J’ai 20 ans aujourd’hui, je fais quoi ?

Tu as 20 ans, et des questions, et des peurs, et des doutes. Et tu fais quoi alors, tu fais quand comment, et pourquoi ? Voici les réponses d’un vieux con.
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Tous 20 ans, mais pas tous égaux

J’ai 20 ans, et maintenant alors ? Il se passe quoi, je fais quoi, je le fais quand, je le fais comment, et pourquoi ? Avoir vingt ans, c’est chouette. On devient adulte, on a la vie devant soi, des rêves et des ambitions plein la tête. C’est le grand panard. Ou pas.

Parce qu’on a pas tous 20 piges de la même façon. Seulement, la société, les messages délivrés par les médias, les amis vont tous dans le même sens : c’est génial d’avoir 20 ans, faut vivre, croquer là-dedans, à pleines dents et ne pas se poser de questions. Surtout pas !

Le poids de la famille…

Mouais ! Tu parles ! Quand tu as eu la chance inouïe de grandir avec des parents toxiques par exemple, vingt piges, bah c’est pas la joie. Parce que tu ne sais rien de toi, de ce que tu veux vraiment. Si ce n’est sortir de cet enfer.

…Et des études

Quand tu as suivi les conseils de tes parents, pas forcément toxiques, mais bien pressant, tu peux aussi te retrouver dans une filière d’études qui n’est pas celle dans laquelle tu t’éclates pas vraiment, et là, des questions, tu t’en poses aussi.

Tu peux être dans des études qui te plaisent, mais dont les débouchés ne sont pas folichons.

Note : je ne te dis pas qu’il ne faut pas suivre les conseils parentaux, ou que si tes vieux ne pensent pas comme toi ils sont toxiques et tu dois t’en éloigner d’urgence, pas du tout, ce serait un discours de gourou de secte.

Les question de la vie

À 20 piges, des questions, tu peux t’en poser des tonnes et des tonnes. Tu aimerais savoir si tu vas réussir ta vie, si tu plais au sexe opposé, si tu vas avoir une belle vie sans emmerdes de santé, et j’en passe.

En fait, il existe une réponse simple, une réponse qui ne va te plaire. Il en existe deux en réalité.

Deux réponses déplaisantes

La première, c’est que tes réponses ne sont pas dans cet article et pas sur YouTube. Tu peux suivre tous les bolosses « à succès » du web, ça ne fera pas le tien. Clairement pas. Ça fera de toi, aux mieux, un putain de clone d’un pauvre type qui est lui-même le clone d’un autre type aux USA. Génial.

La seconde réponse, plus factuelle, c’est que ta réussite, ta santé, tes amours, c’est toi. Tout ne va dépendre que de toi. Et même si tu viens d’une banlieue de merde, d’une famille sans un rond, si tes parents sont des losers sans nom, peu importe d’où tu viens, ça va dépendre de toi.

Pas besoin d’avoir une cuillère en argent dans le bec à la naissance pour réussir ta vie. Pas du tout. Ce que tu vas faire de ta vie ne va dépendre que de toi.

Réussir, c’est facile (mon cul !)

Je ne suis pas en train de te dire que tout va être facile, parce que ce serait un putain de mensonge. Et ce genre de discours à la con, c’est pas ma tasse de thé.

Est-ce que tu vas en chier ? Sans doute. Est-ce que tu vas y arriver ? J’ai l’air d’avoir une boule de cristal ?? En tout cas, t’es ici, en train de lire. Alors, tu dois avoir foutrement envie d’y arriver. Mais tu doutes de toi, tu as un peu peur de te planter, un peu trop.

En soi, la peur n’est pas un mal. Elle est utile à l’individu, elle lui donne des informations précieuses. IL est important de veiller à ne pas la laisser prendre trop de place.

Le monde quand t’as 20 ans aujourd’hui

Et puis, y’a le monde dans lequel tu es en train d’évoluer. Ce monde dans lequel te faire ta place, c’est pas une partie de plaisir.

Y’a des catastrophes, le climat, les maladies, un marché de l’emploi difficile. J’ai un scoop pour toi. Un truc genre « moi de mon temps », tu vois, le type ancien combattant que t’as pas envie d’écouter.

Le monde quand j’avais 20 ans

Y’a 30 ans, j’ai eu 20 ans. En 1922. Et dans les années 80, si t’avais pas de diplômes, t’avais zéro chance de faire un boulot un peu intéressant et bien payé. Et j’avais pas de diplôme, aucun, rien. Nada. Alors j’ai fait des petits boulots.

