Tu t’es planté et tu le sais
Ouais, c’est vrai. Tu t’es planté. T’as foiré. T’as merdé. Tu le sens, au fond de toi, ce petit truc qui te gratte, cette foutue voix dans ta tête qui murmure sans arrêt “tu aurais dû faire autrement”. Non,personne ne t’a encore rien dit. Mais tu le sais. Et c’est suffisant.
Sache que t’es pas le seul à bousiller les choses de temps en temps. On est tous passés par là, vraiment, à un moment ou un autre. Ce qui fait la différence, c’est la manière dont tu gères l’après-connerie. Parce que se planter, c’est humain. Mais reconnaître ses erreurs et s’excuser, c’est divin.
Pour commencer, secoue-toi un peu
Tu vois, souvent, quand on se plante, la première chose qu’on fait, c’est se mettre en position de défense. On a tous cette petite voix intérieure qui nous dit “Non, mais attends, tu n’as pas tout à fait tort, tu sais…”. Et puis, entre toi et moi, ça fait mal à l’ego, de reconnaitre qu’on s’est trompé, pas vrai ?
Alors, la première chose à faire, c’est ravaler ta fierté. Oui, c’est dur, mais crois-moi, tu te sentiras mieux après. Accepte que tu as fait une boulette. Admets-le. Avant de t’excuser auprès des autres, excuse-toi à toi-même. Accepte que tu n’es pas parfait, que tu as le droit à l’erreur. Tu verras, ça fait du bien.
Ok, t’as merdouillé. Et après ?
Une fois que tu as intériorisé ton erreur, il est temps de passer à l’action. T’excuser. Auprès de ceux que tu as blessés, ceux que tu as déçus, ceux que ton erreur a impactés.
Comment ? En étant sincère, pardi ! Tu penses bien que si tu balances un “désolé” aussi froid qu’un glaçon, ça ne va convaincre personne. Alors sois honnête. Explique pourquoi tu t’excuses, pourquoi tu as agi de cette manière. On ne te demande pas de faire un discours de deux heures, hein, juste d’être vrai.
Dernière chose, ne tourne pas autour du pot avec un pathétique “si je t’ai blessé”. Admettons-le, tu as blessé cette personne. Alors, dis simplement “je suis désolé de t’avoir blessé”. Ce n’est pas plus compliqué.
Et la suite dans tout ça ?
Maintenant que t’as dit tes excuses, il ne suffit pas de tourner les talons et de faire comme si de rien n’était. Non, non. Une vraie excuse, c’est aussi une promesse. Une promesse de ne plus refaire la même connerie, une promesse d’essayer d’être meilleur.
Et si jamais tu te re-plantes ? Eh bien, tu t’excuseras à nouveau. Parce que tu es humain, et que ça n’est pas grave de se tromper. Ce qui compte, c’est de toujours essayer de s’améliorer, de toujours essayer de faire mieux.
Allez, relevé la tête et avance. Tu es plus fort que tu ne le crois. Ton erreur ne te définit pas. T’excuser ne fait pas de toi quelqu’un de faible. Au contraire.
C’est le signe que tu sais reconnaître tes tords et que tu es prêt à grandir. Alors oui, t’as merdé. Et alors ? On en a tous été là. Le plus important, c’est ce que tu fais après. Et après, bah tu t’excuses avec sincérité, point. Y’a pas à tortiller. Et ça va éviter les conflits futurs, la rancœur.
Une page à tourner, un pas à faire
Alors voilà, tu as fait une erreur et tu t’es excusé. Bien, très bien, même. Mais ne crois pas que tout s’arrête là, que tu peux tourner la page et te dire que tout est fini. La suite, c’est justement de faire tout ce qui est en ton pouvoir pour éviter de refaire la même erreur. Parce que faire une bourde une fois, ça arrive, la faire deux, trois fois ou plus, là, tu confères à la connerie pure.
C’est le moment de te mettre au boulot, d’apprendre de ton erreur, de comprendre pourquoi tu t’es planté. Oui, je sais, c’est pas une partie de plaisir, mais si tu veux vraiment qu’on passe l’éponge, faut te bouger un peu.
Alors renseigne-toi, cherche, demande conseil. Vas à l’encontre de cette chose qui t’a fait trébucher pour ne jamais retomber dessus. Souviens-toi, on ne demande qu’à te voir grandir et évoluer, alors montre-leur que t’en as dans le ventre.
Et entre toi et toi, ça va comment ?
Ouais, je sais, on en parle pas souvent, mais ça compte, crois-moi. Comment tu te sens par rapport à tout ça ? Tu t’es excusé aux autres, maintenant il est temps de faire la paix avec toi-même.
Ne reste pas coincé sur cette erreur, cette faille. On est tous humain, merde. On fait tous des conneries. Ce qui compte, c’est pas de ne jamais se planter, mais de savoir se relever quand on tombe. Alors arrête de te lamenter, arrête de te foutre en boule et de te dire que t’es qu’un incapable. T’es pas un raté.
Et maintenant ?
La question qui tue. L’étape compliquée. Comment tu continues ? Comment tu reprends ta vie avec cette histoire dans le dos ? Simple. Tu continues comme avant. Oui, oui, tu as bien entendu.
Tu te relèves, tu te secoues et tu avances. T’es pas que cet échec. T’es pas qu’une erreur, qu’une connerie. T’es aussi toutes ces belles choses que tu as faites et que tu feras encore.
Alors vas y, lance toi, et si tu rechutes, tu te relèveras à nouveau. Parce que c’est ça, la véritable force. C’est pas de ne jamais tomber, mais de toujours se relever. Alors maintenant que t’es armé pour affronter l’après-connerie, je te dis : fonce ! Et souviens-toi, peu importe la taille de l’erreur, ce qui compte, c’est la taille des excuses.
En conclusion
C’est fait. T’as merdé, t’as demandé pardon et t’as appris de tes erreurs. T’as fait le boulot, c’est bien, mais maintenant il faut passer à autre chose. Ce n’est pas le moment de te morfondre, de rester coincé dans le passé. Tourne la page, pardonne-toi à toi-même et avance. Tu vas te sentir un peu mal à l’aise dans tes pompes un moment, bon, bah c’est pas grave, ça va passer.
T’as encore une vie devant toi, pleine de belles choses. Ne te laisse pas freiner par cette erreur. Ce n’est pas parce que tu t’es planté une fois que tu es un raté. Au contraire, ça te rend plus fort. Tu es humain, et tu as le droit de faire des erreurs, de chuter. Mais tu as aussi la force de te relever, à chaque fois.
Finalement, rappelle-toi qu’une erreur, aussi grande soit-elle, ne définit pas qui tu es. Ta force, c’est d’apprendre de tes erreurs, de faire ton autocritique et d’aller de l’avant. Alors oui, t’es peut-être tombé dur, peut-être que t’es encore un peu sonné. Mais ça passera. Tu te relèveras, tu tourneras la page et tu feras un pas de plus vers l’avant.
Et maintenant, vas-y, fonce! La vie n’attend pas. Et n’oublie pas, le plus important, c’est pas la taille de l’erreur, c’est la taille des excuses.