La liberté ?
Tu te crois libre parce que tu peux dire ce que tu veux, quand tu veux ? Parce que t’as un bon salaire, une belle bagnole, un passeport et des followers ?
On t’a vendu la liberté comme un menu à la carte : argent, voyages, pouvoir, indépendance.
Mais si c’était un piège ?
Et si la vraie liberté commençait… quand tu lâches tout ce qu’on t’a fait croire indispensable ?
Ce qu’on appelle liberté, c’est souvent juste une cage dorée
🧳 L’illusion du “faire ce qu’on veut”
Tu peux voyager. Travailler où tu veux. Parler à qui tu veux. T’habiller comme tu veux. Et pourtant, t’as toujours cette boule au ventre. Cette sensation de ne pas respirer pleinement. Tu regardes ton agenda ? Blindé. Ton esprit ? En vrac. Tu fais des choix… mais t’es pas sûr qu’ils viennent de toi.
La liberté, c’est pas faire ce que tu veux. C’est vouloir ce que tu fais.
Et là, ça change tout.
Parce que vouloir ce qu’on fait, ça suppose d’avoir choisi consciemment, sans répondre à un besoin de validation, à une peur de déplaire, à une injonction héritée.
Comme le dit Viktor Frankl, psychiatre et survivant des camps :
“Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace réside notre pouvoir de choisir notre réponse. Et dans notre réponse réside notre croissance et notre liberté.”
La liberté, c’est pas un passeport, c’est une posture
🔐 Être libre, c’est ne plus être esclave de ses peurs
T’as peur de rater. T’as peur de décevoir.
Alors tu choisis la prudence. Le connu. Le confort.
Mais à force de vouloir éviter la douleur, tu te coupes aussi de la joie.
Tu vis “sécurisé”. Pas libre.
La vraie liberté, c’est quand tu oses agir même avec la peur au ventre.
Quand tu reconnais la peur, mais que tu ne la laisses pas piloter ta vie.
C’est pas l’absence de peur. C’est l’indépendance face à elle.
🪞 Être libre, c’est se connaître
Tu veux être libre ? Apprends d’abord à distinguer ce qui vient de toi… de ce qu’on t’a collé dessus.
Tu crois que t’aimes le luxe ? Ou t’as appris à aimer ce qu’on valorise ?
Tu penses que l’ambition, c’est “réussir sa vie” ? Ou on t’a jamais proposé une autre définition ?
La liberté intérieure commence quand tu questionnes tes automatismes.
- Pourquoi je fais ça ?
- Qu’est-ce que j’essaie de prouver ?
- À qui je rends des comptes ?
Tant que tu vis selon les désirs des autres, tu n’es pas libre.
Ce qu’est vraiment la liberté : 5 repères tangibles
1. Choisir avec clarté
Pas sous pression. Pas pour cocher une case. Pas pour compenser un manque.
Mais parce que ça fait sens pour toi, maintenant, là où tu en es.
C’est ce que Christophe, l’un de nos accompagnés, a compris :
“Je ne veux plus réussir autrement. Je veux vivre autrement.”
2. Pouvoir dire non
À une réunion. À un dîner. À un parent intrusif.
À un poste prestigieux qui te rend malheureux.
La liberté, c’est de poser des limites sans devoir te justifier.
3. Accepter de déplaire
Tant que t’as peur du regard de l’autre, tu choisis pas : tu t’adaptes.
Être libre, c’est ne plus vendre sa paix intérieure pour acheter la paix sociale.
4. Te relier sans te sacrifier
Tu peux aimer, appartenir, collaborer… sans te fondre.
La vraie liberté, c’est être en lien sans renier ton identité.
5. Assumer ta responsabilité
Parce que oui, la liberté, c’est lourd.
Pas de coupable désigné. Pas de bouc émissaire.
Juste toi, ton chemin, tes choix.
Et c’est là que tu redeviens acteur.
Ce qu’elle n’est pas (et c’est important de le dire)
- Ce n’est pas être libre de toute contrainte. La vie est faite de cadres, de lois, de liens. Et c’est ok.
- Ce n’est pas être libre pour fuir. Voyager pour ne pas se confronter à soi, c’est juste fuir loin.
- Ce n’est pas l’indépendance totale. La liberté ne se mesure pas à l’éloignement, mais à la qualité de ta présence à toi-même.
Ce que ça change, de vivre libre
- Tu n’as plus besoin de prouver.
- Tu te lèves le matin avec un moteur et pas une check-list.
- Tu sais dire “non”, mais surtout tu sais dire “oui” avec envie.
- Tu fais moins. Mais tu le fais vraiment.
- Tu ne brilles pas forcément plus. Mais tu rayonnes plus juste.
Une étude pour aller plus loin
La psychologue américaine Carol D. Ryff a étudié ce qu’elle appelle le bien-être eudémonique — un état dans lequel les individus vivent en accord avec leur vrai soi.
Ses six piliers : autonomie, maîtrise de l’environnement, développement personnel, relations positives, but dans la vie, acceptation de soi.
👉 Tous, sans exception, sont des conditions à la liberté intérieure.
Pas de performance. Pas de frime. Juste des ancrages pour se sentir vivant, aligné, debout.
En résumé
La liberté, c’est pas un décor. C’est une direction intérieure.
Elle se construit dans l’intime.
Elle se ressent dans l’alignement.
Elle se manifeste quand tu cesses de te trahir.
Et elle commence souvent… quand tu oses dire :
“Ce choix-là, je le fais pour moi.”