En 1992, t’avais pas internet. Pour trouver du boulot, tu te levais le matin, t’allais acheter le journal pour faire les petites annonces, et tu téléphonais, à chaque fois. Et tu prenais un vent neuf fois sur 10. Tu pouvais aussi aller faire la queue à ce qui était l’ANPE, l’agence nationale pour l’emploi (le pôle emploi d’aujourd’hui).

En 1992, le statut d’autoentrepreneur ou micro-entrepreneur n’existait pas. Pour monter une entreprise, il te fallait un capital et l’appui des banques. Et quand tu venais comme moi, d’une famille pauvre, t’avais aucune chance.

Comment je me suis arraché ma race

Alors, pour grimper un peu et changer ma condition, crois-moi bien qu’il m’aura fallu m’arracher. Bosser deux fois plus que les autres, prouver deux plus. Pour être moins bien payé, parce que la grille des salaires n’est pas au mérite, elle est au diplôme et aux années d’études.

Alors, quand au début des années 2000 le gouvernement a créé le statut d’autoentrepreneur, je ne me suis pas fait prier. Mais là aussi, j’ai bossé deux fois plus fort pour créer ma réussite. Parce que pour avoir des formations, y’avait pas encore le CPF. C’est arrivé plus tard, en 2014. Je me suis formé tout seul, en autodidacte, comme le font encore des milliers de personnes volontaires.

Je voulais créer des sites web, mais je n’y connaissais rien du tout en programmation. En 2000, les trois piliers du web étaient HTML / CSS et PHP.

J’ai acheté des bouquins, je me suis inscrit sur des forums, et j’ai buché 10 heures pas jour, tout seul, chez moi, 7 jours sur 7. Pendant près de trois ans pour apprendre. Et puis, je me suis enfin mis à mon compte.

J’avais appris tout ce dont j’avais besoin. J’avais créé mon propre CMS. Puis, en 2007 l’outil WordPress est arrivé à maturité. Alors, j’ai migré sur ce CMS. Plus simple pour moi, car plus rentable.

J’ai conçu et réalisé des sites web jusqu’en 2013. Entre-temps, en 2009, je suis devenu papa d’une petite fille, puis, la même année, j’ai fait un infarctus avec mort subite (j’ai vu la lumière blanche et tout). Une drôle d’année.

Et puis, j’ai eu envie de plonger dans la psychologie. Et là, mon absence de diplôme me plombe. Impossible de suivre des études diplômantes, faut bac plus quelque chose.

Alors, tant pis. Je vais lire. Tout ce que je trouve. Absolument tout. Je vais aussi faire mon introspection, tout seul. Parce que si tu veux toucher à la psycho, faut que tu saches qui tu es. J’y vais ! Plus de 2000 pages. Je vais noircir plus de 200 pages sur mon enfance, mes parents toxiques, et tout ce qui a pu me freine dans mon parcours. Je vais aussi aller chez une psy.

Je vais lire plus de 500 bouquins, m’intéresser au Why, la raison d’être théorisée par un anglais, et je vais me rendre compte que cette raison d’être, on la retrouve partout dans nos vies, sous diverses formes.

Je vais donc m’y intéresser très fort. Et en faire ma prestation principale. Et ça marche plutôt bien. Des hauts, des bas. Mais ça tient.

Tu veux quoi en réalité ?

Ce que je veux te dire avec tout ça, c’est que si tu veux y arriver, peu importe d’où tu viens. Tu le peux. Alors oui, c’est plus facile quand le départ est bon, quand tu as eu des parents aimants, aidant, rassurant. C’est vrai. Et c’est aussi plus facile de trouver sa voie quand on sait où l’on veut aller.

Seulement, si aujourd’hui tu as la sensation de devoir te battre pour tout, tout le temps, c’est pas une fatalité. C’est pas une condamnation à vie. Tu peux changer ça, tu peux faire évoluer les choses et te rendre la vie un peu plus facile.

Peu importe quand tu auras 20 ans, quand tu as eu 20 ans, dans tous les cas, chaque société propose son contexte, ses difficultés. Et tu sais, t’en chie à 20 ans, mais à 40 ans, tu commences à devenir « trop vieux ». Monde de cons, sérieux.

La force du web aujourd’hui

Aujourd’hui, avec internet, pour rien, tu as accès à des millions de vies, de conseils (plus ou moins bon, plus ou moins vrai), là où en 1992, tu n’avais que quelques amis pour te conseiller, te soutenir.

Tu as accès à une mine d’informations comme jamais personne avant ta génération. Tu peux créer ta propre boite et faire ton trou. Alors oui, va falloir bosser. Mais ça, ça a toujours été. La réussite, c’est du boulot. Dans n’importe quel domaine. Même le pire escroc bosse pour parfaire son escroquerie et son discours. Un boulot d’enfoiré, mais un boulot quand même.

