Si tu ne tentes rien, tu ne seras jamais déçu
Tu resteras bien au chaud, à l’abri des claques et des faux pas. Tu pourras continuer à applaudir ta propre prudence en murmurant “au moins, moi, je n’ai pas échoué“. Bravo champion !
Mais pendant que tu sécurises ton petit confort, la vie, elle, elle passe. Sans toi. Chaque risque évité est une expérience sacrifiée, chaque peur esquivée est une victoire offerte à l’oubli.
La vérité ? Tu crois éviter la douleur, mais c’est ta lumière que tu éteins.
Ne pas risquer d’échouer, c’est choisir d’échouer à vivre.
Alors, jusqu’à quand comptes-tu rester spectateur de ta propre existence ?
Tu ne risques rien… sauf de t’oublier
En ne tentant rien, tu ne prends peut-être aucun coup… mais tu t’effaces, lentement, sans faire de bruit.
Chaque opportunité que tu refuses par peur, chaque élan que tu étouffes “au cas où”, c’est un petit morceau de toi que tu abandonnes en chemin.
À force de préférer la sécurité au mouvement, tu finis par devenir un passager clandestin de ta propre vie.
Tu crois te protéger ? Tu t’éteins. Tu crois éviter la douleur ? Tu t’auto-anesthésies.
La vérité, c’est que la vie, la vraie, est faite de tentatives ratées, d’envies mal dégrossies, de prises de risque un peu dingues. Et que si tu refuses tout ça pour rester entier, tu te condamnes surtout à devenir un inconnu pour toi-même.
Te planquer, ce n’est pas te préserver. C’est t’oublier.
Tu ne seras jamais déçu… mais tu ne seras jamais fier non plus
Pas de risque, pas de déception. C’est beau sur le papier. Mais c’est aussi terriblement vide.
La fierté, la vraie, celle qui te fait te redresser un peu plus droit dans le miroir, elle ne naît pas dans la prudence. Elle naît dans la lutte, dans l’essai maladroit, dans l’erreur assumée. Elle naît quand tu tentes quelque chose qui dépasse ton petit confort.
Refuser d’être déçu, c’est refuser d’avoir quelque chose à célébrer.
Parce que la fierté n’est pas dans la perfection : elle est dans l’élan. Dans le fait d’avoir osé quand c’était plus simple de rester planqué. Dans le fait d’avoir mis ton cœur sur la table, quitte à le ramasser en morceaux.
À force d’éviter les déceptions, tu éviteras aussi les grandes joies. Et tu découvriras trop tard qu’il n’y a rien de plus amer qu’une vie sans cicatrices.
Tu ne risques rien… mais tu laisses les autres écrire ton histoire
À force de rester en retrait, de ne pas tenter, de “ne pas vouloir déranger”, tu laisses la vie décider pour toi.
Tu crois choisir la prudence, mais en réalité, tu choisis de subir.
Ne rien risquer, c’est ouvrir la porte aux attentes des autres, aux décisions des circonstances, aux chemins qu’on t’imposera sans jamais te demander ton avis.
Et petit à petit, sans même t’en rendre compte, tu deviendras l’exécutant d’un scénario que tu n’as pas écrit.
Le pire ? C’est que personne ne viendra te féliciter pour ta prudence. Le monde n’applaudit pas ceux qui n’ont rien osé. Il les oublie.
Tant que tu n’oses pas tracer ta voie, ce sont les peurs, les habitudes, les “il faut” et les “on verra plus tard” qui tiendront la plume à ta place. Et, spoiler : leur histoire n’a rien d’extraordinaire.
Conclusion
Bravo champion !
- Tu n’auras pas trébuché.
- Tu n’auras pas échoué.
- Tu n’auras pas dérangé.
- Tu n’auras juste rien vécu.
Parce que le vrai risque, ce n’est pas de tomber : c’est de passer à côté de ta propre vie sans même avoir essayé. C’est de vieillir en te racontant que “ce n’était pas le bon moment“, que “ce n’était pas raisonnable“, que “tu aurais pu si tu avais voulu“.
- La vérité ? Tu n’as pas voulu.
- Pas assez fort.
- Pas assez profondément.
Alors oui, si tu continues comme ça, tu ne seras jamais déçu. Mais tu ne seras jamais vivant non plus.
Et si au lieu d’attendre le bon moment, tu décidais que c’était maintenant, imparfait, maladroit, magnifique ?
À toi de choisir : rester prudent… ou commencer enfin à exister.