Les problèmes, tout le monde a les siens
On a tous cette foutue tendance à croire qu’on est les seuls à galérer. Comme si les autres avaient une vie parfaite, sans accroc. Mais la vérité, c’est que les problèmes, c’est universel. Tout le monde en rencontre.
Chaque putain de jour, y’a des embûches. C’est la règle du jeu. T’as l’impression que les autres gèrent mieux, mais c’est juste parce qu’ils ont appris à les voir autrement.
Alors, tu fais quoi ? Tu chouines sur ton sort, tu fais la victime, tu te plains, tu repousses à demain ? Sauf que demain, c’est quoi ? C’est le prolongement de ton aujourd’hui, mon pote.
Tu te dis que « ça va passer« . Mais rien ne passe, rien ne change à moins que tu décides de changer ton regard sur les choses.
Repousse toujours à plus tard, et tes problèmes deviendront comme ces emails non lus qui s’accumulent jusqu’à te bouffer. Procrastiner, belle idée. Ou pas.
Tu peux aussi fuir tes problèmes. C’est une excellente idée si un jour tu veux que toute ta vie se casse la gueule pour de bon. Au moins, là, tu vas pouvoir repartir de zéro.
Perso, j’ai passé des années à remettre les trucs au lendemain, à fuir, à me dire que ça allait se régler tout seul.
Spoiler : ça ne se règle jamais tout seul. Ça empire.
Parce que tes problèmes, ce ne sont pas des fatalités, ce sont des occasions d’ajustement. Pas des freins, mais des révélateurs de ce que tu dois bouger dans ta vie.
« Tout le monde a ses merdes, la différence se fait entre ceux qui les regardent en face et ceux qui se planquent sous leurs couvertures en attendant un miracle. »
Un problème, donc t’es nul à chier
Tu te tapes des échecs, tu rencontres des problèmes, et t’en viens à une seule conclusion : “Je suis nul”. Tu crois que c’est toi le problème, parce que rien ne fonctionne comme tu veux.
La frustration monte, et avec elle, la certitude que t’es bon à rien. Sauf que là, mon pote, t’es en train de passer à côté de l’essentiel.
Si je te disais que tes échecs, c’est pas la preuve de ta nullité, mais l’indice d’un truc bien plus profond ? Un vide, une direction floue, un besoin implicite que t’as jamais pris le temps de creuser.
Le vrai problème, c’est pas tes ratés, c’est que tu cherches à te prouver que tu ne peux pas réussir.
« Arrête de te convaincre que t’es un loser, commence à découvrir pourquoi t’es là. »
Les problèmes ne te définissent pas
On t’a appris à croire que si tu galères, c’est forcément de ta faute. T’as des soucis au boulot ? C’est parce que t’es incompétent. Des tensions à la maison ? Parce que t’es insupportable. Rien ne se passe comme tu veux ?
Forcément, t’es nul. Mais tout ça, c’est des conneries. Les problèmes ne définissent pas qui tu es. Ils révèlent juste ce que tu n’as pas encore compris ou accepté chez toi.
Dans ma vie, j’ai longtemps pris les galères comme des preuves de ma médiocrité. Une mère toxique qui répétait que je n’arriverais à rien, des tentatives d’indépendance qui ont tourné à la catastrophe, une vie sentimentale aussi stable qu’un château de cartes…
Tout ça me renvoyait l’image d’un mec bon à rien. Mais ce n’étaient que des symptômes. Des signaux d’alarme pour me montrer que j’étais en désaccord total avec moi-même.
Toi, c’est pareil. Tes galères, c’est pas des obstacles pour te rabaisser, c’est des feux rouges qui te disent : « Eh, mon gars, regarde ici, y a un truc qui cloche« .
Au lieu de te définir par tes problèmes, demande-toi ce qu’ils révèlent de toi. Est-ce que tu cherches toujours à plaire aux autres ? À répondre à des attentes qui ne sont pas les tiennes ? Et surtout, qu’est-ce que tu veux vraiment ?
« Les problèmes ne sont pas là pour te casser, mais pour t’ouvrir les yeux sur ce qui cloche. Encore faut-il accepter de voir ce qu’ils pointent du doigt. »
Faire pour faire, c’est du suicide intellectuel
Tu vois, faire des choses juste pour « faire », c’est comme tourner en rond en espérant qu’à force, tu vas sortir du labyrinthe. Mais à chaque fois, tu retombes sur les mêmes murs, les mêmes obstacles.
