Faire face à l’inconnu
T’as déjà remarqué comme l’inconnu te fout les jetons ? C’est normal. Surtout quand t’as pris cher dans la vie, t’as pas envie de replonger. Dès que ça commence à aller bien, tu deviens parano.
Tu t’attends au pire, parce que ce bonheur, ce calme… tu ne les connais pas. Tu flippes de tout foutre en l’air, simplement parce que c’est nouveau.
Mais voilà la vérité : ce n’est pas le passé qui te menace, c’est ta peur de l’inconnu. Et si je te disais que cette peur, c’est juste ton cerveau qui panique face à ce qu’il ne maîtrise pas ? Ouais, on va creuser ça ensemble, et crois-moi, la solution est plus simple que tu le penses.
La sécurité dans l’échec
T’as déjà entendu cette petite voix qui te dit : « Si je me rate encore, au moins je sais comment gérer » ? En gros, échouer, c’est presque plus rassurant que réussir. Tu t’es tellement habitué à galérer que ça te semble plus confortable que d’être enfin bien.
Parce que, soyons honnêtes, le bonheur, tu connais pas trop. Alors réussir, c’est flippant. Et cette trouille, elle est pas liée à l’échec. Non, c’est la peur de ne pas savoir comment gérer la réussite.
Ton problème, c’est pas que tu échoues, c’est que tu te méfies de la réussite. T’as passé tellement de temps à te battre pour ne pas couler, que maintenant que t’es à la surface, tu ne sais plus nager. Tu vois le truc ?
T’as peur de réussir parce que t’as jamais appris à gérer ça. Alors tu te sabotes, inconsciemment, pour retourner en terrain connu. C’est plus facile de se prendre une claque que de découvrir ce que ça fait d’être heureux.
L’habitude de la douleur
Ouais, c’est bizarre à dire, mais la souffrance, c’est devenu ton point de repère. T’as tellement pris des coups dans la gueule que maintenant, c’est presque normal. Ça fait partie de ta routine.
Le bonheur, lui, te semble carrément suspect. Trop beau pour être vrai, non ? T’as passé tellement de temps à vivre dans la douleur que c’est devenu ton confort, ton quotidien. Et maintenant que ça va mieux, tu flippes que tout s’écroule.
Mais voilà la vérité : ce n’est pas le bonheur qui te veut du mal. Il ne va pas tout casser. Ce qui te fait peur, c’est simplement que tu ne connais pas cette sensation. C’est nouveau, donc ça te met en alerte.
Mais vivre, camarade, c’est pas survivre. C’est sortir de cette routine de douleur que tu connais si bien. Le bonheur n’a rien de dangereux, c’est juste que t’as oublié comment il s’invite dans ta vie.
La quête du contrôle
T’as cette idée en tête que si tu contrôles tout, rien de mauvais ne peut arriver. Logique. Tu te dis que tant que tu tiens les rênes, t’es à l’abri du chaos.
Mais camarade, soyons clairs : tu n’as jamais eu le contrôle. Tu crois que tu l’as, mais c’est une pure illusion, un truc que ton cerveau invente pour te rassurer. Et devine quoi ? C’est justement ce besoin de tout contrôler qui te bouffe.
La vérité, c’est que ce qui te fout vraiment les boules, c’est l’inconnu. Ce que tu ne peux pas prévoir, anticiper, ni maîtriser. L’inconnu te fait paniquer parce que t’as appris à fonctionner avec des certitudes, même si elles te pourrissent la vie.
Mais le contrôle, ça ne t’offre qu’une prison dorée. La vraie liberté, elle se trouve quand tu lâches prise et que tu acceptes de naviguer dans l’inconnu. Parce que c’est là, dans le bordel, que les choses se passent vraiment.
La méfiance de l’instant présent
Quand t’as passé ta vie à te méfier de tout, forcément, le moment où tu te sens bien, tu paniques. T’as cette voix dans ta tête qui te dit : « Si je me détends, c’est là que ça va merder ! »
Alors, tu restes sur le qui-vive, t’es hyper vigilant, parce que tu crois que te relâcher, c’est baisser ta garde, et baisser ta garde, c’est prendre un coup dans le dos.
Mais en vrai, c’est pas ça le problème. Ce n’est pas la réalité qui est dangereuse, c’est ta méfiance. Tu confonds vigilance et paranoïa. Tu crois que profiter du moment présent, c’est t’exposer à un risque, alors que c’est juste vivre.
T’as passé tellement de temps à te protéger du pire que t’oublies de savourer le meilleur. Ta peur de l’inconnu, elle te pousse à voir des menaces là où il n’y en a pas. Mais camarade, tu peux t’autoriser à profiter sans que tout s’effondre.
Le confort dans l’inconfort
C’est fou, mais l’inconfort est devenu ton terrain de jeu. Tu te sens à l’aise dans ce qui te fait mal, parce que c’est ce que tu connais. T’as appris à vivre avec le stress, l’anxiété, la douleur.
Tu t’es tellement habitué à ça que, bizarrement, c’est devenu ton confort. L’inconnu, par contre, te fait flipper. L’idée que les choses pourraient être mieux ? Ça te file la trouille. Parce que si tu laisses place à autre chose, tout ton monde pourrait changer.
Mais en vrai, c’est du sabotage, pur et simple. Vivre dans l’inconfort, c’est te maintenir volontairement en bas. C’est entretenir l’idée que tu ne mérites rien de mieux. La peur de l’inconnu, elle t’empêche de voir ce que tu pourrais vraiment devenir.
Parce que t’as l’impression que cet inconfort te protège, alors qu’en fait, il te freine. Tu crois que c’est une zone de sécurité, mais c’est juste une prison que tu t’es construite tout seul.
Le Why comme solution à la peur de l’inconnu
Le Why, c’est ta boussole quand tout devient flou. Quand tu sais pourquoi tu fais ce que tu fais, l’inconnu ne te fait plus flipper. Pourquoi ? Parce que ton Why te donne une direction claire, même dans les moments où tu perds tes repères.
Il t’ancre dans tes valeurs, et te permet d’affronter l’inconnu avec confiance. Ce qui te paraissait menaçant devient une opportunité de te rapprocher de qui tu es vraiment.
En étant aligné avec ton Why, tu ne cherches plus à contrôler chaque détail. Tu avances avec l’assurance que peu importe ce qui arrive, tu restes fidèle à ce qui compte vraiment pour toi.
Plus besoin de te méfier du bonheur ou de l’inconnu, parce que tu sais que chaque expérience te rapproche de ta véritable raison d’être.