Prendre soin de soi, la définition
Prendre soin de soi, c’est plus que du spa et des huiles essentielles, mon pote. C’est cette capacité à s’arrêter, à s’écouter, à dire merde à ce qui te bouffe.
Les gens pensent souvent que c’est juste se faire plaisir de temps en temps, mais c’est bien plus viscéral que ça : c’est une stratégie de survie.
Quand tu fais face à tes démons et que tu refuses de te laisser glisser dans le gouffre, là, tu prends vraiment soin de toi.
Survivre aux assauts de la vie : prendre soin de soi ou crever
Quand t’as pris des coups, des vrais coups, prendre soin de soi, c’est pas un luxe, c’est vital. Les gens pensent que c’est juste une question de temps pour soi, un bain chaud ou une balade dans les bois.
Tu rigoles ou quoi ? Quand t’es en pleine tourmente, prendre soin de toi, c’est éviter de sombrer dans la folie, de plonger dans la dépression, de lâcher prise pour de bon. C’est cette petite lueur dans la tempête qui te dit : « Hé, tu tiens bon, tu lâches pas ! »
J’ai grandi dans un environnement où on te piétinait avant même que t’aies eu le temps de te lever. J’ai connu la violence, la dette, la pression constante.
À ce moment-là, prendre soin de moi, c’était de la survie, camarade. Pas question de me laisser écraser. C’était me battre pour garder un peu de dignité, de contrôle sur ma vie, même si tout le reste foutait le camp.
Pas de crème hydratante, mais des coups de pieds dans le mental pour pas flancher. Un simple moment de calme, c’était déjà une victoire.
En psychologie, on parle souvent de résilience, de gestion des émotions, mais la pratique te montre que tout ça, c’est la base quand t’es au bord du précipice.
T’as pas le temps de méditer sur l’équilibre émotionnel quand tu t’accroches juste pour ne pas plonger. La vie, elle te balance des baffes, et prendre soin de soi, c’est tout ce que t’as pour pas te faire bouffer. C’est ta survie.
La lutte contre les croyances toxiques : détruire les conneries qu’on t’a enfoncées dans le crâne
Prendre soin de soi, ça commence par casser ces croyances pourries qu’on t’a inculquées depuis que t’es gamin.
Si on t’a répété que t’étais bon à rien, que tu valais pas mieux qu’un raté, ça finit par s’incruster dans ta tête comme une vérité absolue. Et tu te surprends même à t’auto-saboter, à agir comme si t’avais aucune valeur. Alors que prendre soin de soi, c’est d’abord briser ces chaînes mentales.
Moi, j’ai grandi dans ce bordel. Une mère toxique, des mots qui te détruisent plus que les coups. Quand t’entends jour après jour que t’es une merde, tu finis par y croire.
Le vrai travail de soin, il a commencé quand j’ai décidé de ne plus laisser ces croyances définir ma vie. C’est pas simple, tu dois déconstruire chaque mensonge qu’on t’a collé sur le dos, et ça prend du temps. Mais bordel, ça vaut le coup.
En psychologie, on appelle ça restructuration cognitive : modifier la manière dont tu interprètes tes expériences. Sauf que dans la vraie vie, c’est beaucoup plus brutal.
C’est pas juste changer de pensées, c’est un putain de combat contre des années de conditionnement. T’es ton propre bourreau parfois, et prendre soin de toi, c’est d’abord te libérer de cette prison mentale. Tu commences à réaliser que ces pensées ne sont pas toi, et là, tu retrouves ta liberté.
Du “paraître” au “faire” : arrêter les conneries et passer à l’action
Prendre soin de soi, ça va bien au-delà des apparences. Aujourd’hui, t’as tout un marché du bien-être qui te vend du rêve avec des bougies parfumées, du yoga sur la plage et des smoothies verts. Mais ça, c’est du paraître.
