Confiance en soi

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Qu’est-ce que la confiance en soi, vraiment ?

Tu crois peut-être que la confiance en soi, c’est être sûr(e) de tout, parler fort, ne jamais douter.

Non. La vraie confiance, c’est oser avancer malgré le doute. C’est croire en ta valeur, même quand tout vacille. C’est savoir que tu peux tomber sans te définir par ta chute. Que tu peux essayer, sans t’excuser d’exister.

La confiance n’est pas un état permanent. C’est une posture intérieure, une manière d’habiter le monde.

Elle se construit dans chaque geste, chaque mot, chaque choix — surtout ceux que tu fais quand personne ne regarde.
C’est ce petit fil qui relie ton esprit à ton cœur, ton passé à ton présent, ton intention à ton action.

D’où vient le manque de confiance ?

Souvent, d’une histoire ancienne. Une parole mal placée. Un regard qui juge. Un parent critique. Une prof qui t’humilie. Des années à vouloir bien faire, à plaire, à mériter ton droit d’exister.

Alors tu as appris à te taire, à t’adapter, à cacher ce que tu ressens. Tu as grandi avec la peur du regard des autres, la peur de mal faire, la peur de décevoir. Et, sans t’en rendre compte, tu as commencé à douter de ta légitimité.

Ce doute-là s’infiltre partout :

  • dans ton travail, quand tu t’excuses avant de parler ;
  • dans tes relations, quand tu dis “oui” au lieu de dire “je ne sais pas” ;
  • dans tes rêves, quand tu crois que ce n’est “pas pour toi”.

Mais rien de tout cela n’est une fatalité. Ton manque de confiance n’est pas une faiblesse. C’est une trace, un langage. Une invitation à aller voir d’où vient ce désalignement entre ce que tu ressens et ce que tu montres.

Comment reconnaître le manque de confiance

Tu le sens dans ce trop-plein de doutes, ce besoin de contrôle permanent. Dans cette culpabilité qui t’étreint quand tu réussis. Dans ces moments où tu préfères te taire plutôt que risquer de déranger.

Le manque de confiance ne se voit pas toujours. Parfois, il se cache derrière un masque d’assurance. D’autres fois, il se fige dans le silence. Mais à l’intérieur, c’est la même peur : “Et si je n’étais pas assez ?”

Selon le psychologue Albert Bandura, la confiance ne naît pas du talent, mais de l’expérience vécue. Chaque fois que tu affrontes une situation, ton esprit enregistre une preuve : “Je peux.” À force d’oublier ces preuves, tu perds la mémoire de ta propre force.

Les conséquences invisibles

Quand la confiance s’effrite, tout devient plus lourd. Tu hésites à prendre la parole. Tu t’autocensures. Tu t’épuises à “bien faire”. Et, sans t’en rendre compte, tu sabotes ce que tu veux le plus : la liberté d’être toi.

Le manque de confiance, c’est un cercle fermé : plus tu doutes, plus tu t’effaces. Et plus tu t’effaces, plus tu confirmes à ton esprit que tu n’as pas ta place.

Mais rappelle-toi ce que disait Nietzsche :

“Deviens qui tu es.”

Ce n’est pas une injonction. C’est une permission. Celle de cesser de te cacher derrière la peur.

Confiance en soi, concept de soi : la différence

Le concept de soi, c’est ce que tu crois être. La confiance, c’est la manière dont tu évalues cette image.

Quand les deux sont alignés, tu te sens authentique, cohérent(e), en paix. Mais quand ton image de toi est parasitée par les jugements ou la honte, tu vis un décalage. Tu agis selon les attentes, pas selon tes valeurs.

Le travail de confiance, c’est donc d’abord un travail de réconciliation intérieure :
retrouver une cohérence entre ton identité vécue et ton identité rêvée.

Non pas pour devenir quelqu’un d’autre, mais pour redevenir toi.

Comment reconstruire la confiance

Tu ne retrouveras pas confiance en toi en lisant un livre ou en récitant des mantras. La confiance ne se pense pas. Elle se vit.
Elle se reconstruit dans le mouvement — en agissant malgré la peur, en te relevant malgré la chute.

Voici quelques repères simples :

  • Écoute-toi. Ce que tu ressens n’est pas un caprice, c’est une donnée.
  • Agis petit. Un pas, même minuscule, vaut mieux qu’une attente parfaite.
  • Accueille l’erreur. Elle ne t’enlève rien. Elle t’enseigne.
  • Célèbre tes preuves. Chaque “j’ai osé” compte.
  • Demande de l’aide. Il n’y a rien de plus fort que de dire “je ne peux plus seul(e)”.

La psychologie ne “répare” pas, elle révèle. Elle t’aide à comprendre ce qui s’est cassé et à reconstruire de l’intérieur. C’est un travail de clarté, pas de perfection.

Retrouver la confiance : un chemin, pas une technique

Tu ne deviendras pas quelqu’un de confiant. Tu redeviendras quelqu’un de vivant.

Et ce jour-là, tu comprendras :
la confiance en soi n’est pas un sommet à atteindre, c’est un mouvement à entretenir. C’est un acte d’amour, de responsabilité et de liberté.

Parce que croire en toi, ce n’est pas nier tes failles. C’est reconnaître que malgré elles — et parfois grâce à elles — tu continues d’avancer.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

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auteur stephane briot
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