Je ne m’aime pas : une plaie bien française
Putain, camarade, t’es loin d’être le seul à te sentir comme ça.
Une personne sur deux en France se dit qu’elle n’est pas à la hauteur, qu’elle n’aime pas ce qu’elle est. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 70 % des jeunes de moins de 30 ans doutent de leur valeur personnelle.
Et chez les adultes, c’est pas mieux, avec une estime de soi qui plonge dès qu’on dépasse la quarantaine. Sympa non ? Non, tu ne trouves pas ? T’as pas d’humour ^^
Alors quoi, c’est une fatalité ?
Non, c’est un putain de cercle vicieux qu’on va démonter ensemble.
Le mal invisible qui freine ta vie
Ce sentiment de rejet de soi, c’est pas juste un petit coup de mou ou une crise passagère.
Ça te bouffe de l’intérieur, te paralyse, et surtout, ça te pousse à abandonner ce qui te fait vibrer.
Résultat, t’es coincé dans une spirale où tu te vois comme un boulet alors qu’en vrai, t’as tout ce qu’il faut pour avancer.
Le problème ? T’as pas les bonnes lunettes pour voir qui tu es vraiment.
On va recadrer tout ça, et ça va secouer
On va démonter les idées reçues qui t’empêchent de te relever. On va voir pourquoi ce que tu crois être la cause de ton problème n’est qu’un foutu mirage.
Avec des exemples concrets et des vérités qui claquent comme des gifles.
Allez, camarade, prépare-toi à changer de perspective et à découvrir que la solution, elle est là, planquée en toi, et elle n’attend que toi pour sortir de sa tanière.
C’est ma faute si je suis comme ça
La culpabilité, cette enflure qui te colle au cul
Camarade, t’es convaincu que tout est de ta faute, hein ? Que si t’en es là, c’est parce que t’as merdé quelque part.
Mais laisse-moi te dire un truc : c’est faux.
Ce sentiment de culpabilité, c’est comme un putain de caillou dans ta chaussure. Il te ralentit, il te fait mal, mais t’es tellement habitué que t’y fais plus gaffe.
T’as pas choisi de te foutre cette idée dans la tête, c’est ton environnement, ton passé, qui t’ont programmé comme ça.
On ne naît pas coupable, on le devient
Quand t’entends toute ton enfance des conneries comme « T’es nul, t’es bon à rien », ça finit par te rentrer dans le crâne.
Moi, j’ai grandi avec une mère qui me balançait ça à longueur de journée. Une punchline préférée ? « Tu crèveras jeune et seul. »
Alors ouais, j’ai fini par la croire. Et toi, c’est pareil.
Que ce soit un prof qui te colle une étiquette, un parent qui te rabaisse ou des potes qui se foutent de ta gueule, tout ça construit cette petite voix de merde qui te répète : « C’est ta faute. »
Comment sortir de cette spirale ?
T’as deux choix, camarade :
- Continuer à bouffer cette culpabilité comme un plat froid que t’aimes pas, en te disant que t’as pas le choix.
- Prendre conscience que ce discours, c’est pas le tien, mais celui qu’on t’a foutu dans la tête.
Le premier pas, c’est de te poser cette question :
Est-ce que je parlerais à un pote comme je me parle à moi-même ?
Si la réponse est non, c’est qu’il est temps de changer ton putain de logiciel mental.
Retiens ça : t’es pas coupable de ce que t’as vécu, mais t’es responsable de ce que tu fais avec maintenant. Alors, tu choisis quoi ?
Je ne m’aime pas parce que je ne réussis rien
L’échec, ce faux-ami qui te fout dans la mouise
Camarade, t’as l’impression que ta valeur, c’est zéro parce que t’as raté deux, trois, voire quinze trucs dans ta vie ?
Eh ben, laisse-moi te dire une chose : t’as tort.
L’échec, c’est pas une preuve que t’es bon à rien, c’est une étape normale, une putain de brique sur le chemin.
Regarde autour de toi : qui réussit sans se planter au moins une fois ? Personne.
Même ceux qui te vendent leurs vies parfaites ont mangé du gravier à un moment donné.
Pourquoi t’as tout faux sur l’échec
Moi, je l’ai cru aussi, que mes échecs me définissaient. Après deux tentatives foirées de monter un projet, je me suis retrouvé à vivre chez ma mère, écrasé par la honte.
Je passais mes journées à fumer des joints et à ruminer : « Je suis qu’une merde. »
Mais en vrai, ces échecs m’ont appris plus que toutes mes réussites. Ils m’ont montré ce que je devais changer, où je devais m’accrocher, et surtout, qu’ils ne me définissaient pas.
Comment retourner l’échec en ta faveur
Allez, camarade, c’est le moment de voir les choses autrement :
- Note tes leçons : Chaque plantage t’apprend quelque chose. Alors prends un carnet, et écris ce que t’as appris à chaque fois que t’as raté.
