Que veux dire procrastiner

stef cercle 2

Stéphane Briot

Procrastiner, c’est pas juste du temps perdu. À long terme, ça devient une spirale destructrice : culpabilité constante, perte de confiance, stress permanent et opportunités ratées. Tu finis par croire que t’es pas capable, à force de repousser les choses. La clé, c’est pas de lutter contre ça en surface, mais de comprendre ce qui te bloque vraiment. Découvre ton Why, et arrête de te saboter.
WhyIsLifeComment réussirQue veux dire procrastiner
procrastiner 4
pub test cercle

La procrastination, ce vieux reflexe

Procrastiner, c’est ce vieux réflexe de tout repousser à demain. Mais tu sais quoi ? En vrai, c’est pas juste une question de flemme ou de manque de temps. Non, c’est bien plus profond.

C’est un mécanisme de défense. Une manière de te protéger contre l’échec, la peur de pas être à la hauteur ou le rejet.

Quand tu procrastines, c’est que ton cerveau essaie de t’éloigner de ce qui lui fout les jetons, ce truc qui te file des sueurs rien qu’à y penser. Tu sais, l’idée de foirer ou de te planter devant les autres.

Regarde, c’est comme quand tu veux te lancer dans un gros projet, mais à chaque fois, tu finis par scroller Instagram ou binge-watcher Netflix. T’as l’impression de gérer, mais au fond, t’es juste en mode fuite.

Et c’est normal, c’est humain. La procrastination, c’est pas de la paresse, c’est une peur déguisée en attente.

Et c’est là que le Why entre en jeu. Pourquoi ? Parce que le Why te permet de comprendre ce qui te pousse vraiment. Tu veux finir ce projet pour prouver ta valeur ? Pour te sentir légitime ?

Pour dépasser une vieille croyance ? Clarifie ton Why, et tu sauras pourquoi tu es bloqué.

procrastiner 1

Un mécanisme de défense face à quoi

Quand tu procrastines, tu te défends principalement contre trois trucs :

  • la peur de l’échec,
  • l’incertitude
  • et les jugements.

1. La peur de l’échec

Ton cerveau aime pas l’échec. Et l’échec, c’est un danger pour ton ego, pour cette image que tu as de toi. Si tu rates, ça fait mal, alors ton cerveau cherche à t’en protéger en te poussant à repousser, encore et encore.

Ça te dit quelque chose, cette petite voix qui te souffle « Fais-le demain, tu seras plus en forme » ?

2. L’incertitude

T’as déjà remarqué que tu procrastines souvent quand t’es paumé ? Quand tu sais pas par quel bout commencer ou que t’as pas de plan clair, ton cerveau flippe et se met en mode survie. L’incertitude, c’est flippant

Mieux vaut rester dans le confort de ce que tu connais que de foncer tête baissée sans savoir où on va.

Ton cerveau préfère te garder dans une situation où il a l’impression d’avoir le contrôle, même si c’est un faux contrôle.

3. La peur des jugements et de la critique

Procrastiner, c’est aussi une façon de te protéger de ce que les autres pourraient dire. Tu te dis « Si je me lance et que je me plante, qu’est-ce qu’ils vont penser de moi ? » Le jugement des autres, ça pèse lourd et ça nous paralyse.

Mais le pire, c’est que ça crée une boucle. Plus tu procrastines, plus tu culpabilises, et plus t’as peur de t’y mettre.

Le Why, ici, sert à casser cette spirale en te reconnectant à ce qui compte vraiment pour toi.

procrastiner 2

Les bénéfices à procrastiner

Eh ouais, procrastiner, c’est pas juste du « temps perdu » comme on aime te le faire croire. Ça a aussi des avantages bien cachés, même si c’est pas la solution à long terme.

Voici les trois principaux :

1. La procrastination comme mécanisme de survie mentale

Quand tu procrastines, ton cerveau te donne du répit face à une pression énorme. En gros, c’est un système de défense. Tu t’épargnes temporairement l’angoisse, le stress de la tâche à accomplir, ou la peur de l’échec.

