Se recentrer sur soi : 7 etapes efficaces pour éviter l’infarctus émotionnel

stephane briot whyislife orange 1

Stéphane

Tu sens que tout part en vrille, mais tu continues de courir, en espérant que ça ira mieux demain ? Spoiler : ça n’ira pas. Se recentrer, c’est pas un truc de gourou zen, c’est vital si tu veux pas finir en burnout, ou pire, comme moi après deux infarctus. Dans ce billet, je te montre les signes que t’es à la dérive, et surtout comment reprendre les commandes avant que la vie le fasse pour toi. T’attends quoi ?
WhyIsLifeCroissance personnelleBien êtreSe recentrer sur soi : 7 etapes efficaces pour éviter l’infarctus émotionnel
se recentrer sur soi 2
article test why

Se recentrer sur soi ?

“Se recentrer sur soi”, c’est un peu comme quand tu essaies de mettre à jour ton ordi qui rame depuis des mois, sauf que là, c’est ta tête et ton cœur que tu redémarres.

Ça veut dire arrêter de courir dans tous les sens pour plaire aux autres, tout en oubliant ce qui est important pour toi. C’est prendre une pause, faire le tri dans le bordel émotionnel qui s’accumule, et réaligner tes priorités avec ce que toi tu veux vraiment, pas ce que la société ou ton voisin de palier attend de toi.

En gros, c’est débrancher le mode “pilote automatique” pour enfin te reconnecter à ta mission, tes besoins, et tes valeurs. C’est ça, mon ami, ou continuer de foncer dans le mur. À toi de voir.

se recentrer sur soi 4

Les signaux à ne pas ignorer

Les fameux signes ! Comme les voyants de ta bagnole qui clignotent tous en même temps, mais que tu préfères ignorer. On fait pareil avec nous-mêmes, jusqu’à ce que tout pète, bien sûr. Alors, parlons un peu des indices que l’univers te balance pour te dire “Hé, mon pote, c’est l’heure de te recentrer !”.

1. Fatigue chronique

Tu te réveilles aussi crevé qu’en te couchant ? Écoute, quand tu sens que chaque journée est un combat pour sortir du lit, c’est pas juste un petit coup de fatigue. C’est ton corps qui te hurle que tu as trop tiré sur la corde.

Moi, je l’ai vécu, après des années à bosser comme un dingue, j’étais rincé. Mon premier infarctus ? Un gentil rappel à l’ordre de la vie, comme pour dire “et si tu calmais le jeu, là ?”.

2. Perte d’intérêt ou d’excitation

Tu bosses, tu avances, mais tout a le goût du carton. Rien ne te stimule. C’était mon cas après des années à créer des sites web. J’avais réussi, tout fonctionnait bien, mais j’avais l’impression d’avoir bouclé le tour du manège. C’est là que le Why a commencé à germer dans ma tête. Tu sais que ça craint quand même quand ton rêve de gosse te fait autant d’effet qu’un plat sans sel.

3. Sentiment d’être déconnecté

Les autres parlent, tu souris, tu fais comme si… mais intérieurement, tu te sens comme un étranger dans ta propre vie. Moi, c’était surtout après la naissance de ma fille et son diagnostic. Tout prenait un autre sens, mais au fond de moi, j’étais perdu. Je continuais de fumer, j’ignorais mes émotions… et boum, deuxième infarctus. La leçon n’était toujours pas rentrée.

4. Stress ou anxiété

Quand tu sens que tu commences à trembler rien qu’en ouvrant ta boîte mail, c’est pas bon signe. Crises de panique, crises d’angoisse, j’ai eu droit à tout. Ton esprit te met face à la réalité : tu ne peux plus continuer comme ça. Ce fut mon réveil brutal en 2022, après avoir tassé mes émotions trop longtemps.

5. Procrastination systématique

Tout devient difficile à commencer. Tu remets à demain, puis après-demain… parce que, soyons honnêtes, tu n’y crois plus. Moi aussi, j’ai fait ça : tourner en rond pendant des mois, parce que je n’avais aucune idée de ce que je voulais faire après le web. C’est un signe évident que t’es à côté de tes pompes.

6. Douleurs physiques sans raison apparente

Des douleurs au dos, des maux de tête ou même des problèmes de digestion peuvent souvent être des signes que ton corps te dit d’arrêter. Quand j’ai fait mon premier infarctus, c’était un choc. Physiquement, tout m’envoyait des signaux que je refusais de voir.

En résumé ? Quand tout ton être – physique, émotionnel, mental – semble hors service, il est grand temps de te poser, d’éteindre le bruit extérieur et de comprendre pourquoi tu cours comme un lapin sans tête. Moi, j’ai attendu l’infarctus. Fais-moi plaisir, ne fais pas la même erreur.

se recentrer sur soi 3

Comment se recentrer

Ah, comment se recentrer… La question à laquelle on pense souvent trop tard, quand on est déjà à moitié explosé, en train de chercher ses morceaux dans le chaos de la vie. Crois-moi, je parle d’expérience.

T’as deux options : attendre de te crasher comme je l’ai fait, ou prendre les choses en main avant de flirter avec le fond du trou. Alors, voyons comment faire ça intelligemment, sans tout casser.

1. Le grand ménage mental : faire le tri dans ta tête

Il est temps de te poser, vraiment. Pas juste 5 minutes entre deux mails. Non, prends du temps. Coupe tout. Reconnecte-toi à toi-même. Ça paraît simple ?

