Le passé n’existe pas, que si tu le veux bien
Tu crois peut-être que ton passé, avec ses réussites, ses échecs et ses traumas, te définit, te façonne et détermine la personne que tu es aujourd’hui.
La société t’a aussi appris qu’il fallait analyser tout ça, tirer des leçons de chaque erreur. Sauf que ce passé, c’est juste une histoire que tu te racontes en boucle, pour t’expliquer pourquoi tu es bloqué.
Dans la réalité, ce n’est pas ton passé qui te freine, c’est ta façon de l’utiliser pour te justifier. Ta douleur émotionnelle n’a de pouvoir sur toi que si tu choisis de la porter aujourd’hui. À un moment donné, tu dois décider de vivre à l’instant présent et d’arrêter de te cacher derrière ce qui n’existe plus.
Voilà le sujet, camarade : es-tu prêt à arrêter de t’accrocher à des souvenirs qui ne te servent plus ?
Le passé ne te définit pas : arrête de te mentir
On te l’a toujours dit : « Ton passé fait de toi ce que tu es aujourd’hui. » Cette croyance limitante est bien ancrée, au point que tu t’y accroches comme une excuse. Ton enfance difficile, tes parents toxiques, tes échecs répétés, ta souffrance ? Oui, tout ça a marqué ta vie. Mais voilà le vrai problème : ce n’est pas ce passé qui te définit, c’est la manière dont tu continues de le raconter.
Ton passé, c’est une collection d’événements. Point barre. Ce n’est pas une malédiction. Si tu continues de te voir comme la victime de ce passé, alors c’est toi qui choisis de rester bloqué.
La vérité ? Ce qui te définit, c’est comment tu réagis maintenant à ce que tu as vécu, comment tu décides de t’en servir (ou pas).
J’ai grandi dans un enfer, je ne te parle pas en touriste. Mais ce n’est pas mon enfance qui fait ce que je suis aujourd’hui. J’ai choisi de redéfinir cette histoire, de m’en servir pour avancer et pas pour me planter à chaque étape. Le passé, il n’existe plus. Toi, tu es là, aujourd’hui, avec une décision à prendre : est-ce que tu continues à t’enfermer dans cette vieille histoire ou tu commences à en écrire une nouvelle ?
Apprendre du passé ? Une perte de temps
On te l’a sûrement déjà dit : « Faut tirer des leçons du passé pour avancer. » On te bassine avec l’idée qu’il faut analyser tes erreurs pour éviter de les répéter.
Mais si ça marchait, camarade, pourquoi t’es encore coincé dans les mêmes schémas ? La vérité, c’est que fouiller ton passé, c’est comme essayer de réparer une voiture en étudiant l’accident sans la toucher. Ça te maintient dans l’inaction.
Alfred Adler, un psychologue pionnier, l’avait bien compris. Contrairement à Freud, qui s’acharnait sur l’idée que le passé nous conditionne, Adler affirmait que ce n’était pas ce qu’on a vécu qui compte, mais la signification qu’on lui donne aujourd’hui.
Il croyait en la « psychologie du but », selon laquelle c’est ton objectif futur, ta vision, qui détermine tes actions, pas tes traumatismes passés.
Je peux te dire que j’ai expérimenté ça de plein fouet. J’ai passé des années à revisiter mes échecs, à ruminer mes erreurs, à essayer de comprendre pourquoi j’étais dans la merde.
Mais ça ne m’a jamais aidé à bouger. Ce qui m’a permis de me relever, c’est de me concentrer sur ce que je voulais accomplir, pas sur ce que j’avais foiré.
Tu veux avancer ? Laisse tomber cette obsession de tout comprendre. Concentre-toi sur ce que tu veux maintenant, pas sur ce que t’as fait avant. Parce que t’as beau retourner ton passé dans tous les sens, la seule chose qui compte, c’est ce que tu vas faire demain.
Les blessures du passé ? C’est toi qui choisis de les porter
T’as déjà entendu ça : « Je suis comme ça à cause de mon passé, c’est plus fort que moi. » On se cache souvent derrière nos blessures émotionnelles, comme si elles étaient des chaînes qu’on ne peut pas briser. Tu sais quoi ? C’est une foutue excuse. La douleur, elle est bien réelle, mais c’est toi qui décides de la traîner partout.
Alfred Adler, encore lui, parlait d’un concept clé : le « sentiment d’infériorité ». Selon lui, ce n’est pas la souffrance en elle-même qui détermine notre vie, mais comment on choisit de la vivre.
Il disait que beaucoup d’entre nous utilisent ce sentiment d’infériorité comme un prétexte pour ne pas affronter nos responsabilités. En clair, c’est pas ton passé qui te bloque, c’est ta façon de t’y accrocher.
