fortement ce lien : la résilience, affronter le passé.

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

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