Pourquoi la Crise Existentielle est une Opportunité Incontournable pour Te Réinventer

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Stéphane

Une **crise existentielle**, ça secoue, mais c’est loin d’être une fin. C’est un virage brutal où tout ce que tu croyais solide vacille. J’en ai traversé une moi-même, quand la vie m’a forcé à reconsidérer ce que je faisais vraiment ici. Tu te reconnais ? Ce vide, ces doutes ? Bonne nouvelle, c’est l’occasion de tout redéfinir. Lis cet article pour découvrir comment en sortir plus fort !
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La crise existentielle en quelques mots

Cette fameuse « crise existentielle« . C’est ce moment merveilleux où tu te réveilles un matin avec l’impression que tout ce que tu fais est aussi utile qu’une chaise dans une piscine.

Tu te demandes soudainement : « Pourquoi je suis là ? Qu’est-ce que je fous de ma vie ? » et, cerise sur le gâteau, « Est-ce que je ne serais pas en train de passer à côté de quelque chose de grand ? »

Bref, c’est le moment où toutes tes certitudes s’effondrent, laissant place à un vide existentiel bien croustillant. Tu te demandes si tu n’as pas tout misé sur un mauvais cheval. Le pire ? Ce cheval, c’est ta propre vie.

En réalité, c’est le début d’une remise en question profonde, un chamboulement de tes priorités, de ton identité, et de ta place dans ce vaste univers… Tu sais, le genre de question que tu repousses en binge-watchant Netflix jusqu’à minuit.

Une crise existentielle, c’est un appel à te redéfinir avant que ta vie ne continue en mode pilotage automatique.

C’est violent, mais c’est aussi souvent le début d’une transformation. Parce qu’une fois que tu as touché le fond du sens, il ne te reste plus qu’à creuser… ou à remonter à la surface.

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Les signes de ta crise existentielle

Alors, une crise existentielle, c’est comme un mauvais rhume de l’âme : tout le monde y passe à un moment ou à un autre, mais on n’est jamais vraiment prêt pour les symptômes. Voici les plus courants :

  1. Un sentiment de vide : Tu as cette impression tenace que ta vie manque cruellement de sens. Tout devient fade. Crois-moi, je l’ai vécu après avoir fait le tour de la création de sites web. Après ce gros projet en 2014, j’avais l’impression d’avoir coché toutes les cases… et pourtant, je tournais en rond.
  2. Une remise en question constante : Chaque décision, chaque action est passée au crible. Est-ce que tu fais les bons choix ? Est-ce que ça a encore du sens ? Pendant longtemps, je me suis demandé pourquoi je ne me sentais pas plus accompli, même après avoir atteint un certain succès professionnel.
  3. Un désir de changement radical : Tu rêves de tout plaquer et de repartir de zéro. Quitter ton job, changer de ville, devenir moine… Tout te paraît possible, mais aussi terrifiant. J’ai eu ce besoin de rupture quand j’ai voulu me lancer dans le travail humain après avoir tout donné au web.
  4. Une angoisse existentielle : Ah, l’angoisse, ce vieux compagnon. Elle se manifeste à travers des crises de panique ou des pensées obsessionnelles sur la mort, la futilité de la vie, ou ce que tu laisses derrière toi. Moi, c’est après la naissance de ma fille que ça a commencé à me ronger. On réalise que la vie ne se limite pas à un chèque de fin de mois.
  5. Un sentiment d’isolement : Personne ne semble te comprendre, tu te sens déconnecté de ton entourage. C’est difficile d’expliquer à quelqu’un que, même si tout va bien en apparence, tu te sens comme un étranger dans ta propre vie.
  6. Une fatigue émotionnelle et physique : Tout devient épuisant. Le simple fait de te lever le matin demande un effort titanesque. J’ai traversé cette phase à plusieurs reprises, notamment lors de mes infarctus. C’est comme si ton corps voulait dire : « OK, ça suffit, on arrête là. »
  7. Procrastination extrême : Tu reportes, encore et encore, parce que prendre une décision te terrifie. D’un côté, tu veux tout changer, de l’autre, tu es paralysé par la peur de l’inconnu.
  8. Recherche frénétique de réponses : Tu consommes bouquins, podcasts, vidéos, tout ce qui pourrait te donner un semblant de réponse. Entre 2017 et 2022, j’ai dévoré près de 500 bouquins. Je cherchais désespérément mon why, et ce n’est pas si simple que ça, hein, parce qu’en plus, je ne savais pas ce que je cherchais. Alors, j’apprenais. Je me cachais derrière ma curiosité, mon envie d’apprendre.