Je te l’ai déjà dit, j’ai grandi dans un environnement toxique, je me suis traîné des dettes, des échecs, des complexes à n’en plus finir. J’aurais pu passer ma vie à pleurer sur mon sort, à me dire que j’étais foutu à cause de mon enfance.
Mais j’ai compris, grâce à Adler et à mon propre chemin, que c’est pas mon passé qui m’empêchait d’avancer, c’était ma façon de m’en servir pour justifier mon inaction.
Tu peux choisir de vivre dans cette douleur, ou tu peux choisir de la transformer en quelque chose qui te pousse à aller de l’avant. Ce n’est pas ta blessure qui te définit, c’est ce que tu fais avec. Le passé n’existe pas.
Justifier ses échecs par le passé ? C’est un ticket pour l’immobilisme
Combien de fois t’as dit ou entendu : « Je suis comme ça parce que j’ai eu une enfance difficile« , « C’est à cause de mon passé si je n’y arrive pas » ? Cette rengaine, on l’entend partout.
On utilise le passé pour justifier nos échecs, comme si ça nous dédouanait de prendre des décisions aujourd’hui. Mais cette excuse, c’est une putain d’illusion qui t’enferme dans l’immobilisme.
Alfred Adler avait bien repéré cette tendance humaine. Il appelait ça « la fiction de la causalité ». Pour lui, ce n’était pas le passé qui déterminait nos actions présentes, mais notre objectif de vie.
Ceux qui restent coincés dans le passé le font parce qu’ils n’ont pas encore défini un but clair. Ils préfèrent se raconter une histoire où leurs échecs sont dus à des facteurs qu’ils ne peuvent plus changer.
Bref, c’est plus facile de dire que t’es bloqué par ton enfance que d’admettre que t’as juste peur de bouger.
Je te raconte pas ça en théorie, je l’ai vécu. Des années à justifier mes échecs par la faute de mes parents, de ma situation pourrie, à croire que tout était foutu d’avance. Je restais passif, englué dans l’idée que « mon passé m’avait détruit ». C’est faux.
Ce qui me bloquait, c’était pas le passé, mais mon absence de but clair à ce moment-là. Quand j’ai enfin découvert mon Why, j’ai arrêté de me regarder le nombril et j’ai commencé à agir.
Si t’en es encore à justifier tes erreurs à cause de ton passé, c’est que tu refuses de prendre la responsabilité de ton avenir. Le passé, il n’est plus là. Ce qui compte, c’est ce que tu fais maintenant. Tu vas continuer à te trouver des excuses ou tu vas enfin te bouger pour avancer ?
Ton Why, la clé pour enterrer ton passé
Tu crois peut-être que tu dois absolument « régler » ton passé avant d’avancer, comme si chaque blessure devait être cicatrisée avant que tu puisses enfin vivre. C’est une illusion.
Ce qui te manque pour laisser ce passé derrière toi, c’est pas des années de thérapie ou de rumination, c’est un Why, un sens profond à ta vie, qui te propulse vers l’avant.
Alfred Adler, encore une fois, avait tout compris avec sa « psychologie individuelle ». Il disait que c’est notre but futur qui influence nos actions présentes, pas ce qu’on a vécu.
La souffrance passée, elle n’a de poids que tant que tu n’as pas trouvé un objectif qui te donne la force de la dépasser. En gros, si tu n’as pas de Why, ton passé te retient. Mais dès que tu as une vision claire de ce qui te fait vibrer, tu te rends compte que le passé, en fait, c’est juste une excuse.
Moi, c’est quand j’ai découvert mon Why que j’ai pu commencer à vraiment avancer. Avant ça, je tournais en rond, coincé dans mes échecs, mes douleurs, mes regrets.
Mais le jour où j’ai compris pourquoi je voulais aider les autres à clarifier leur vie, tout ce qui était derrière moi est devenu secondaire. Je ne me suis plus défini par mon passé, mais par mon futur.
Trouve ton Why, et tu verras que le passé n’aura plus aucune emprise sur toi. C’est pas en ressassant ton histoire que tu vas avancer, c’est en te projetant vers ce qui te fait vibrer maintenant.
Conclusion
Ton passé n’a aucun pouvoir, à moins que tu choisisses de lui en donner. Peu importe ce que tu as vécu, ce qui compte, c’est comment tu décides de vivre aujourd’hui. Le passé ne te définit pas, ne te freine pas, et n’a aucune prise sur ton futur, sauf si tu continues de l’utiliser comme une excuse pour ne pas agir.
En trouvant ton Why, tu te donnes enfin une raison claire d’avancer, une direction qui te libère de l’emprise des souvenirs et des blessures. C’est ça, la clé pour arrêter de vivre dans le rétroviseur.
Ce que tu dois retenir :
Ton passé n’existe plus. C’est ta responsabilité de choisir ce que tu fais maintenant. Et si tu veux avancer, arrête de te cacher derrière ce qui est fini, et trouve ce qui te fait vibrer aujourd’hui.