Oh sainte morale, nourriture des prudes
Alors toi, tu craques pour le nouveau de la comptabilité, mais tu te retiens ? Tu t’imagines que si tu te laisses aller, on va sortir le goudron et les plumes ? Ou bien c’est plutôt ton éducation intérieur qui te crie « Objection » à chaque fois que tu songes à folâtrer hors des sentiers battus, en suivant simplement tes instincts ?
Ou peut-être crains-tu de devenir incontrôlable, obsédé par la chair, et de devoir ensuite te confesser et faire pénitence, avant de rejeter ta récente «immoralité». Quelle putain d’hypocrisie !
La morale, ce vieux boulet que nous traînons depuis notre plus tendre enfance, qui juge, condamne, limite nos désirs et nos plaisirs. C’est elle, notre plus grand ennemi, qui nous plonge dans la culpabilité, l’angoisse, la peur et la frustration.
Justement, mon camarade, en examinant cette hypothèse réductrice, une étude de l’Université du Michigan a découvert que les personnes qui se plient à la « morale sexuelle » traditionnelle ont souvent des problèmes de santé sexuelle, y compris des problèmes de libido, de performance et de satisfaction. Surprenant, non ?
Note : La question n’est pas de faire n’importe quoi, n’importe comment. Mais bien de t’interroger sur tes limites, tes choix, de redéfinir TES aspirations à toi, juste toi et non ce que la société veut de toi, ou ce que tes parents attendent ou attendaient de toi. C’est une question de liberté individuelle, en te respectant toi, et en respectant les autres (tant que faire se peut)
Et si la morale était un ennemi déguisé
Et bien, d’après cette étrange perspective, il semblerait bien que notre « vertu » nous rende malheureux. Peut-être que l’idée de « bon » et de « mauvais » nous empêche d’exprimer nos désirs les plus profonds, nous condamnant à une existence monotone sous le joug constant de la « normalité ». Ce qui est absurde, quand tu y penses.
Comprends bien, je ne te pousse pas à devenir un débauché sans scrupules, loin de là. Je dis simplement que ta moralité, si elle te rend malheureux, si elle t’empêche d’exprimer qui tu es vraiment, peut rapidement devenir un obstacle.
Un client, appelons-le Pierre, avait été élevé dans une famille très traditionnelle. Il pensait que le sexe était un acte honteux, dégradant, réservé exclusivement au mariage. Imagine un peu le calvaire que cela était pour lui, chaque fois qu’il ressentait une quelconque attirance pour quelqu’un.
En travaillant sur son « pourquoi », Pierre a réalisé que cette morale qu’il avait portée comme un fardeau n’était pas la sienne, mais celle de ses parents. Il a compris que ses parents, eux aussi, étaient probablement coincés dans ce cercle vicieux de la dépréciation de soi.
Te reconnaîtrais-tu dans l’histoire de Pierre, chère camarade ? Serait-il temps pour toi aussi de réévaluer certaines de tes convictions profondes ?
Il est certainement complexe et déstabilisant de remettre en question des croyances ancrées depuis l’enfance. Mais c’est une étape essentielle pour retrouver ton authenticité et exprimer librement ta sexualité.
Par ailleurs, des chercheurs de l’Université d’Amsterdam ont mené une étude en 2013 montrant que les personnes qui ont une vision plus libérale de la sexualité rapportent des niveaux plus élevés de satisfaction sexuelle. Qu’est-ce que ça te suggère ?
Les causes de la morale sexuelle rigide
Tu vois, cette morale rigide que tu t’imposes, elle trouve sa source dans ton éducation, c’est sûr. On ne naît pas avec une valise pleine de tabous et de « tu ne dois pas« , on les apprend (merci papa, merci maman).
Et dès qu’on se met à les questionner, on se retrouve face à un mur de « c’est comme ça, point final« . Tu te rappelles ?
Ben oui, rappelle-toi des discussions au repas du dimanche, quand tonton Albert te racontait que « un homme, ça doit être fort, ça ne pleure pas« , ou quand grand-mère déblatérait sur l’importance de la virginité avant le mariage. Bref, on t’a dit quoi faire, quoi dire, quoi penser.
Et aujourd’hui, toi, tu te retrouves avec cette morale intraitable, ce bâton coincé entre les fesses à sans cesse te dire « tu ne peux pas » ou « tu ne dois pas ».
C’est fatigant, n’est-ce pas ?
Les conséquences de cette morale sexuelle stricte
Et ouais, les conséquences de cette morale sont nombreuses et elles ne sont pas jolies à voir. A priori, elle te bride, t’empêche de t’explorer, de découvrir ce qui te fait vraiment vibrer.
Tu te retrouves à vivre une sexualité édulcorée, voire même inexistante, par peur de franchir cette ligne imaginaire que quelqu’un d’autre a tracée pour toi. Ou alors, tu y va, mais avec des tonnes de peurs, d’angoisses, et au lieu d’exploser de plaisirs, tu vis du stress. Sympa !
Et cette morale peut t’amener à te juger sévèrement, à ressentir de la honte pour des pensées ou désirs totalement naturels.
Elle peut même infecter tes relations, créant des non-dits, des frustrations, des malentendus. Au lieu de partager, de communiquer ouvertement avec ton partenaire, tu te tais, tu te caches, par peur d’être jugé, de mal faire.
Cette morale peut aussi mener à des comportements extrêmes. D’un côté, il y a ceux qui se répriment tellement qu’ils finissent par exploser, d’une manière ou d’une autre, souvent de façon destructrice.
De l’autre, il y a ceux qui rejettent toute forme de morale, sans discernement, se mettant eux-mêmes et les autres en danger.