Tu te reconnais là-dedans, camarade ? Eh bien, la bonne nouvelle, c’est que ces crises, elles ont un début, mais elles ont aussi une fin. Comment surmonter tout ça ?

J’ai justement écrit un article qui t’accompagne pour comprendre les étapes de la crise existentielle. Fais-toi un café bien serré et plonge dans la lecture. Parce qu’après avoir touché le fond, il est temps de prendre une grande respiration et de remonter.

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Les question autour de la crise existentielle

Est-ce dramatique, une crise existentielle ?

La belle question. Non, pas dramatique, mais intense, déroutant, et parfois violent. C’est comme une tornade intérieure qui te force à regarder ce que tu as soigneusement ignoré pendant des années. Mais dramatique ?

Seulement si tu choisis de rester dans cet état sans rien faire. Parce qu’une crise existentielle, c’est surtout une opportunité. Une chance de tout remettre à plat, de jeter ce qui ne te sert plus et de bâtir quelque chose de plus vrai.

Ce qui la provoque ?

Oh, les raisons varient, mais en général, ça arrive quand les illusions tombent. Tu te rends compte que tu as bâti ta vie sur des attentes extérieures, des conventions sociales, ou des faux besoins.

Parfois, c’est un événement marquant comme une naissance, une maladie ou un changement professionnel qui agit comme le déclencheur.

Pour moi, la naissance de ma fille et mes infarctus m’ont forcé à réévaluer ce que je faisais. Avant, je courais dans toutes les directions, sans jamais me poser la question du sens profond. Ça ne pouvait pas durer.

Et justement, combien de temps ça dure ?

Ça dépend de toi. Ça peut être un éclair ou s’étaler sur des mois, voire des années, si tu t’accroches à ce qui ne fonctionne plus. La crise ne s’arrête pas par magie, camarade.

C’est toi qui décides quand tu commences à chercher de vraies réponses et à prendre des décisions. Pour certains, ça peut durer toute une vie s’ils refusent de regarder ce qui se passe en eux.

Moi, il m’a fallu des années de lutte, de questionnements, d’angoisses, et finalement un vrai face-à-face avec mon passé avant de commencer à trouver une nouvelle direction.

Peut-on l’éviter en amont ?

C’est comme vouloir éviter de vieillir ou de tomber amoureux. Une crise existentielle, c’est quasiment un passage obligé. Tu peux peut-être retarder l’inévitable en restant dans le confort de ta routine, mais plus tu refoules les questions profondes, plus la crise sera violente quand elle te rattrapera.

Le pire, c’est de vivre sur le pilote automatique, en croyant que tout est sous contrôle. Le moment où tu réalises que tu n’as jamais vraiment choisi ta vie, c’est là que ça fait mal.

Enfin, est-ce que ça laisse des traces ?

Oui, ça peut. Mais pas toujours dans le mauvais sens. Si tu restes figé, si tu laisses la crise te paralyser, alors oui, tu peux te retrouver avec des séquelles émotionnelles ou même des regrets lourds à porter. La vraie cicatrice, c’est de passer à côté de ta vie.

Mais si tu choisis d’en sortir grandi, d’affronter les réponses inconfortables, alors cette crise devient ta plus grande force. C’est ce qui m’a permis de trouver mon « pourquoi », de redonner un sens à ma vie après des années de doutes et de blocages.

Les cicatrices que ça laisse peuvent aussi être des tatouages de force et de résilience.

Alors, camarade, tu es prêt à laisser des traces qui comptent, ou tu préfères rester dans l’attente, à éviter le chaos ?

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


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