Le désespoir, comment sortir de ce merdier

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Stéphane

Le désespoir n’est pas la fin. Ce n’est pas de la faiblesse ni un truc à fuir. C’est un signal : celui de recalculer ton cap, de réaligner ta vie avec ce qui compte vraiment. Accepte-le, utilise-le, et transforme cette douleur en une force pour te reconstruire. Là réside la clé pour avancer vers une vie plus vraie.
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Définition brève et actuelle du désespoir

Le désespoir, c’est cette sensation de chute libre, ce point où l’espoir s’évapore, où chaque souffle pèse des tonnes. On connaît tous ce sentiment à un moment de nos vies, ce moment où plus rien ne semble possible, où l’on croit que tout est foutu.

D’un point de vue psycho, le désespoir se nourrit de toutes les déceptions accumulées, des illusions brisées. Un sacré poison, donc.

Mais voilà où tout se complique : autour de ce foutu désespoir, on colle une tonne de fausses croyances qui, au lieu d’aider, plombent encore plus.

Certains voient le désespoir comme un échec définitif, une sorte de fin. D’autres l’associent à la faiblesse, une incapacité à être « fort ».

Et puis il y a ceux qui fuient, persuadés qu’en zappant leurs émotions, ils vont tout gérer mieux.

Enfin, d’autres encore pensent que le désespoir est juste un truc inutile, sans aucun sens ni raison.

Et si, en fait, toutes ces idées fausses étaient les vraies barrières à dépasser ? C’est ce qu’on va voir ensemble.

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Le désespoir, c’est souvent le début de quelque chose

On entend souvent que le désespoir, c’est la fin du chemin, un mur infranchissable. Quand on est dedans, il peut même sembler qu’il n’y a pas d’autre issue.

Mais voilà l’erreur de base : croire que le désespoir est un point final, alors qu’en réalité, il peut devenir une sacrée impulsion. Ce moment où tu touches le fond peut être l’occasion de repartir de plus belle.

Je vais te dire, j’ai connu ce sentiment d’abandon total, ce genre de chute qui semble sans fin. À certains moments, comme quand ma mère m’a embarqué dans ses dettes à 18 ans, ou quand je me suis planté pro après pro, j’avais cette sensation d’être enterré vivant.

Le désespoir, c’est ce poison-là, celui qui s’infiltre quand tout va mal. Mais c’est aussi un révélateur. C’est dans ces trous noirs-là que j’ai compris que je pouvais choisir de réagir, pas juste subir.

Ce désespoir, il peut devenir le début d’un tournant. Quand tu crois que tout est foutu, c’est souvent là que tu trouves des ressources insoupçonnées, des forces que t’avais jamais envisagées.

Alors non, le désespoir, ce n’est pas la fin : c’est parfois la seule vraie occasion de voir ce dont tu es capable, si tu choisis de te battre.

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Le désespoir, ce n’est pas de la faiblesse

La société, les « coachs » de pacotille, et même parfois nos proches te diront que si tu te sens désespéré, c’est que tu manques de force mentale, que t’es « trop fragile ».

Mais cette idée-là, laisse-moi te dire, c’est de la foutaise.

Le désespoir n’a rien à voir avec un manque de courage ou de solidité. C’est une réponse humaine, normale, quand la vie te balance des baffes plus dures que tu pouvais imaginer.

J’ai vécu des moments de pure désillusion, des phases où la seule chose que je ressentais, c’était un épuisement mental et émotionnel. Après des années de galère, de dettes et d’échecs, tu commences à t’affaisser.

À un moment, ce désespoir te prend aux tripes, et il n’a rien à voir avec un « manque de force » : c’est juste ton corps, ton esprit, qui te montrent que ça déborde, que ça suffit.

On n’est pas des machines. T’as le droit de flancher, de sentir que tu touches le fond.

Le désespoir, c’est pas une tare ou un défaut ; c’est une alerte, un signe que t’as peut-être besoin de revoir ta façon de vivre, de te reconnecter à ce qui compte.

Parce qu’au final, c’est souvent ceux qui admettent leur désespoir qui trouvent la vraie force de se relever pour de bon.

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Ignorer le désespoir, c’est le pire piège

On nous pousse à croire que les émotions négatives, comme le désespoir, sont à éviter à tout prix. Que pour être fort, il faut rester « positif » et ranger tout ce qui dérange sous le tapis.

