les signes que tu es sur la bonne voie
Tu veux avancer. Tourner la page.
Tu veux arrêter de te sentir déclenché par tout et n’importe quoi, de ressasser le passé, de vivre en apnée dans un présent qui t’échappe.
Mais t’as une question qui te hante :
👉 Est-ce que je suis guéri ?
Et comme personne te donne de réponse claire (parce qu’on préfère te vendre des retraites à 2000€ pour “nettoyer tes cellules”), tu continues à douter. À croire que si t’as encore mal parfois, c’est que t’as échoué.
Spoiler : non.
Guérir d’un trauma, c’est pas un état. C’est un processus vivant.
Et voilà les signes qui montrent que t’es pas guéri “à 100%”, mais que t’es clairement sur le bon chemin.
1. Tu ne sur-réagis plus à chaque émotion
Avant, un mot, une attitude, un silence et c’était le tsunami.
Colère, tristesse, peur, blocage. T’étais dans l’insécurité permanente.
Aujourd’hui ?
Tu ressens encore, ouais. Mais tu sais que l’émotion ne veut pas dire danger.
Tu prends une respiration. Tu sens ce qui monte. Tu choisis comment tu réponds.
Et ça, c’est énorme.
Parce que ça veut dire que ton système nerveux commence à se réguler.
Tu retrouves du pouvoir sur ta réaction.
2. Tu ne confonds plus trauma et intuition
C’est subtil, mais essentiel.
Avant, tu disais “je sens pas cette personne” alors que c’était juste ton trauma d’abandon qui flippait.
Tu appelais ça “intuition”, mais c’était une anticipation de douleur.
Maintenant, tu sais faire la différence entre un non instinctif… et un non conditionné par ton histoire.
Et dans cet espace-là, tu redeviens capable de choisir à partir de toi, pas de ton passé.
3. Tu arrêtes de te définir par ce que tu as vécu
Tu peux parler de ton trauma sans te dissoudre dedans.
Tu racontes ton histoire si c’est utile, pas pour exister.
Tu ne cherches plus la pitié, l’approbation, ou la validation.
Tu ne dis plus : “je suis une victime”.
Tu dis : “j’ai été traversé par une expérience qui m’a blessé, mais je ne m’y réduis pas.”
Tu reprends ta place. Ta voix. Ton humanité complète.
4. Tu poses des limites, même si ça fait flipper
T’as longtemps dit oui par peur. Par besoin d’être aimé. Pour éviter le conflit.
Mais aujourd’hui, tu dis non.
Pas toujours sans trembler, mais tu le dis.
Et chaque fois que tu le fais, tu sens un truc qui se reconstruit à l’intérieur :
👉 ta putain de sécurité intérieure.
Poser une limite quand t’as été trahi, ignoré, abusé… c’est pas juste un acte.
C’est un symbole de guérison.
5. Tu ne cherches plus à réparer l’irréparable
T’as arrêté de vouloir que ta mère s’excuse, que ton père reconnaisse, que ton ex regrette. T’as arrêté de te raconter que tu vas “enfin guérir” si l’autre revient ou comprend.
T’as compris que ce passé-là ne changera pas.
Mais que ta relation à lui, si.
Et dans cette bascule, t’as gagné une chose inestimable :
👉 de la liberté émotionnelle.
6. Tu n’as plus honte de ce que tu ressens
La honte, c’est le ciment du trauma. C’est ce qui t’empêche de parler, d’exister, de sentir.
Quand tu commences à dire :
- “Ouais, j’ai peur.”
- “Ouais, je me sens fragile.”
- “Ouais, j’ai encore des blessures.”
… sans t’effondrer, sans t’excuser, sans te minimiser ?
C’est que t’as arrêté de te juger.
Et que la guérison a commencé par l’acceptation.
7. Tu recommences à faire confiance
Pas aveuglément.
Pas dans l’illusion.
Mais tu prends le risque de t’ouvrir. Tu acceptes que l’autre puisse ne pas te blesser.
Et ça, c’est un saut énorme pour quelqu’un qui a vécu la trahison, l’humiliation, la négligence. Tu recommences à croire que la vie peut aussi te faire du bien.
Et ça, c’est pas rien.
🎯 Guérir, c’est pas ne plus jamais avoir mal. C’est savoir quoi faire avec.
Tu crois que t’es guéri quand :
- T’as plus peur
- T’as plus de colère
- T’as “tout compris”
Non.
Tu commences à guérir quand :
- Tu sais que la peur ne te contrôle plus
- Tu acceptes d’agir avec l’émotion, pas contre elle
- Tu reprends la main sur ta narration
- Tu redeviens l’auteur de ta trajectoire
Tu n’attends plus que quelque chose te sauve.
Tu crées ton propre espace de sécurité.
Et t’y invites les autres avec conscience, pas en espérant qu’ils te réparent.