Quelle est la différence entre accepter et prendre sur soi ?

Eh bien, pote, on se pose de ces questions hein ? Accepter ou prendre sur soi, c’est ça qui te tracasse ? Tu penses que comprendre cette différence va te rendre plus sage, te faire atteindre le nirvana ? Détrompe-toi. Y a rien de profond là-dedans. Et ce n’est pas parce que j’ai connu la galère que je détiens la vérité ultime. Mais bon, assez parlé, laisse-moi te dire ce que moi, je pense de tout ça. Attache ta ceinture, ça va secouer.
accpeter prendre sur soi

Accepter, truc de faible !

Alors, tu penses vraiment que « accepter » c’est pour les faibles, ceux qui ne savent pas se battre ? Laisse-moi te dire quelque chose, camarade : accepter, c’est probablement l’acte le plus badass que tu puisses accomplir.

Pourquoi ?

Parce que cela demande du courage, de la force, et un sacré niveau d’honnêteté avec toi-même. Tu crois que fermer les yeux sur tes problèmes, ça les fera disparaître ? Que nenni !

Accepter, c’est le premier pas vers la liberté, et je ne parle pas d’une petite balade dans le parc. Je parle d’une randonnée épique à travers les montagnes de ta propre vie.

C’est regarder en face ce bordel, ce chaos que tu appelles ta situation, et dire : « Ok, je te vois. Maintenant, on va régler ça. »

Et non, ce n’est pas de la résignation. C’est tout le contraire. C’est s’armer pour la bataille, mais pas n’importe laquelle. La bataille pour une vie meilleure.

Alors, oublie l’idée de baisser les bras. Quand j’ai survécu à deux infarctus, tu crois que c’était en me voilant la face ? Absolument pas.

J’ai regardé ma réalité en face, j’ai accepté mes défis, et j’ai riposté. Maintenant, c’est ton tour. Prêt à prendre ce premier pas vers la liberté ?

Accepter : le premier pas vers la liberté

Maintenant, place à la vraie histoire.

Accepter, c’est le point de départ du changement. C’est cette petite lumière qui jaillit lorsque tu fermes les yeux et que tu acceptes la vérité de ta situation. Ce n’est pas la résignation, il ne s’agit pas de baisser les bras.

Non, accepter, c’est admettre en toute conscience l’authenticité de ton état, de tes sentiments et émotions, aussi déplaisants soient-ils.

C’est une sorte de promesse à toi-même : celle de te battre pour une vie meilleure. Pourquoi pense-tu que j’ai survécu à deux infarctus et que j’ai finalement vaincu mes démons ?

Parce que j’ai accepté ma réalité et ses conséquences.

Ici, la nuance est de taille, mon ami

Prendre sur soi : le masque toxique de la « force »

Maintenant, passons à « prendre sur soi« . Je suis sûr que tu penses que c’est un gage de résilience, d’endurance, de bravoure.

Tu te trompes, camarade.

« Prendre sur soi« , c’est juste une expression pour décrire l’acte de se débarrasser de ses sentiments et émotions, de les refouler profondément en nous, comme s’ils n’avaient aucune place dans notre existence.

C’est la parfaite recette pour la désolation et l’auto-destruction.

Tu ne me crois pas ? Jette un œil à mon passé. J’ai souffert parce que j’ai choisi de prendre sur moi. J’ai tourné en rond dans un cycle infernal d’auto-sabotage.

Accepter ou prendre sur soi, les différences

Voici une liste détaillée des différences psychologiques et émotionnelles entre « accepter une situation » et « prendre sur soi » :

Nature de l’action :

  • Accepter une situation : Implique une reconnaissance volontaire et consciente de la réalité des faits, sans tentative de les modifier intérieurement.
  • Prendre sur soi : Souvent utilisé pour décrire une endurance forcée ou une suppression des réactions naturelles face à une situation désagréable ou difficile. Tentation de vouloir reprendre le contrôle de la situation.

État émotionnel :

  • Accepter une situation : Conduit généralement à une paix intérieure et à une réduction du stress, car la personne lâche prise sur le désir de contrôle.
  • Prendre sur soi : Peut entraîner une accumulation de stress, de frustration ou de ressentiment, car les émotions sont contenues plutôt qu’exprimées.