Si derrière, t’es toujours en train de t’auto-saboter, de te noyer dans tes problèmes sans rien régler, c’est de la poudre aux yeux. Le vrai soin, c’est dans l’action, dans ce que tu fais pour changer ton quotidien.
J’ai essayé, hein, les petites solutions en surface. Des moments de détente, des pauses, ça fait du bien sur le coup, mais ça résout rien.
Quand j’étais au fond du trou, fumer des joints avec mes potes, c’était mon « moment de soin », tu vois ? Un truc pour oublier la merde pendant quelques heures. Mais ça n’a jamais arrangé le problème de fond.
Prendre soin de soi, c’est prendre des décisions difficiles : arrêter ce qui te détruit, affronter ce qui te fait peur, et surtout, passer à l’action pour améliorer ta situation, même si c’est inconfortable.
Et parlons aussi de ces gens qui se gavent de bouquins et de vidéos de développement personnel. Ils sont là, scotchés devant leurs écrans, en mode “Waouh, c’est trop bien, ça va changer ma vie.”
Sauf qu’ils ne prennent jamais une seule note, ils ne réfléchissent pas vraiment à ce qui est dit. C’est de la consommation passive, du fast-food pour l’esprit. Ils adorent l’idée que tout peut être facile, rapide et magique, parce que c’est ce qu’on leur vend.
Mais quand ça devient un peu compliqué, ils lâchent l’affaire. Ils arrêtent dès que ça fait mal, dès que ça demande des efforts réels. Bah ouais, camarade, c’est plus dur que prévu.
Le problème, c’est que le développement personnel en surface, c’est comme un bon film : ça te fait vibrer un moment, mais si tu bouges pas ton cul derrière, ça sert à rien.
La psychologie te dira que l’engagement actif, c’est ce qui fait la différence. Apprendre c’est bien, mais sans action, tu restes coincé dans le paraître.
Si tu veux vraiment prendre soin de toi, t’arrêtes de te gaver de contenu et tu commences à appliquer, même si ça fait mal, même si c’est pas aussi “magique” que prévu. Parce que le vrai changement, il est dans le faire, pas dans les “waouh” éphémères.
Le Why comme boussole du soin de soi : donner un sens à chaque action
Quand tu connais ton Why, ton pourquoi profond, prendre soin de soi devient une nécessité, pas un simple caprice. C’est ta boussole, ton guide dans la tempête. Tu sais pourquoi tu te bats, pourquoi tu dois tenir debout, pourquoi tu dois faire les efforts nécessaires.
Sans ça, tu dérives, tu te perds dans des distractions ou des solutions temporaires. Avec ton Why, chaque action pour toi-même prend du sens.
C’est ce que j’ai découvert en lisant Commencer par Pourquoi de Simon Sinek. Avant ça, je faisais les choses en mode automatique, sans vraiment comprendre pourquoi je devais continuer.
Mais quand j’ai découvert mon Why, aider les autres à trouver leur propre sens, ça a tout changé. Prendre soin de moi n’était plus juste un truc à faire quand j’avais le temps ou quand tout s’effondrait.
C’était une priorité, parce que si je ne prends pas soin de moi, je ne peux pas aider les autres à avancer. Mon Why m’a donné la clarté et la force pour faire les efforts nécessaires, pour affronter les moments difficiles.
La psychologie parle souvent de motivation intrinsèque : c’est cette force intérieure qui te pousse à agir, même quand c’est dur. Ton Why, c’est ça.
Quand tu l’as trouvé, t’as plus besoin de te convaincre de te lever le matin ou de prendre soin de toi. Tu sais pourquoi tu le fais, et ça te pousse à avancer, même quand tout le reste te crie de lâcher l’affaire.
Ton Why transforme le soin de soi en un acte stratégique : tu sais que chaque effort te rapproche de ton but, de ton sens profond.
C’est là la vraie différence. Sans Why, tu traînes, tu procrastines, tu cherches des excuses. Avec un Why clair, tu te soignes, parce que tu sais que t’as quelque chose de plus grand à accomplir.