- Arrête de te comparer : Ceux que tu vois réussir ont souvent galéré autant que toi, mais ils le montrent pas.
- Redéfinis ta réussite : Est-ce que réussir, c’est vraiment ce que la société te fait croire (argent, poste, maison) ? Ou est-ce que c’est avancer en restant fidèle à toi-même ?
T’as pas besoin de tout réussir pour être quelqu’un de valeur. T’as juste besoin de comprendre que l’échec est là pour te faire avancer, pas pour te stopper.
Alors, camarade, qu’est-ce que tu fais de ton prochain raté : tu l’utilises ou tu te laisses abattre ?
C’est trop tard pour moi
Le mythe à la con du « trop tard »
Camarade, combien de fois t’as entendu ce foutu refrain : « À mon âge, c’est plus possible » ? Et combien de fois tu t’es répété cette connerie en boucle ?
Écoute-moi bien : tant que t’es pas six pieds sous terre, tant que t’es pas mort, il est pas trop tard. T’as juste besoin d’arrêter de te raconter cette histoire débile et de te bouger.
Pourquoi le « trop tard » est un foutu mensonge
Moi aussi, j’ai cru que c’était fini pour moi. À 27 ans, après deux échecs cuisants et une honte qui me collait à la peau, j’ai dû retourner vivre chez ma mère.
À ce moment-là, je me suis dit que ma vie était déjà foutue. Mais tu sais quoi ? À 28 ans, je me suis lancé dans l’informatique, un domaine que je connaissais à peine. À 33 ans, j’étais admin réseau senior.
Pourquoi ?
Parce que j’ai arrêté de croire que mon passé dictait mon futur.
Trois preuves que le temps est de ton côté
- La vie, c’est long, putain : Si t’as encore 20, 30 ou 40 ans devant toi, t’imagines tout ce que tu peux accomplir ? C’est pas comme si on te filait une date limite.
- Le cerveau, ça évolue : T’as des capacités d’apprentissage qui ne disparaissent jamais. Les études montrent qu’on peut apprendre des nouvelles compétences jusqu’à un âge bien avancé.
- Les exemples inspirants : Vera Wang a commencé à dessiner des robes à 40 piges. Samuel L. Jackson a décroché son premier grand rôle à 43 ans. Alors, camarade, t’as encore du temps.
C’est quoi ton choix maintenant ?
Le « trop tard« , c’est une excuse que tu te racontes pour éviter de prendre des risques. Mais chaque jour où tu restes planté, c’est un jour que tu laisses passer.
Alors, camarade, tu veux quoi ?
Continuer à regarder l’horloge tourner ou te bouger pour montrer que le meilleur reste à venir ? Le temps est une ressource, pas une putain de barrière.
La solution : Le Why, la boussole intérieure
Trouver son « Why », c’est arrêter de marcher dans le brouillard
Camarade, t’es là à te demander pourquoi t’arrives pas à t’aimer. T’as essayé de changer ton apparence, de bosser plus, de plaire aux autres… mais rien n’y fait.
T’as pas encore capté que le problème, c’est pas ce que tu fais, c’est que t’as perdu ton cap.
Trouver son Why, c’est comme dégoter une putain de boussole : ça te remet dans la bonne direction, ça te montre ce qui te fait vibrer vraiment.
Pourquoi le Why est la clé
Regarde, moi, j’ai passé des années à me chercher. Je pensais qu’il fallait que je bosse comme un chien pour prouver ma valeur.
Et puis, après une série de baffes, j’ai compris un truc : ce qui me manquait, c’était pas de la reconnaissance extérieure, c’était de savoir pourquoi je me levais le matin.
Mon Why, c’est d’aider les gens à se trouver. Dès que j’ai mis le doigt dessus, tout est devenu plus clair. Je savais où j’allais et pourquoi je me battais.
Comment trouver ton Why et enfin t’aimer
- Creuse dans ton passé : Regarde ce qui t’a marqué, ce qui t’a donné envie de bouger ton cul. Ce sont souvent des indices sur ton Why.
- Pose-toi les bonnes questions : Qu’est-ce qui compte vraiment pour toi ? Pas pour les autres, pas pour plaire, mais pour toi.
- Accepte que ça prenne du temps : Le Why, c’est pas une révélation magique. Ça demande de réfléchir, de se planter, de réessayer.
Quand tu trouves ton Why, tout change
Ton Why, camarade, c’est pas juste un truc spirituel. C’est ta boussole pour avancer, ton moteur pour te relever.
Avec lui, t’as plus besoin de courir après l’approbation des autres ou de t’auto-flageller quand tu rates un truc.
T’as juste à suivre ton cap, à avancer vers ce qui te fait vibrer. Alors, prêt à te poser les bonnes questions et à t’aimer pour de bon ?