Ton cerveau se dit : « On va se préserver un peu, histoire de respirer. » Ça te permet d’éviter un burn-out ou de ne pas craquer sous la pression immédiate.

2. Un temps de réflexion déguisé

Tu vois, procrastiner, ça peut aussi être une forme de gestation mentale. Pendant que tu procrastines, ton inconscient continue de bosser sur la solution. Tu remâches, tu réévalues, et quand tu te décides enfin à passer à l’action, parfois, t’as déjà les réponses.

En fait, ton cerveau digère les infos pendant que tu procrastines. Mais attention, c’est un équilibre fragile, et faut pas que ça devienne une excuse éternelle pour ne rien faire.

3. L’adrénaline du dernier moment

Certaines personnes adorent l’urgence. Attendre la dernière minute déclenche une montée d’adrénaline qui booste leur concentration et leur productivité. Ça te pousse à te donner à fond en un temps record.

Ce stress auto-infligé devient une source de motivation intense et parfois, ça te fait atteindre des niveaux de créativité que tu n’aurais jamais touchés sans cette pression.

Alors oui, procrastiner a ses petites compensations, mais faut pas se leurrer : à long terme, ça reste un cercle vicieux qui te coûte cher. Et justement, voici ce que ça coute.

procrastiner 3

La procrastination, c’est un poison

1. La culpabilité chronique et l’auto-dénigrement

Quand tu procrastines régulièrement, tu te tapes cette foutue culpabilité. Tu te dis « J’aurais dû« , « J’aurais pu« , et tu finis par douter de toi en permanence. Ça te ronge de l’intérieur.

Et ce doute, il ne se contente pas de rester dans un coin, il finit par se transformer en une croyance : « Je suis incapable« , « Je suis un nul« . Ton estime de toi en prend un coup, et tu te sens de plus en plus coincé.

2. La baisse de productivité et de confiance

En procrastinant, tu t’habitues à être inefficace. Tu sais que tu aurais pu mieux faire, mais à force de repousser, tu finis toujours par faire le strict minimum, à l’arrache.

Résultat ? T’avances à reculons, tu ne capitalises pas sur tes capacités, et tu commences à croire que c’est tout ce que tu vaux. Ça te met un coup au moral et t’empêche de prendre des risques ou d’oser de nouveaux projets.

3. La spirale du stress et de l’anxiété

Plus tu procrastines, plus tu accumules les tâches en retard, et ça devient un sacré cercle vicieux. Ce qui était une montagne devient un putain d’Everest ! Tu te retrouves avec des échéances qui te sautent à la gorge, et l’anxiété monte.

À force de procrastiner, ton stress devient permanent. Ton cerveau est constamment en alerte face à tout ce que tu devrais faire mais que tu n’arrives pas à gérer.

4. La perte d’opportunités et de crédibilité

La procrastination t’amène à rater des occasions, que ce soit pro ou perso. Tu finis par être vu comme quelqu’un sur qui on ne peut pas compter. Et c’est la crédibilité qui s’effondre. Les autres finissent par douter de toi, et toi aussi.

Tu deviens ce gars ou cette fille qui ne passe jamais à l’action, qui ne termine jamais ce qu’il ou elle commence.

5. Un mal-être général et un sentiment d’impuissance

Procrastiner, c’est vivre avec l’impression constante de passer à côté de ta vie. T’as ce goût amer de regrets et de « si seulement« . Et au fil du temps, ça te bouffe.

Tu deviens spectateur de ta propre vie. Tu veux agir, mais t’es paralysé par la peur, le doute, la fatigue mentale.

À la fin, tu te rends compte que la procrastination, c’est pas juste remettre à demain, c’est surtout te priver d’un avenir que tu mérites.

Nouveauté du 23/10/24 : Tu n’es qu’a un petit clic de rejoindre le groupe WhatsApp ou l’on discute, échange, partage des expériences de vie.


logo whyislife 2024 350

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

stef cercle 1