La réussite et l’argent facile

L’argent facile ? Connais pas. Même un trafiquant de drogue doit bosser. Le loto ? Faut enchainer les grilles chaque semaine et avoir un coup de bol. Un braquage ? Du boulot aussi. Y’a pas d’argent facile. Sauf quand t’en haut, mais faut y arriver.

Je me doute que mon discours peut ne pas te plaire, t’aimerais lire et entendre autre chose. Un truc à la mode influenceur gourou avec un discours du type : « oui, toi aussi tu mérites de réussir, tu peux réussir, facilement, créer ton empire, etc. ».

Pardon, on est dans la vie réelle, pas un conte de fées. Et j’suis pas là pour te raconter ce que tu veux entendre, parce que ça, ce sont des conneries. Tu le sais, puisque tu as lu jusqu’ici. Mais tu peux aussi croire tu as loupé ta vie. Seulement, à 20 ans, si tu crois ça, ça va être long…

La vérité, va falloir te bouger le cul, croire en toi, et ça, oui, tu peux, et ça, oui, y’a des outils, des vrais, pour t’y aider, pour faire grandir une vraie foi en toi. On appelle cela la psychologie. Je te parle pas d’aller chez un psy hein ! Je te parle des outils fiables qui existent depuis des décennies et qui donnent de très bons résultats.

Mais les outils mon pote, faut les utiliser. Si tu achètes un marteau et un clou, bah le marteau, il va pas planter le clou tout seul. Faut que tu prennes tout ça en main, que tu agisses. Et la voilà la clé. La seule et unique clé du succès : l’action.

Consommer ne fait pas la réussite

Et là, peu importe ton âge. 20, 30, 40, 50, 60, ou plus. Tu veux réussir quelque chose. Passe à l’action. Bouge-toi le cul. Arrête de regarder la vie des autres sur Instagram, Facebook, Tiktok ou je ne sais quel autre réseau qui te fait perdre ton temps. Arrête de regarder, agis. Regarder le train passer ne va pas te mener là où tu souhaites aller. Tu regardes juste le train passer, comme un con.

Choisir, un premier pas vers le succès

Ah, tu ne sais pas où aller. C’est là que le Why va te filer un sacré coup de main. Parce que tu peux aller là où gourou veux tu ailles (sur sa page de vente pour lui acheter sa formation et ensuite, dérouille-toi) ou tu peux décider de la voie que tu souhaites emprunter. C’est ton choix.

C’est vrai, faire un choix, c’est pas évident. La peur de mal choisir, de te planter, le doute, le manque de confiance. Mais faire des choix, c’est aussi décider de sa vie, c’est aussi de la sorte que l’on construit la confiance en soi.

Pour finir, ta vie est entre tes mains. C’est à toi de décider. Et peu importe ton âge, ta situation du moment, peu importe, d’où tu viens, tu peux toujours améliorer les choses. C’est à toi de jouer. Soit patient, ça ne se fait pas en un clin d’œil.

Internet est arriver en 1990 en France. Il lui aura fallu plus de 30 ans pour devenir un outil tellement présent dans ton quotidien que tu n’y penses même plus.

La patience, le second pas vers le succès

Alors, ta réussite, elle va te demander un peu de temps, c’est comme ça. Pas la peine de geindre, c’est du temps perdu, et ton temps, tu en as besoin pour construire.

Trouve ta raison d’être et trace ta route dans cette direction, une direction qui est la tienne, qui est à toi.

Au fait, quand on a 20 ans, on pense souvent que les vieux sont cons. Surtout quand ils commencent à avoir 50 balais. Pas de souci, j’ai eu aussi 20 piges, et j’ai aussi pensé cela. T’as le droit de me trouver vieux con. Je te souhaite simplement de vivre jusqu’à 50 ans, et de réussir, au moins aussi bien que ce qu ej’ai pu faire.

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Ce qu’ils disent de moi

Valérie F.

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Un échange humain.

Effectivement, Stephane dépote.

Plus qu’un coaching, c’est un vrai moment de partage d’expérience de la vie, ce qui rend la discussion riche.

Je me suis fait remuer, et je dois dire que si j’étais réticente, au bout du compte, j’en avais besoin.

Valérie F.

Sophie A.

Rated 3,0 out of 5

Il faut aimer se faire bouger. Ce n’est pas toujours agréable, même si tout se passe dans la bonne humeur et avec le sourire.

On ne se fait pas gronder ou engueuler, mais ça remue, ça bouge.

Stéphane n’est pas là pour te laisser dans tes doutes, il te secoue.

Sophie A.

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