🎯 Pourquoi même les connards ont un Why (et pourquoi ça ne rend pas leurs actes légitimes)
🌪 Tout le monde a un Why. Même les manipulateurs.
C’est pas une opinion, c’est un fait.
Le Why, c’est pas un vernis. C’est un socle.
Une empreinte intérieure. Un cap. Une direction qui t’appartient.
Et oui, même les gens toxiques, les pervers narcissiques, les bourreaux ont un Why.
Parce qu’avoir un Why, ce n’est pas être bon.
C’est avoir une mécanique interne qui te pousse à agir d’une certaine façon, à chercher un impact, à travers des valeurs (même déformées).
Le problème, ce n’est pas d’avoir un Why.
Le problème, c’est ce qu’on en fait.
🤯 Le Why n’est pas une vérité morale. C’est une boussole intérieure.
Tu ne peux pas t’en servir pour excuser tes comportements.
Ton Why, ce n’est pas une absolution. Ce n’est pas un permis de blesser.
C’est juste une formule intime : “quand je fais ça, je me sens juste, aligné·e, vivant·e”.
Mais entre ce que tu ressens, ce que tu crois faire… et ce que tu fais vraiment ?
Il y a un monde.
👉 Tu peux te raconter que tu aides les autres… alors que tu les contrôles.
👉 Tu peux croire que tu protèges… alors que tu infantilises.
👉 Tu peux penser que tu inspires… alors que tu imposes.
C’est là que le travail commence.
🔍 Tout n’est pas légitime. Même si “ça part d’une bonne intention”.
Claire, tu connais cette phrase : “Je voulais juste aider…”
Et au final, t’as été envahie, écrasée, niée.
Non, tout n’est pas légitime.
Même si ça vient d’un trauma.
Même si la personne “a souffert”.
Même si elle “fait de son mieux”.
👉 L’intention ne suffit pas. Ce qui compte, c’est l’impact.
Comme l’écrit le psychologue Paul Bloom, “l’empathie peut être biaisée, destructrice, voire immorale quand elle est mal dirigée”.
Une étude du Greater Good Science Center (Université de Berkeley) montre d’ailleurs que les intentions altruistes mal canalisées peuvent produire plus de mal que d’inaction.
⚠️ Les gens “malsains” ne sont pas dépourvus de Why. Ils sont en conflit avec lui.
Le narcissique, le pervers, l’obsédé du pouvoir n’est pas “vide”.
Il est en lutte permanente contre sa vulnérabilité.
Son Why existe. Mais il est inaccessible, étouffé par la peur, le contrôle, la honte, le besoin de briller ou de dominer pour survivre.
Ces personnes ont souvent une structure émotionnelle fracassée.
Et ça ne les excuse pas.
Mais ça explique pourquoi ils n’ont pas accès à cette fameuse clarté intérieure.
Pourquoi ils cherchent à l’extérieur ce qu’ils refusent de regarder en eux.
🧠 Le Why n’est pas un diplôme de vertu. C’est une responsabilité.
Trouver ton Why, ce n’est pas trouver une étiquette à brandir sur LinkedIn.
C’est retrouver le fil rouge de ta vie, celui que t’as perdu entre les cases, les rôles, les peurs.
Mais c’est surtout prendre conscience de ton pouvoir d’impact.
Et ce pouvoir, tu peux l’utiliser pour construire ou pour détruire.
Pour fédérer ou pour manipuler.
Pour incarner ou pour te justifier.
👉 C’est là que ton libre arbitre entre en jeu.
👉 C’est là que la responsabilité individuelle devient centrale.
Le psychologue Viktor Frankl écrivait :
“Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Et dans cet espace réside notre pouvoir de choisir notre réponse.”
Ce pouvoir, c’est celui de choisir une action alignée avec ton Why… ou pas.
🧭 Le Why ne rend pas tout valable. Il rend tout plus clair.
Si tu t’en sers pour te justifier, t’es à côté.
Si tu t’en sers pour te recentrer, pour te libérer des injonctions extérieures, pour créer des liens vrais, alors tu touches quelque chose de précieux.
Le Why n’est pas une “vérité personnelle” qu’on oppose aux autres.
C’est une direction intime qu’on choisit de respecter, parce qu’elle nous rend plus vivants, plus justes, plus intègres.
Et quand tu te reconnectes à ton Why, tu ne peux plus tricher longtemps.
Tu ressens vite le décalage.
Tu sais quand tu t’égares.
Et tu peux revenir à toi.
🚨 Et ceux qui refusent ce travail ?
Ils ne sont pas “sans Why”.
Ils sont juste pas prêts à y accéder.
Parce que pour ça, il faut accepter :
- de se confronter à sa propre part d’ombre
- de regarder en face les contradictions
- de faire la paix avec son histoire
- de renoncer à certains masques
Et ça, c’est flippant.
Alors ils préfèrent le contrôle. Le pouvoir. Le silence. La stratégie.
Mais ne te méprends pas :
Ce n’est pas une fatalité. Ce n’est pas leur essence. C’est un état. Un verrou. Une fuite.
🌱 Toi, aujourd’hui : tu veux quoi en faire, de ton Why ?
Le Why ne t’absout pas.
Il ne te donne pas raison.
Il te donne une direction.
Et cette direction, tu peux t’en servir pour faire du beau, du vrai, du grand.
Ou tu peux t’en servir pour te justifier, manipuler, contrôler.
Mais tu sais quoi ?
À partir du moment où tu sais, tu ne peux plus dire que tu ne savais pas.