Impact sur le bien-être personnel

  • Accepter une situation : Favorise le bien-être mental et émotionnel à long terme en permettant à la personne de se réconcilier avec les aspects de sa vie qu’elle ne peut changer.
  • Prendre sur soi : Risque de nuire au bien-être à long terme si la répression des émotions et des besoins personnels persiste.

Dynamique de résolution

  • Accepter une situation : Active un processus de résolution ou d’adaptation par la compréhension et l’intégration.
  • Prendre sur soi : Implique souvent une approche passive, une attitude de résignation, face aux problèmes, en mettant de côté ses propres besoins ou sentiments pour maintenir la paix ou pour d’autres raisons externes.

Orientation vers le changement

  • Accepter une situation : Peut mener à une action positive et réfléchie si des changements sont nécessaires et possibles.
  • Prendre sur soi : La personne peut se sentir piégée dans une situation, sans chercher de solutions créatives ou de changement, car elle se focalise sur l’endurance.

Effet sur les relations personnelles

  • Accepter une situation : Améliore souvent les relations, car cela peut réduire les conflits internes et favoriser une communication honnête.
  • Prendre sur soi : Peut détériorer les relations à long terme si cela conduit à des non-dits, à de la dissimulation des émotions ou à de l’amertume.

Ces différences soulignent l’importance de la manière dont nous gérons psychologiquement et émotionnellement les défis de la vie, et comment nos choix peuvent affecter notre bien-être global et nos relations.

Des exemples concrets

Voici trois exemples concrets qui illustrent la différence entre accepter pleinement une situation et simplement prendre sur soi :

Situation : Recevoir un feedback négatif au travail

  • Acceptation pleine : Tu écoutes attentivement, remercies ton interlocuteur pour son retour, et réfléchis sincèrement à comment intégrer ses suggestions pour t’améliorer. Tu vois cela comme une opportunité de croissance professionnelle.
  • Prendre sur soi : Tu hoches la tête, remercies poliment, mais intérieurement, tu rejettes les critiques et ne changes rien à ta manière de travailler, te sentant injustement jugé.

Situation : Faire face à une rupture amoureuse

  • Acceptation pleine : Tu reconnais que la relation est terminée, ressens tes émotions de tristesse et de perte, mais comprends que cela fait partie de la vie et que tu peux en ressortir plus fort. Tu prends le temps de guérir avant de te lancer dans une nouvelle relation.
  • Prendre sur soi : Tu agis comme si tout allait bien, refusant de parler de tes sentiments ou de reconnaître la douleur, en te jetant rapidement dans une nouvelle relation pour éviter de faire face à tes émotions.

Situation : Gérer un conflit familial lors d’un événement

  • Acceptation pleine : Tu adresses le conflit ouvertement, en exprimant tes sentiments et en écoutant ceux des autres. Tu cherches une solution constructive, même si cela nécessite des compromis difficiles ou l’acceptation de points de vue différents.
  • Prendre sur soi : Tu évites de parler du problème pour ne pas gâcher l’événement, gardant tes frustrations pour toi et permettant potentiellement au ressentiment de s’accumuler, ce qui peut conduire à des tensions plus graves à l’avenir.

Situation : Revenge porn

Si une femme décide d’assumer pleinement ses photos, voici comment cela pourrait se manifester différemment d’une simple acceptation ou d’un effort pour prendre sur soi :

Assumer pleinement :

  • Réaction émotionnelle : Elle choisit de ne pas voir ces photos comme une source de honte mais comme une partie de sa vie privée qui n’aurait jamais dû être rendue publique sans son consentement. Elle accepte ses propres choix personnels sans autocritique.
  • Actions pratiques : Elle pourrait utiliser cette situation pour prendre position sur des questions de consentement, de droit à la vie privée et de cyberintimidation. Elle pourrait participer à des campagnes de sensibilisation, offrir des témoignages ou même des conférences sur l’importance du respect de la vie privée en ligne.
  • Communication : Au lieu de se cacher, elle pourrait choisir de parler ouvertement de l’incident, éventuellement dans des interviews ou des articles de blog, où elle explique sa perspective et comment elle a choisi de ne pas laisser cet incident définir qui elle est ou influencer négativement sa vie.

