Revenir à soi après le silence
T’as fermé ta gueule pendant des années. Parce que parler, ça servait à rien. Parce que t’étais trop jeune. Trop fragile. Ou juste trop seul. Alors t’as encaissé. En silence. Et tu t’es dit que c’était ça, être fort : faire comme si.
Mais le problème, c’est que le passé, lui, il n’oublie pas. Et à force de le planquer, il te déglingue de l’intérieur.
La vraie question, c’est pas « pourquoi ça t’est arrivé ? » — c’est qu’est-ce que tu fous maintenant avec ce sac à merde émotionnel ? Parce qu’un jour ou l’autre, va falloir rouvrir la boîte.
Et là, accroche-toi.
Revenir après un trauma, c’est pas une renaissance… c’est une putain de reconstruction
🔨 Faut d’abord déconstruire ce que t’as bâti pour survivre
T’as appris à fonctionner en mode survie. À pas trop penser. À anesthésier ce que tu ressens. C’était pas de la lâcheté, c’était de la survie.
Le problème ? Ce système-là, il te fout en pilote automatique. Et il t’empêche de vivre pour de vrai.
Concrètement, ça veut dire quoi ?
- Apprendre à dire « j’ai mal » sans te juger.
- Comprendre que la force, c’est pas l’armure. C’est oser montrer la cicatrice.
- Accepter que t’as pas de manuel, pas de timing, et que tu vas ramer.
💥 Action immédiate : Prends une feuille. Écris cette phrase : « Ce que j’ai fait pour survivre, aujourd’hui, ça me freine pour vivre. » Et liste tout ce que tu fais encore par automatisme.
T’as pas besoin d’un plan parfait. T’as besoin de régularité et de courage
💥 La régularité, c’est pas sexy. Mais c’est ce qui sauve ta peau
T’attends le déclic magique ? Spoiler : il vient jamais. Ce qui vient, c’est la régularité. Les petits pas. Les tentatives merdiques. Le courage de continuer quand t’as la flemme, quand t’as peur, quand t’as juste envie de disparaître.
Ce que t’as besoin d’entendre :
- C’est pas grave si t’écris que 3 lignes aujourd’hui.
- C’est pas grave si t’as juste pleuré sans comprendre pourquoi.
- C’est pas grave si t’as reculé. Reviens demain. Point.
🛠 Ce que tu peux faire dès maintenant :
Bloque 10 minutes chaque jour pour t’écrire à toi-même.
Prends un carnet rien qu’à toi. Pas pour te juger. Pour te retrouver.
La honte, c’est pas à toi de la porter
🔥 T’as rien à expier. T’as juste besoin de poser ton sac
Quand t’as grandi dans la violence, dans l’indifférence ou le silence… t’apprends à penser que c’est toi le problème. Que t’es trop sensible. Trop faible. Que t’aurais dû faire mieux. MAIS NON.
Ce qu’on t’a fait subir, c’est pas ton poids à porter.
- Ce que t’as pas reçu, t’as le droit de le pleurer.
- Ce qu’on t’a volé, t’as le droit de le hurler.
- Ce qu’on t’a interdit, t’as le droit de le revendiquer.
👊 Exercice à activer aujourd’hui :
Note trois phrases que t’aurais aimé entendre à 10 ans. Et dis-les à voix haute. Pas pour les autres. Pour ton gamin intérieur qui attend toujours.
En résumé ?
Revenir, c’est pas se réinventer. C’est se redécouvrir. Enlever les couches de merde qu’on a empilées pour survivre.
Apprendre à vivre avec les séquelles. Et surtout, décider que ta vie vaut le coup, même si t’as pas eu le mode d’emploi.
T’as pas besoin d’être parfait. T’as pas besoin de comprendre tout ce qui t’arrive. T’as juste besoin de pas lâcher.
Parce que tu sais quoi ?
T’as déjà fait le plus dur : t’es encore là. Alors maintenant, bouge.
Tu veux aller plus loin ? Tu veux poser les bases d’un renouveau solide et pas juste survivre comme un zombie émotionnel ? L’atelier Oser sa voie est là pour ça. Pas de blabla, pas de miracle. Juste un cadre pour faire le tri, comprendre, digérer et surtout, AVANCER.
