Choisir, c’est renoncer

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Stéphane

On te dit souvent que choisir, c’est renoncer, mais la vérité, c’est que renoncer à choisir, c’est renoncer à ta vie. En restant dans l’inaction, tu crois te protéger, mais tu te piéges. Choisir, c’est prendre le risque de se tromper, certes, mais c’est aussi prendre les rênes de ta vie, construire ta propre voie, au lieu de laisser les circonstances décider pour toi. Alors, ose choisir.
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Choisir, c’est renoncer à l’inaction

On entend souvent dire que choisir, c’est renoncer, comme si faire un choix signifiait perdre quelque chose d’important. Du coup, nombreux sont ceux qui préfèrent ne rien choisir du tout, croyant ainsi éviter les erreurs, les souffrances ou les regrets.

Mais laisse-moi te poser une question : qu’est-ce que tu perds vraiment en ne choisissant pas ?

Quand tu renonces à choisir, tu crois te protéger, te préserver, mais en réalité, tu te laisses piéger par l’inaction.

Parce que l’attente, la dispersion et la peur de se tromper, tout ça ne t’offre pas plus de contrôle ou de liberté. Au contraire, ça te maintient dans une illusion de confort, alors que tu te prives d’avancer, de vivre pleinement, de créer ta propre vie.

Alors, es-tu prêt à voir à quoi tu renonces vraiment quand tu fais le choix de ne rien choisir ?

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Renoncer à choisir, c’est se piéger soi-même

Beaucoup de gens se persuadent que ne pas faire de choix les protège des erreurs et des échecs. En évitant de choisir, ils s’accrochent à une illusion de sécurité, dans une zone de confort où rien ne bouge vraiment.

Ils pensent que rester là, sans trancher, c’est éviter les risques, les responsabilités, et surtout, les déceptions.

Je vais t’avouer un truc : j’ai cru ça aussi, et ça m’a coûté des années de ma vie. Avant de trouver ma voie, je me suis planqué derrière des excuses pour ne pas prendre de décisions.

Enchaînant des petits boulots pour survivre, j’étais coincé dans une routine sécurisante en apparence, mais toxique au fond. Je fumais des pétards toute la journée avec des potes qui, comme moi, pensaient que « la faute aux autres » expliquait leur situation. C’était plus simple que de choisir de se sortir de ce merdier.

En fait, ce qui semble une sécurité est un piège bien plus cruel : en ne choisissant pas, tu renonces à te donner une chance. Tu restes englué, t’accrochant à des habitudes qui te paralysent, persuadé que le confort apparent te protège.

Sauf qu’en vrai, ça t’empêche d’avancer, de t’épanouir, et surtout de t’en sortir.

Choisir, c’est décider de créer sa vie

Je sais ce que c’est que de rester bloqué. Mais le jour où j’ai choisi de sortir de ce cercle vicieux, j’ai commencé à construire quelque chose de concret. J’ai mis fin aux choix par défaut, j’ai pris des décisions risquées en me lançant dans l’informatique, alors que je ne maîtrisais pas grand-chose au début.

J’aurais pu renoncer à tout ça, rester planqué dans la routine, mais j’ai décidé de créer ma vie.

Le résultat ? Une carrière qui m’a permis de devenir administrateur réseau, et de me libérer de ce cycle d’échecs répétés

Le vrai confort, c’est celui que tu te construis en choisissant. Quitte à renoncer à cette fausse sécurité qui te garde captif.

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Attendre, c’est s’enliser dans l’inaction

On entend souvent des gens dire qu’il vaut mieux attendre « le bon moment« . Cette croyance pousse à la procrastination, à l’inaction, et à la paralysie.

On se raconte qu’en restant patient, la solution idéale se présentera d’elle-même. Mais en réalité, attendre éternellement, c’est aussi une forme de renoncement, un renoncement déguisé.

Je me souviens clairement de cette période après 2014 où je tournais en rond, à attendre un signe, une opportunité ou un déclic.

Je venais de réaliser un gros projet de création de sites, mais je me sentais vide, perdu. J’avais envie de changement mais je restais figé, incapable de savoir quoi faire.

Cette inertie n’a fait qu’amplifier l’angoisse. J’attendais une solution, mais cette attente, c’était de la pure procrastination. C’est en décidant de me remettre en mouvement, en lisant Start With Why de Simon Sinek, que j’ai enfin retrouvé une direction et que j’ai redonné du sens à ma vie.

Attendre que le bon moment arrive, c’est se bercer d’illusions. Rien de bon n’arrive sans un choix conscient d’agir. La vérité, c’est que le « bon moment » n’existe pas : il faut le créer soi-même.

Choisir, c’est se libérer de cette paralysie et oser prendre les rênes. Ce n’est pas confortable, ça demande de l’effort, mais c’est ce qui fait toute la différence.

Alors, quitte à te tromper, il vaut mieux agir que de rester passif, à espérer que les étoiles s’alignent d’elles-mêmes.

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Multiplier les options, c’est risquer la dispersion

Beaucoup pensent que ne pas faire de choix définitif et garder toutes les options disponibles est synonyme de liberté. Ils croient qu’ainsi, ils ont plus de contrôle sur leur vie, avec la possibilité de choisir à tout moment la meilleure opportunité.