Vers une libération
Alors, comment briser ces chaînes ? D’abord, en reconnaissant que ta morale sexuelle t’appartient. Elle n’est pas gravée dans la pierre ; elle est fluide, évolutive. Questionne-toi : « Cette croyance me sert-elle ? Contribue-t-elle à mon bonheur et à celui de mes partenaires ?«
Ensuite, éduque-toi. Lis, explore, dialogue. Il y a tant de ressources aujourd’hui pour comprendre la sexualité dans toute sa diversité. Plus tu en sauras, moins tu craindras.
Et parle, bon sang. Parle avec tes partenaires, avec des amis de confiance, ou même avec un professionnel si tu en ressens le besoin. Partager tes peurs, tes doutes, c’est déjà les alléger.
Enfin, pratique l’auto-compassion. Sois doux avec toi-même. Changer une morale incrustée depuis l’enfance ne se fait pas du jour au lendemain.
Il y aura des moments de doute, de recul, et c’est OK. Ce qui compte, c’est de continuer à avancer, à ton rythme.
Se libérer d’une morale sexuelle stricte, c’est un acte révolutionnaire. C’est choisir de vivre selon tes propres termes, d’honorer tes désirs et ceux de tes partenaires avec respect et amour.
C’est un voyage vers une sexualité épanouie, consciente et libérée. Et ce voyage, mon ami, vaut chaque pas.
En conclusion
Franchement, c’est pas joli-joli. Une morale sexuelle aussi rigide, ça te bloque, ça te bride, ça t’empêche d’être toi. Ça peut même te causer des problèmes de santé mentale. Des angoisses, des frustrations, de la honte… et toujours ce sentiment de ne pas être à la hauteur. Tu vois ce que je veux dire ?
T’as l’impression d’être constamment jugé, t’as peur de décevoir, t’as peur d’être démasqué, t’as peur de ne pas être à la hauteur des attentes. C’est lourd à porter, non ?
Vois-tu, c’est important de connaître tes valeurs et ton why. C’est l’un des moyens pour te défaire de ce carcan moral qui t’empêche d’être pleinement toi.
T’as le droit de remettre en question tout ce qu’on t’a appris, de chercher ce qui est vraiment important pour toi et de vivre selon tes propres règles. Il est temps de te libérer de cette morale rigide qui t’empêche d’être toi.
Et pour ça, il faut que tu t’intéresses à tes valeurs et à ton why. C’est la clé pour reprendre le contrôle
L’oeil du coach
Vas-y, reste sage, bien assis sur ton petit nuage
C’est sûr, il ne vaut mieux pas que tu cèdes à tes pulsions pour ce nouveau collègue qui te fait de l’œil. Continue à ignorer ton désir, à t’éloigner de l’idée de briser tes petites règles intérieures. Après tout, devenir un adepte de la débauche, c’est mal, n’est-ce pas ?
Ho tu n’est pas ainsi, tu as bien appris la leçon de papa et maman, tu ne regardes personne, pas de désir, pas de pulsion, tu t’interdit toutes ces choses, c’est pas bien. Putain, tu dois te faire chier à penser uniquement boulot et vive quotidienne non ?
Accroche-toi donc à ta morale stricte, avec virginité à l’horizon et uniformité sexuelle en bandoulière ! Ne deviens pas fou ! Garde tes préjugés bien au chaud.
Encore une fois, ce serait vraiment dommage de se libérer de cette prison morale, surtout lorsqu’une étude du Michigan indique que les personnes qui suivent une morale sexuelle rigide rencontrent souvent des problèmes de santé sexuelle comme des soucis de libido – mais tu te sens trop bien pour te préoccuper de ça, n’est-ce pas, mon ami ?
N’oublie pas, la morale est ton meilleur pote
Sous le joug de ta vertu, tu te sens tourbillonner de frustration. Pourtant, n’est-il pas comique que cette mêmes « vertu » soit le baromètre de ton mal-être ?
Mais bien sûr, tu préfères rester coincé dans ton carré confortable de « bon » et de « mauvais », plutôt que de vivre dans une liberté enivrante, à l’écoute de tes désirs les plus profonds. Quel magnifique masochisme tu affiches, mon pote !
En outre, n’oublions pas l’histoire de Pierre. Sa vie était régie par une morale sexuelle archaïque, nous ressemblons un peu à lui, n’est-ce pas ? C’est sans doute pour ça que l’on se retrouve à suivre aveuglément des convictions, sans jamais s’arrêter pour se questionner.
Enchaîné dans ton costume de prude
Mais attends, ne te sens pas mal pour toi, bravant les interdits de ta morale rigide. Après tout, tu ne devrais pas être surpris. Ces contraintes ont été plantées dans ton esprit depuis le berceau, t’empêchant de découvrir le plaisir simple qu’offre une libération sexuelle. Quelle fierté de maintenir la « normalité » !
Rappelle-toi cependant, une étude de l’Université d’Amsterdam a montré que les personnes ayant une vision plus libérale du sexe rapportaient plus de satisfaction. Alors, reste dans ta rigueur morale, t’es sur la bonne voie.
En résumé, camarade…
Embrasse ton anxiété sexuelle, tes interdits moraux, tes frustrations et craintes. Et si une petite voix te dit que tu mérites mieux, ignore-la, reste blindé dans ta morale rigide. Sauf bien sûr si tu veux tenter un petit pas vers la libération, vers la confiance. Alors, jette un œil par ici, Retrouver la confiance.
Si tu as assez de courage, qui sait, tu pourrais découvrir qu’une vie sans chaînes est possible et bien plus épanouissante.