Acceptation pleine :

  • Réaction émotionnelle : Elle reconnaît et accepte ses émotions de colère, de honte ou de peur sans jugement. Elle permet à ces sentiments d’exister, ce qui est essentiel pour traiter le traumatisme.
  • Actions pratiques : Elle prend des mesures actives pour gérer la situation, telles que contacter des avocats spécialisés dans le droit de la vie privée pour supprimer les images et poursuivre les responsables. Elle peut également chercher du soutien auprès de groupes spécialisés ou de thérapeutes pour l’aider à surmonter l’impact psychologique.
  • Communication : Elle pourrait choisir de partager son expérience pour sensibiliser à la cyberintimidation et à l’invasion de la vie privée, transformant son épreuve en une cause pour le changement et l’empowerment.

Prendre sur soi :

  • Réaction émotionnelle : Elle pourrait tenter de minimiser ses sentiments ou de prétendre qu’elle va bien pour éviter de faire face à la réalité de la situation, ce qui peut retarder la guérison émotionnelle.
  • Actions pratiques : Elle pourrait ne pas prendre de mesures légales ou chercher à faire supprimer les photos, soit par peur de l’attention supplémentaire, soit par sentiment d’impuissance.
  • Communication : Elle pourrait éviter de parler de l’incident à qui que ce soit, même à ses proches, par honte ou peur du jugement, ce qui peut accroître le sentiment d’isolement et de détresse.

Dans chaque scénario, la manière dont elle choisit de gérer l’incident peut avoir un impact profond sur sa récupération et sa capacité à reprendre le contrôle de sa vie et de son histoire personnelle.

En assumant pleinement ses photos, elle transforme une situation potentiellement dévastatrice en un acte d’affirmation personnelle et de résilience. Elle prend le contrôle de la narration et utilise son expérience pour éduquer et potentiellement aider d’autres personnes qui pourraient se trouver dans des situations similaires, tout en combattant la stigmatisation et en renforçant sa propre estime de soi.

Le choix rédempteur

Alors que dois-tu faire ? C’est à toi de choisir, bien sûr. Tu peux continuer à prendre sur toi, à ignorer et à refouler tes sentiments et émotions. C’est une option. Mais laisse-moi te dire que c’est un choix qui coûte cher.

Ou bien, tu peux faire le choix plus courageux, plus difficile : accepter. Accepter la réalité et travailler activement pour la changer. Et tu sais quoi ? L’acceptation t’apporte la liberté.

La liberté d’être vraiment toi-même, de vivre pleinement et joyeusement, de surpasser tes difficultés. J’ai fait le choix d’accepter et de changer. Et toi, quel est ton choix ?

Donc, mon ami, au lieu de chercher sans fin la subtile différence entre accepter et prendre sur soi, arrête de te cacher derrière ces mots et agis. La différence réside dans l’action, pas dans la terminologie.

Seul l’action te permettra de transcender les épreuves, d’arrêter le cycle d’auto-sabotage et de vivre enfin une vie épanouissante et riche. Et n’oublie pas, personne ne peut faire ce choix à ta place.

Alors, es-tu prêt à accepter ou vas-tu continuer à prendre sur toi ? À toi de juger. Agis. Décide. Ose être toi. Voici un lien qui peut t’aider.

Tu cherches encore l’illumination ?

Eh ben, tu es vraiment déterminé, vieux. J’admire ta persévérance. Ou peut-être est-ce de l’entêtement ?

Quoi qu’il en soit, sache que l’illumination, ou le sens de la vie, ou peu importe la chose vers laquelle tu te démènes, ne se trouve pas dans les mots.

Que tu acceptes ou que tu prennes sur toi, peu importe. Ce sont juste des mots. Des objets de plus pour t’égayer dans l’éternel tourbillon de la consommation.

Parler, c’est bien. Agir, c’est mieux.

