La méchanceté comme hobby : t’as pas mieux à faire

stephane briot whyislife developpement personnel article 907

Et tu crois que tu vas bien, vraiment ?

Tu critiques. Tu attaques. Tu balances des phrases qui piquent, parfois même avec humour. Tu dis que c’est pour rire. Ou que tu dis juste « ce que tu penses ». Et puis, tu passes à autre chose. Tu scrolles. Tu replies. Tu balances une punchline. T’as l’impression d’avoir marqué un point.

Mais pose-toi une seule question, simple, brutale, nécessaire : qu’est-ce que ça vient anesthésier, en toi ?

Parce que non, la méchanceté n’est jamais gratuite. Et quand elle devient une habitude, un réflexe, un sport national… c’est que ça pue quelque part en dedans.

Alors on va parler de ça. Pas pour te faire la morale. Mais pour que tu comprennes. Que tu respires. Et peut-être… que tu t’allèges.

1. L’agressivité, c’est rarement de la force

😤 Quand tu frappes, c’est souvent pour ne pas tomber

Tu ne vas pas bien. Tu le caches, tu le maquilles, tu le compenses. Mais ça fuit. Et souvent, ça sort par la bouche.

  • Tu rabaisses parce que tu te sens petit.
  • Tu coupes les autres parce que tu n’as jamais eu la parole.
  • Tu attaques parce que tu crains d’être attaqué.

C’est un mécanisme de défense. Pas une posture de puissance. C’est du bruit, pour masquer la faille. De la fumée, pour éviter qu’on voie l’incendie en dessous.

Comme l’explique le psychanalyste Christophe André :

« L’agressivité est parfois le signe d’une souffrance qui n’a pas pu être dite autrement. »

Alors, au lieu de te juger, observe. Au lieu de te justifier, écoute.

Ta colère ne te rend pas fort. Elle t’alerte. Elle te parle. Elle dit :
👉 “J’ai mal quelque part. Regarde enfin.”

2. Dézinguer, ça soulage. Mais jamais longtemps.

🔁 C’est un shoot d’ego. Pas une guérison.

Tu connais ce moment où tu tailles quelqu’un, et tu sens cette micro-satisfaction ?
Cette sensation d’avoir repris le dessus, d’avoir gagné la manche ?
Ça fait du bien… mais ça s’efface. Rapidement. Et ça recommence.

Parce que ce que tu cherches vraiment, ce n’est pas d’avoir raison.
C’est d’exister. D’être vu, reconnu, entendu.

Et tant que tu ne nommes pas ce vrai besoin-là, tu continueras d’utiliser les autres comme des punching-balls émotionnels.

👉 Ce que tu veux, ce n’est pas faire mal.
Tu veux te sentir vivant.

Mais tu as oublié comment faire autrement qu’en tapant.

3. Le poison, il commence toujours par soi

🧬 Tu crois viser l’autre. Mais tu t’empoisonnes toi-même.

La méchanceté répétée, c’est comme boire de l’acide en espérant que l’autre ait mal.

Tu cultives une violence qui s’ancre dans ton système.
Tu penses “je suis lucide”, “je suis réaliste”, “je dis les choses”…

Mais ce que tu dis, surtout, c’est que t’as arrêté d’y croire.
À la bonté. Au lien. À la tendresse.

Tu t’es résigné. Et c’est ça, le vrai drame.

Selon les recherches du psychologue John Gottman,

les couples où le mépris devient récurrent finissent toujours par exploser.

Le mépris est l’émotion la plus toxique pour les liens humains. Pas la colère. Le mépris.

Et toi, quand tu critiques sans fin, tu t’y entraînes.

Tu t’éloignes des autres. Tu t’éloignes de toi. Tu perds. Tout. Lentement.

4. Tu peux être vrai sans être violent

🤝 Dire, ce n’est pas forcément détruire

Être sincère ne veut pas dire être brutal.

Tu peux nommer ce qui ne te va pas.
Tu peux poser des limites.
Tu peux exprimer une colère juste, une frustration légitime.

Mais si tu balances ton mal-être sous forme de venin…
Tu n’es plus dans le vrai.
Tu es dans le sabotage.

Et ce sabotage, il commence par ton estime.

Si tu veux te sentir puissant, commence par choisir la justesse plutôt que le cynisme.

5. Ce que tu projettes, c’est ce que tu refuses de voir

🪞 Le monde est ton miroir. Ce que tu attaques, c’est ce que tu réprimes.

Tu critiques l’autre parce qu’il t’irrite ?
Peut-être qu’il vient réveiller une partie de toi que tu as enterrée.

  • Tu trouves l’autre prétentieux ? Tu rêves peut-être de briller, sans oser.
  • Tu trouves l’autre lent ? Peut-être que tu ne t’autorises jamais à souffler.
  • Tu le trouves naïf ? Peut-être que tu as étouffé ton propre espoir.

La projection, c’est pas du bullshit New Age.
C’est un mécanisme psychique réel.
Et plus tu le nies, plus il s’emballe.

6. Tu peux arrêter. Pas d’un coup. Mais tu peux.

🌱 Tu peux réapprendre à parler sans blesser

Ça commence pas par une excuse.
Ça commence par une pause. Une respiration. Une question simple :

Qu’est-ce qui me touche là, vraiment ?

Pas “qu’est-ce que je pense de l’autre.”
Mais : qu’est-ce que ça dit de moi ?

Tu peux transformer ta colère en clarté.
Ta rage en direction.
Ton sarcasme en sincérité.

Tu peux ne plus vivre en réactivité permanente.
Tu peux reprendre la main. Doucement. Vraiment.

Ce que tu gagnes à poser les armes

  • Du calme intérieur.
  • Des relations plus vraies.
  • Une parole qui porte. Parce qu’elle ne détruit plus.
  • Une estime qui grandit. Parce qu’elle ne dépend plus de l’humiliation de l’autre.
  • Et surtout : la possibilité de vivre en paix avec toi-même.

Tu veux aller mieux ? Commence par arrêter de blesser.

Pas pour être gentil.
Mais pour être libre.

Et si t’es prêt à creuser, à comprendre, à décharger tout ça…
Tu sais où me trouver.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

A propos de l’auteur

Je suis Stéphane Briot, auteur de cet article, coach depuis 2018, fondateur du WhyIsLife.

Et mon vrai terrain de formation, c’est pas une école, c’est la vie. Mon cadre de référence n’est pas académique, il est existentiel.

J’ai traversé 30 ans de chaos, de remises en question, d’obsession pour ce qui fait tenir un être humain debout quand tout s’effondre.
Mon vécu est ma matière première. Jung, Adler, Sinek : ce sont les outils qui m’ont permis de mettre des mots sur le feu intérieur.

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Mon rôle ? T’accompagner dans ta démarche, sur ton chemin, et t’aider à faire émerger les réponses qui sont en toi.

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