J’ai connu ça à mes débuts, quand j’enchaînais les petits boulots juste pour garder la tête hors de l’eau. J’ai tenté de multiples chemins sans jamais m’investir réellement dans une voie.

L’informatique a été une révélation, mais avant ça, j’ai erré de boulot en boulot, à essayer de ne pas m’enfermer dans une voie trop étroite.

Au final, cette dispersion n’a fait que renforcer ma frustration et mon sentiment d’échec. Je m’éparpillais sans jamais creuser vraiment, et tout restait superficiel.

Quand j’ai décidé de me lancer dans l’informatique, de vraiment m’investir, je suis passé de simple technicien à administrateur réseau senior.

Cette décision de choisir une voie et de m’y tenir m’a permis de gagner en compétences, de construire quelque chose de solide.

Alors oui, fermer certaines portes peut être effrayant, mais c’est aussi ce qui permet de creuser plus profondément et de trouver un sens véritable à ce que tu fais.

La liberté, ce n’est pas de tout essayer, mais de se donner à fond là où ça compte vraiment.

Éviter le risque, c’est éviter la vie

Beaucoup croient qu’en évitant de prendre des décisions risquées, ils évitent les souffrances, les échecs et les remises en question.

Rester dans une zone de confort est perçu comme une manière de se protéger, de se préserver des coups durs de la vie.

J’ai vécu cette fuite en avant pendant des années, en me disant que ne rien faire de radical me préservait des douleurs.

Je fuyais en acceptant des situations sans issue, comme ma relation toxique avec ma mère, qui a brisé ma confiance et alimenté mes peurs.

Je restais dans une sorte de faux confort, sans m’opposer réellement, convaincu que c’était la meilleure solution pour éviter les conflits et la douleur.

Mais en réalité, cette inertie entretenait une souffrance latente, plus sournoise, celle de l’immobilisme et du ressentiment.

Choisir, c’est accepter de prendre des coups pour vivre vraiment

Lorsque j’ai décidé de me prendre en main, d’affronter mes peurs et de créer ma vie loin de cet environnement nocif, ça n’a pas été facile.

Ça a demandé du courage et de la persévérance. Mais c’est en osant sortir de cette zone de pseudo-confort que j’ai pu enfin avancer, et me libérer de cette souffrance quotidienne.

Au fond, le vrai risque n’est pas de souffrir en choisissant, mais de rester figé dans une vie qui ne nous épanouit pas.

La douleur est inévitable, mais elle peut être le signe que tu te rapproches de ce qui compte vraiment.

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Ne pas choisir, c’est abandonner son contrôle

Certaines personnes se persuadent que ne pas prendre de décisions majeures leur permet de rester maîtres de leur vie.

Elles croient que repousser les choix leur laisse plus de flexibilité et d’options, évitant ainsi les erreurs et les regrets.

Mon père était un homme doux mais complètement perdu, enfermé dans une vie où il a systématiquement évité de choisir. Il s’est abandonné à l’alcool et aux regrets, fuyant ses responsabilités et laissant les choses se détériorer.

Il croyait sûrement que ne rien décider lui permettait de « garder le contrôle » sur sa vie, mais en réalité, cela ne lui a laissé aucune marge de manœuvre, aucune direction.

Le manque de décision, c’est laisser les événements choisir à ta place.

Choisir, c’est prendre le risque de se planter, de trébucher, mais c’est aussi décider de reprendre la barre.

Quand tu prends une décision, tu acceptes de faire des erreurs, mais surtout, tu fais face aux conséquences de tes actes.

Et c’est là que réside le véritable contrôle : pas dans l’illusion de rester neutre, mais dans l’acceptation de son pouvoir de décision.

Les moments où j’ai cessé de me planquer derrière des excuses pour enfin choisir ont marqué les tournants les plus décisifs de ma vie.

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Conclusion

Au final, ne pas choisir, c’est bien plus qu’un simple acte de précaution. C’est une forme d’abandon, un renoncement à la possibilité de créer sa vie.

Rester dans l’inaction peut sembler plus sûr, mais en réalité, c’est accepter de stagner et de laisser les circonstances guider ta destinée.

Chaque choix implique un risque, une part d’inconnu, mais c’est aussi une opportunité de reprendre le contrôle et d’avancer vers ce qui compte vraiment pour toi.

Ce que tu dois retenir

Ne pas choisir, c’est laisser la vie te glisser entre les doigts. Tu crois te protéger, mais tu t’emprisonnes.

Le vrai risque, c’est de rester là, à ne rien faire, à attendre que les choses changent d’elles-mêmes.

Ose faire un pas, même incertain. C’est en prenant des décisions, en assumant les renoncements, que tu trouveras ta vraie liberté.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


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G. Faucheur

Stephane nous a accompagné pour découvrir les valeurs et définir la raison d’être d’OHMYDIODE. Cette étape était cruciale pour établir notre démarche RSE et son plan d’actions pour les 5 prochaines années. Sa méthodologie participative a permis à toute l’équipe de travailler sur ce sujet clé pour notre entreprise ! Ce qui a permis une implication totale de tous nos collaborateurs dans la vision et l’avenir d’OHMYDIODE.

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