Comprends-tu ce que je dis ? Je parle de la vie, mon vieux, de l’existence même. C’est l’acte d’exister qui compte, pas les mots que tu utilises pour y penser.

Pense à tous les moments de ta vie où tu t’es senti vraiment vivant. C’était pendant ces moments où tu agissais, où tu étais en mouvement. N’est-ce pas ?

C’est en agissant que tu te sens réellement accompli, pas en ruminant chez toi sur le sens des mots.

La différence entre accepter et prendre sur soi ? Elle est dans l’action.

Je vais te le faire simple, gars. Quand tu « prends sur toi », tu te voiles la face. Tu encaisses les coups sans vraiment y faire face.

Tu accumules le ressentiment, le stress, l’anxiété… Et pour quoi ? Pour prouver que tu peux encaisser ? Si c’est ce que tu veux, continue. Mais je te dis, cette idée de

En conclusion

La route vers l’illumination, c’est pas un chemin tout tracé, non mon pote. Chacun doit tracer son sillon, à sa manière.

Faut pas te laisser embrouiller par des paroles savantes ou des philosophies obscures. Ça se trouve pas dans un bouquin, c’est pas une réponse toute faite.

C’est en toi, dans tes actions, dans ta façon de vivre, de ressentir le monde autour de toi. Fais pas semblant, fais face, agis.

Rester dans l’action, c’est ce qui te permet de rester aligné avec tes valeurs, avec ton « pourquoi ». Et ça, c’est essentiel si tu veux trouver ton chemin.

En connaissant tes valeurs, en acceptant qui tu es, tu avanceras sur un chemin sûr, sans te dissimuler derrière une fausse identité.

L’oeil du coach

Alors, tu es dans une quête intellectuelle pour comprendre la nuance entre accepter et endurer ? Bravo ! Quel noblesse ! Telle une épée qui cherche à s’aiguiser. Peut-être que comprendre ces subtilités va te catapulter vers un monticule de sagesse…

Une étude de Hughes & Uhlmann (2011) a démontré que l’acceptation est directement corrélée à la résilience.

En d’autres termes, agir avec honnêteté face à la réalité t’aide à rebondir plus vite. Mais ne sois pas naïf, complais-toi plutôt dans ton ignorance, il est plus confortable d’endurer, d’ignorer tes tensions internes, n’est-ce pas ?

À leur tour, Sedgeman et Palmer (2016) ont fustigé cette culture d’endurance malsaine qui nous pousse à camoufler nos sentiments et émotions.

Pour sûr, ignorons cette étude, on ne voudrait pas perturber ta quête d’invincibilité, n’est-ce pas ? Être vulnérable, c’est pour les faibles.

Bon, assez de sarcasme, voilà la vérité brutale…

Accepter est un fait actif, une réalité consciente. C’est comme te regarder dans un miroir sans détourner les yeux. Endurer, c’est l’inverse, c’est enfouir tes émotions comme une autruche, espérant que tes problèmes vont disparaître. Ce n’est qu’un masque de fausse bravoure.

Alors, combien de temps encore ignores-tu ta vérité pour souffrir en silence ? La boule dans ta gorge grossit à chaque instant passé à étouffer tes émotions.

L’acceptation te donne la liberté d’être toi-même, d’être en vie, de faire face aux réalités de la vie. Endurer, c’est seulement prolonger ton malheur.

En conclusion : Agis comme si ta vie en dépendait… parce que c’est le cas.

Maintenant que tu es mieux informé, peut-être que tu te décideras enfin à agir. Non pas pour paraitre, mais pour être, vraiment, et sans concession.

Accepte ce qui est, accepte qui tu es, change ce qui peut l’être, et prends la route de la liberté.

C’est la clé pour retrouver confiance et te libérer du poids du passé. Ruine-toi dans l’endurance si tu le souhaites, ou accepte la vérité pour avancer.

Le choix est entre tes mains. Tu vas donc prendre sur toi et rester coincé, ou tu vas finalement l’accepter et avancer ? Lequel est-ce? Je peux seulement t’aider à prendre conscience, le reste est entre tes mains. Voici un lien qui peut t’aider.

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Valérie F.

Rated 4,0 out of 5

Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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