Mais attention, camarade, ce réflexe de fuite est un piège monumental : plus tu ignores tes émotions, plus elles s’accumulent, prêtes à exploser au moindre faux pas.

Je sais ce que c’est, cette manie de fuir ses émotions. Pendant des années, j’ai planqué les miennes derrière des « occupations« , des projets, fumer des pétards, des excuses, tout ce qui pouvait m’éviter de me retrouver face à mes propres angoisses.

Mais ce que j’ai fini par comprendre, c’est que cette fuite m’enchaînait bien plus qu’elle ne me libérait. Parce qu’un jour ou l’autre, les émotions enterrées remontent, et elles frappent encore plus fort.

Affronter le désespoir, c’est accepter de plonger dans ce qui te fait peur pour t’en libérer pour de bon. Ignorer son désespoir, c’est comme ignorer une plaie qui s’infecte.

Ce n’est qu’en accueillant ce que tu ressens, en laissant tes émotions s’exprimer, que tu pourras vraiment avancer.

Alors, affronte-les, ces émotions, parce que c’est là que tu trouveras ce qui te permet de te relever pour de vrai.

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Le désespoir, une étape vers ta vérité

Le désespoir, ce n’est pas juste une impasse ou un fardeau. C’est un passage difficile, certes, mais qui a un but bien précis.

Ce n’est pas la fin de ton chemin, ce n’est pas une faiblesse, et ce n’est certainement pas une émotion à fuir. Au contraire, c’est un signal puissant : celui de ralentir, de regarder de plus près ce qui compte vraiment et de te réaligner.

En acceptant le désespoir pour ce qu’il est, tu te donnes la chance de comprendre ce qui cloche, de lâcher ce qui t’enchaîne et de te reconnecter à ce qui te fait vibrer, de renouer avec ton Why, avec tes valeurs, avec toi, tout simplement.

Alors, la prochaine fois que tu sens ce poids sur les épaules, souviens-toi que c’est l’occasion de trouver du sens, de faire le ménage, et de reprendre la main sur ta vie.

Ce que tu dois retenir

Le désespoir n’est pas une fatalité, c’est une invitation à mieux te comprendre et à avancer vers une vie plus vraie, plus en accord avec qui tu es.

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Pour Sortir du désespoir

Voici un exercice simple, mais puissant pour commencer à transformer ton désespoir en clarté et en force.

On va utiliser le journaling. Prends un carnet, un crayon et trouve-toi un endroit calme. C’est parti.

  1. Identifie le point de rupture
    Écris ce qui, aujourd’hui, te pèse le plus. Ce qui te donne cette sensation d’être bloqué. Sois honnête et va droit au but. Décris la situation, les émotions qui y sont liées, et ce que tu penses ne plus pouvoir supporter.
  2. Creuse tes ressentis
    En regardant cette situation, demande-toi : Qu’est-ce que ce désespoir essaie de me dire ? Écris les réponses sans filtre. Est-ce qu’il te dit que tu vas dans une direction qui ne te ressemble pas ? Que tu t’es perdu dans les attentes des autres ? Ou peut-être que tu te rends compte que tu as négligé quelque chose d’essentiel pour toi. Laisse parler ton instinct.
  3. Visualise le cap à suivre
    Maintenant, tourne la page et imagine ce que serait ta vie si ce poids était allégé, voire disparu. À quoi ressembleraient tes journées ? Comment te sentirais-tu ? Quelles décisions prendrais-tu pour changer les choses ? Note ces éléments comme une boussole pour l’avenir.
  4. Passe à l’action
    Choisis une seule action concrète, même petite, que tu peux faire dès aujourd’hui pour te rapprocher de cette vision. Ça peut être faire un premier pas vers un projet, oser dire non, ou encore confier ce poids à quelqu’un de confiance. Peu importe sa taille, ce premier pas est essentiel.

Rappelle-toi : le désespoir est une alerte, pas un verdict. Ce petit exercice, fait régulièrement, peut t’aider à voir clair et à reprendre la main sur ta vie.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


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G. Faucheur

Stephane nous a accompagné pour découvrir les valeurs et définir la raison d’être d’OHMYDIODE. Cette étape était cruciale pour établir notre démarche RSE et son plan d’actions pour les 5 prochaines années. Sa méthodologie participative a permis à toute l’équipe de travailler sur ce sujet clé pour notre entreprise ! Ce qui a permis une implication totale de tous nos collaborateurs dans la vision et l’avenir d’OHMYDIODE.

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