COmment utiliser le recadrage
T’as déjà ressenti cette boule au ventre avant un projet, cette peur de ne pas être à la hauteur, ou ce sentiment de ne pas être à ta place ? On te dit souvent que ces émotions sont là pour te freiner, pour te rappeler tes limites.
Imagine, si tu pouvais les recadrer, les transformer en quelque chose de puissant ? En te reconnectant à ton Why et à tes valeurs, tu peux changer ta perspective sur ces émotions et les utiliser pour avancer.
Dans cet article, on va voir comment recadrer l’anxiété, la peur de l’échec, et le sentiment de ne pas être à sa place en les liant à ton Why.
Tu verras qu’avec les bons outils, ces émotions peuvent devenir des moteurs, et non des freins. Alors, prêt à transformer ce qui te bouffe en force ?
Le recadrage, mode d’emploi
Le recadrage, c’est comme regarder un paysage. Si tu te places à un certain endroit, tu peux voir un coin sombre et moche.
Alors, si tu te déplaces un peu, tu découvres que le même paysage a aussi des coins lumineux, des détails que tu ne voyais pas avant. En changeant de position, tu changes de point de vue, et la perception que tu as du paysage devient complètement différente.
C’est pareil avec tes pensées : tu prends un problème ou une peur, et en changeant ton angle de vue, tu peux voir les choses sous un autre jour, souvent plus positif ou plus constructif.
Je vais te donner des exemples concrets.
L’anxiété : un signal plutôt qu’un frein
L’anxiété, on te l’a sûrement toujours vendue comme l’ennemie à abattre, la sensation qui te fait douter et te paralyse. Pourtant, c’est souvent bien plus qu’une simple réaction au stress.
Recadrage : Et si l’anxiété était en fait un signal ? Un signal que quelque chose de super important est en jeu pour toi. Plutôt que de la voir comme un frein, tu peux la recadrer en te demandant : « Pourquoi est-ce que ça me stresse autant ? »
C’est là que ton Why entre en scène. Si tu ressens de l’anxiété avant un gros projet, c’est sûrement parce que tu tiens à ce que les choses soient bien faites, parce que ce projet touche à tes valeurs profondes : l’excellence, l’intégrité, la transmission, etc.
Perso, quand je préparais des projets importants et que l’anxiété montait, je me suis rendu compte qu’elle venait de mon envie d’être aligné avec mes valeurs.
En recadrant cette anxiété, je l’ai vue non pas comme un obstacle, mais comme une preuve que ce que je faisais avait du sens.
En gros, l’anxiété n’était plus une ennemie, mais un indicateur de ce qui comptait vraiment pour moi. C’est là toute la différence.
La peur de l’échec : une boussole, pas une limite
La peur de l’échec, c’est cette voix qui te dit « T’es pas à la hauteur », « Tu vas te planter ». On a tous cette petite voix, et souvent, on l’écoute un peu trop. On finit par croire que la peur de l’échec prouve qu’on n’a pas ce qu’il faut. Faux !
Recadrage : Recadrer cette peur, c’est la voir pour ce qu’elle est vraiment : une boussole. Si tu as peur d’échouer, c’est parce que ce que tu fais a de l’importance pour toi, que ça touche quelque chose de profond.
Et là, ton Why est essentiel. Pourquoi tu veux réussir ? Qu’est-ce que ça représente pour toi ? Si cette peur te bouffe, c’est que tu es face à un enjeu qui résonne avec tes valeurs : peut-être l’envie de transmettre, de prouver quelque chose à toi-même, ou d’apporter une vraie contribution.
Moi, j’ai souvent eu peur d’échouer dans mes projets. Mais en recadrant cette peur avec mon Why, j’ai compris que cette crainte, c’était la preuve que j’étais sur la bonne voie.
Ce n’était pas une limite, mais une force qui me poussait à tout donner pour ce qui compte vraiment.
Ne pas se sentir à sa place
Le sentiment de ne pas être à sa place, ça te bouffe de l’intérieur. Tu te dis que t’es un imposteur, que tu n’as rien à faire là. On a tous connu ça. Mais si ce malaise était là pour te dire quelque chose de beaucoup plus important ?
Recadrage : En réalité, ce sentiment est un indicateur puissant que tu n’es pas aligné avec tes valeurs ou ton Why. Plutôt que de te demander « Qu’est-ce qui cloche chez moi ? », demande-toi : « Est-ce que ce que je fais est vraiment en phase avec qui je suis ? ».
Si tu te sens mal à l’aise, c’est peut-être parce que tu es dans un environnement qui ne correspond pas à tes valeurs profondes.
Moi, je me suis souvent retrouvé à des moments de ma vie où je ne me sentais pas à ma place. Le déclic, ça a été quand j’ai compris que ce sentiment n’était pas une faiblesse, mais un signal clair que je n’étais pas aligné avec mon Why.
En recadrant, j’ai réalisé que je devais réajuster mes choix pour retrouver cette connexion avec mes valeurs, et là, tout a changé.
Le découragement
Quand le découragement frappe, c’est facile de se dire qu’on est en train de perdre, que quelque chose ne tourne pas rond. Beaucoup y voient un signe de faiblesse, un indicateur que tout va de travers.