T’as beau faire mille trucs, te lancer à l’aveugle dans des projets ou des décisions, si t’as pas une réflexion derrière, c’est la dégringolade assurée.
Le vrai problème, c’est pas l’échec, c’est la répétition de l’échec. Faire les mêmes conneries en espérant un résultat différent, c’est ça la définition de la folie, non ? Coucou tonton Einstein.
Moi, je suis passé par là aussi, enchaîner les actions en pensant qu’à force, j’allais finir par m’en sortir. Mais tant que je n’avais pas pris le temps de comprendre pourquoi je merdais, rien ne changeait.
Alors arrête de dire « ça marche jamais pour moi ». Parce que le but, c’est pas de faire pour cocher une case ou te rassurer que t’as essayé.
Non, c’est de prendre du recul, analyser tes échecs, voir où tu te plantes, et ajuster. Utilise ton cerveau autrement. Réfléchis, réévalue, reviens à la case départ, mais avec des nouvelles infos en main.
« T’es pas là pour empiler des tentatives foireuses. T’es là pour ajuster ton tir à chaque raté. Et ça, ça demande de la réflexion, pas juste de l’action en mode bourrin. »
Le traumatisme, c’est pas une excuse éternelle
Ouais, t’as un passé douloureux, des traumatismes qui te bouffent encore aujourd’hui. Et tu te dis que ça explique tout, que ça justifie tes galères. « Les autres ne peuvent pas comprendre« , tu te répètes.
Mais à force de penser comme ça, tu te condamnes toi-même à rester figé dans tes douleurs.
Je connais la chanson, crois-moi. J’ai traîné mon passé comme un boulet pendant des années, à m’en servir comme excuse dès que quelque chose foirait. Une enfance chaotique, une estime de soi pulvérisée, et je laissais ça définir mes choix, justifier mes échecs, m’empêcher de prendre des risques.
Ça me paralysait. Et c’est normal de ressentir ça, mais ça ne peut pas être une excuse éternelle.
À un moment, il faut arrêter de voir ton passé comme une condamnation. Oui, il fait partie de toi, mais il ne te définit pas.
Tu peux (tu dois ?) apprendre à transformer cette douleur en une force, à puiser dedans pour comprendre ce que tu veux vraiment aujourd’hui.
Les autres ne comprendront peut-être jamais complètement ta douleur, mais ils n’ont pas besoin de le faire pour que toi, tu décides de ne plus en être l’otage.
Ton passé, c’est une partie de ton histoire, pas toute ton histoire. C’est à toi de décider de la suite, et ça commence par arrêter de justifier tes galères présentes par ce que t’as vécu.
Trouver des solutions alignées avec ton Why
Faire face à tes problèmes, c’est pas juste chercher à les résoudre à l’arrache pour que ça disparaisse. Ça, c’est comme boucher un trou avec du scotch : temporaire et complètement inefficace.
La clé, c’est d’aborder chaque galère sous l’angle de ton Why, de tes valeurs profondes. Parce qu’une vraie solution, c’est celle qui est alignée avec qui tu es au fond.
Si t’attaques tes problèmes sans connaître ton Why, tu vas juste patcher des trucs à droite à gauche, enchaîner les décisions par défaut ou sous pression, et retomber dans les mêmes travers.
Moi, j’ai fait ça pendant des années : répondre aux urgences, éteindre les feux sans me poser la vraie question. Et cette question, c’était pourquoi je faisais tout ça, et si ça résonnait avec mes valeurs.
En trouvant ton Why, tu passes de simple réaction à action consciente. Tes solutions, elles sont alignées avec ce que tu veux vraiment et avec ce qui compte pour toi.
Tu ne réagis plus au coup par coup, tu navigues avec une boussole interne solide. Résultat ? Tes décisions sont plus claires, plus cohérentes, et surtout, elles t’éloignent des conneries que t’as répétées sans fin.
« Trouver ton Why, c’est passer de la gestion de crise à une vraie stratégie. Chaque problème devient une opportunité de rester aligné avec qui tu es vraiment. »