Oui, mais c’est probablement la chose la plus difficile à faire dans un monde qui t’incite à être constamment occupé. Pour moi, ça a pris du temps, après mon infarctus, pour me rendre compte que tout ce bruit dans ma tête n’était que des distractions.

Concrètement :

  • Bloque du temps seul, sans distractions.
  • Prends un carnet et note tout ce qui te passe par la tête. Absolument tout, même les conneries. C’est souvent dans ce bordel que tu trouveras des indices sur ce qui ne va pas.

2. Revenir à ce qui te fait vibrer : ton “Why”

C’est bien beau de se vider la tête, mais se recentrer c’est surtout redécouvrir ce qui te fait avancer. Après avoir tourné en rond dans le web, j’ai découvert ma passion pour l’humain avec le Why. Et ça a tout changé. Ton Why, c’est cette flamme intérieure qui te fait lever le matin avec un vrai sourire, pas celui que tu portes par automatisme.

Exercice pour toi :

  • Demande-toi : Qu’est-ce qui me donne de l’énergie ?
  • Qu’est-ce que tu ferais, même si personne ne te payait pour ça ?

Spoiler : ton Why ne doit pas plaire à tout le monde. Il doit juste résonner avec toi.

3. Stopper le pilote automatique : faire des choix conscients

Si tu continues à faire les mêmes trucs en espérant un résultat différent, c’est que tu rêves. C’est quand j’ai arrêté de courir après des trucs sans sens, juste pour cocher des cases, que j’ai commencé à me recentrer. Faire des choix conscients, c’est décider chaque jour de te poser cette question : Est-ce que ce que je fais me rapproche de ce qui compte pour moi ?

Actions concrètes :

  • Chaque matin, note une action qui te rapproche de tes objectifs profonds.
  • Supprime une habitude qui ne t’apporte plus rien. Oui, celle-là, tu sais de quoi je parle.

4. Le corps ne ment jamais : prends-en soin

Se recentrer, ça passe aussi par ton corps. Après deux infarctus, crois-moi, j’ai appris à l’écouter. Ton corps te parle, il te montre ce qui ne va pas. Si tu te sens constamment fatigué, stressé ou avec des douleurs, c’est que quelque chose cloche.

Mes conseils de survivant :

  • Fais de l’exercice régulièrement (ou commence, tout simplement). Rien de fou, juste bouger.
  • Mange mieux. Ouais, c’est chiant, mais c’est nécessaire. Si ton corps est en panne, tout le reste suivra.
  • Méditation ou respiration profonde. Juste 10 minutes par jour pour commencer à remettre ton système nerveux à l’endroit.

5. Affronter le passé pour avancer : libérer les émotions enfouies

Le truc que tu repousses toujours ? Ouais, celui-là. Moi, c’était l’amour non reçu de mes parents. J’ai refoulé ces émotions jusqu’à ce qu’elles me pètent à la gueule sous forme de crises d’angoisse. Le passé, ça te rattrape toujours, alors autant y faire face maintenant.

Ce que tu peux faire :

  • Travailler avec un thérapeute, si tu sens que seul ça devient trop lourd.
  • Prends le temps d’écrire sur ce qui t’a blessé. Libère ces émotions. Crois-moi, ça soulage.

6. Faire une pause, mais vraiment

Arrêter de courir sans but. Souviens-toi quand je te disais que je faisais juste du bruit pour éviter de penser ? C’est pareil pour toi. Quand tout te semble flou, c’est le signal que tu dois marquer une vraie pause. Pas juste un week-end Netflix. Non, une vraie pause où tu te donnes l’espace de respirer, sans pression de productivité.

7. Reconnecte-toi aux autres

On a beau parler de se recentrer sur soi, parfois, le vrai recentrage passe par les autres. Regarde ce que la relation avec ma fille m’a apporté. Le lien, le vrai, avec les autres peut te ramener à toi-même. Oublie les réseaux sociaux et les faux semblants. Entoure-toi de gens qui te nourrissent émotionnellement, qui te rappellent pourquoi tu es en vie.

En bref : se recentrer, c’est redevenir le capitaine de son navire. Parce que si tu continues à te laisser balader par le vent, un jour ou l’autre, c’est le naufrage assuré.

se recentrer sur soi 1

Que retenir

Alors, tu l’auras compris : se recentrer sur soi, c’est pas un luxe, c’est une nécessité. C’est pas juste un délire New Age pour Instagram, c’est une vraie démarche pour éviter de finir en lambeaux, comme j’ai failli le faire.

Si tu continues à avancer en pilote automatique, à ignorer les signaux d’alerte, un jour ou l’autre, la réalité va te rattraper à coups de massue. T’as deux options : te recentrer avant que ça pète, ou attendre que la vie te foute un bon coup de pied là où ça fait mal. Ton choix, camarade.

Et si tu te dis que t’as pas le temps, pas l’énergie, ou pire, que ça peut attendre, fais-moi une faveur : arrête de te mentir. Chaque jour que tu passes à t’éloigner de toi-même est un jour de perdu.

Reprends les rênes, parce qu’au final, personne ne va le faire à ta place. C’est ta vie, et t’as tout ce qu’il faut pour la remettre sur le bon chemin. Tu sais où ça commence ? Là, maintenant.

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

stephane briot whyislife orange 2