Recadrage : Mais si le découragement était en fait un rappel que tu es peut-être dévié de ton chemin, de ton Why ? Le recadrer, c’est se poser la bonne question : « Pourquoi est-ce que je me sens découragé ? »
Souvent, c’est parce que ce que tu fais n’est plus aligné avec tes valeurs ou tes motivations profondes. Peut-être que tu cours après des objectifs qui ne résonnent pas avec ce qui te pousse vraiment à avancer.
Moi, chaque fois que j’ai ressenti ce découragement, c’était un signal que je m’étais éloigné de mes valeurs. Je me focalisais sur des trucs externes, comme la reconnaissance ou l’argent, et je perdais de vue ce qui comptait vraiment pour moi : créer, transmettre, être utile.
En recadrant le découragement, j’ai pu recentrer mes efforts sur mon Why, et ça m’a donné l’énergie de continuer.
Les obstacles
Les obstacles, on les perçoit souvent comme des trucs qui viennent pour nous freiner, comme si la vie faisait tout pour te mettre des bâtons dans les roues. Tu te dis « Pourquoi ça tombe sur moi ? ». Mais si on changeait la manière de voir ces barrières ?
Recadrage : Les obstacles, quand tu les recadres avec ton Why, deviennent des tests qui te permettent de te recentrer. Chaque difficulté est une occasion de te demander : « Qu’est-ce que ça dit sur ce qui est important pour moi ? ».
Si c’est dur, c’est probablement parce que l’enjeu est énorme, qu’il touche à tes valeurs profondes. Par exemple, si tu es confronté à un obstacle dans un projet qui te passionne, c’est peut-être parce que ça te rapproche de ce que tu veux vraiment accomplir.
Dans ma vie, chaque obstacle majeur m’a poussé à me demander pourquoi je continuais à avancer. Après mes infarctus, ces moments durs m’ont permis de me reconnecter à mon Why : ma famille, ma mission de transmettre et de créer quelque chose de durable.
Recadrer ces obstacles m’a permis de les voir non plus comme des barrages, mais comme des étapes pour vérifier que j’étais bien aligné avec ce qui compte vraiment.
La peur de replonger
Quand tu sors d’une période de doute, d’anxiété ou de souffrance, une nouvelle peur apparaît : celle de retomber dedans.
Cette peur de replonger te suit comme une ombre, te rappelant sans cesse ces moments où tout allait mal.
Recadrage : Mais cette peur peut être recadrée pour devenir un guide. Plutôt que de la voir comme un spectre qui te hante, tu peux l’utiliser pour rester aligné avec ton Why. Elle te rappelle simplement à quel point tu tiens à ne plus perdre de vue ce qui est essentiel pour toi.
La question à te poser, c’est : « Qu’est-ce que cette peur me dit sur mes priorités aujourd’hui ? ». Elle te montre que tu veux rester connecté à tes valeurs, éviter de retomber dans des schémas où tu étais déconnecté de ton Why.
Personnellement, après avoir traversé mes crises d’angoisse et mes infarctus, cette peur de replonger était bien présente.
Mais en la recadrant, j’ai compris qu’elle était là pour me garder sur la bonne voie : celle de ma famille, de ma mission de transmettre, et de ne jamais retomber dans l’inconscience où je ne savais pas pourquoi je faisais les choses.
En restant connecté à mon Why, cette peur est devenue un rappel constant de la direction à prendre, et non plus une menace.
Le syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur, c’est cette sensation que tu n’es pas à la hauteur, que tu ne mérites pas ta place, et que tôt ou tard, tout le monde va découvrir que tu n’es qu’une fraude. C’est un poison qui te ronge de l’intérieur.
Recadrage : Mais si tu recadres ce sentiment avec ton Why, tu verras qu’il n’est pas là pour te dire que tu n’es pas légitime. Il est là pour te rappeler à quel point tu tiens à ce que tu fais.
Le syndrome de l’imposteur surgit souvent quand tu te lances dans quelque chose qui compte vraiment pour toi, quelque chose qui touche tes valeurs profondes. Il reflète l’exigence que tu as envers toi-même parce que tu veux être en phase avec ce qui est important pour toi.
Quand j’ai ressenti ce syndrome, c’était parce que je voulais tellement bien faire, être aligné avec mon Why, que j’avais peur de ne pas être à la hauteur.
En recadrant, j’ai compris que ce sentiment venait de l’importance que j’accordais à mes projets, pas d’un manque de compétences. C’est ce qui m’a permis de transformer cette peur en motivation pour continuer à m’améliorer, toujours en lien avec mes valeurs.
Conclusion
Recadrer tes peurs, ton anxiété, et tes doutes en les reliant à ton Why, c’est un véritable game changer.
Ces émotions, que tu voyais peut-être comme des ennemies ou des freins, deviennent des indicateurs précieux de ce qui compte vraiment pour toi.
Elles te rappellent que tu as des valeurs, des motivations profondes, et que ce que tu fais a du sens.
En utilisant ton Why comme boussole, tu transformes chaque moment de découragement, chaque obstacle et chaque peur en une opportunité de te recentrer et d’avancer.
Ces émotions ne sont plus là pour te paralyser, mais pour te guider sur le chemin qui est le tien.
Ce que tu dois retenir
Ton Why est la clé pour recadrer les émotions négatives. Plutôt que de les fuir, utilise-les pour te reconnecter à ce qui te motive vraiment.
Elles sont des signaux, pas des obstacles. Et si tu les écoutes, elles te guideront toujours vers un alignement plus fort avec tes valeurs et ta mission.
