Le mouvement perpétuel
T’as l’impression qu’il faut toujours être en mouvement pour ne pas te faire bouffer. Que si tu t’arrêtes ne serait-ce qu’une seconde, tout va s’effondrer. Tu penses que t’as pas le choix, que tu dois foncer.
Mais franchement, c’est quoi le résultat ? T’es crevé, perdu, et t’as l’impression que rien ne fait sens. Tu te noies dans tes to-do. Cool !
Moi aussi, j’ai foncé tête baissée. J’ai enchaîné les petits boulots, les projets sans réfléchir, tout ça pour finir dans un bordel monstrueux. C’est qu’après mes deux infarctus que j’ai compris : parfois, il faut savoir s’arrêter pour mieux voir les choses dans leur ensemble.
T’es pas obligé de bouger non-stop pour avancer
On nous fait croire qu’il faut être toujours dans l’action. Tu connais cette pression ? Si t’arrêtes, t’as l’impression que t’es à la traîne, que le monde avance sans toi. Moi aussi, j’ai foncé dans ce piège.
Pendant des années, j’ai enchaîné les boulots, juste pour garder la tête hors de l’eau. Je pensais que si je me stoppais, tout s’effondrerait.
Note : oui, il est bon d’agir, tu y trouveras beaucoup de réponses. Rester figer ne sert à rien, attendre le bon moment pour agir est une idiotie. Agir avec discernement, et savoir s’arrêter pour observer la situation globale quand tu ne vois plus vraiment clair.
La vérité, c’est que plus tu t’agites sans réfléchir, plus tu fais n’importe quoi. J’ai perdu des années dans cette course aveugle. Jusqu’à ce qu’un infarctus me cloue au sol, littéralement.
C’est en ralentissant que j’ai compris qu’il fallait faire un pas de côté pour voir la route. Quand t’es trop dedans, tu fais les mauvais choix.
S’arrêter, c’est pas pour les faibles, c’est pour les malins
On te fait croire que si tu t’arrêtes, t’es faible. Que tu montres des failles. Mais crois-moi, c’est une énorme connerie. Moi, j’ai toujours eu ce discours en tête.
Tu sais, l’idée que t’es pas à la hauteur si t’es pas constamment en action. Résultat ? J’ai tenu bon, j’ai bossé comme un dingue, refusant de voir que je fonçais droit dans le mur.
Puis le mur, je l’ai pris de plein fouet : deuxième infarctus, cette fois bien plus violent. Et là, je me suis dit : “Ok, si je continue comme ça, je vais vraiment crever.”
Ceux qui ne s’arrêtent jamais pour souffler sont ceux qui s’écroulent les premiers. S’arrêter, c’est pas un aveu de faiblesse, c’est l’arme des plus forts. Parce que c’est là que tu retrouves ta force et que tu réajustes le tir.
Vouloir tout contrôler, c’est te condamner
Tu penses que t’as besoin de tout maîtriser. Que si tu lâches les rênes, tout va partir en vrille. Moi aussi, je pensais ça. J’ai longtemps cru qu’en gardant le contrôle, je serais à l’abri du chaos.
Mais en vrai, c’est pas ça qui t’empêche de sombrer, c’est ce qui te pousse dedans. C’est épuisant de vouloir tout gérer, tout le temps. Quand j’ai essayé de tout contrôler, j’ai juste réussi à me brûler les ailes.
C’est quand j’ai compris que la maîtrise totale n’existe pas que j’ai pu respirer. J’ai arrêté de me battre contre l’incontrôlable, et c’est là que j’ai retrouvé ma lucidité. Croire que tu peux tout gérer, c’est la meilleure manière de perdre pied.
T’as l’impression de perdre du temps ?
Tu crois que chaque seconde passée à ne pas avancer te fait perdre du temps, hein ? Ce besoin d’aller toujours plus vite, de ne pas “gaspiller” une minute. Pas le temps de ralentir, vraiment ?
J’ai eu cette même idée fixe pendant des années. Je me disais : “Si je m’arrête, c’est du temps que je ne rattraperai jamais“. Alors, j’ai foncé tête baissée, enchaînant les projets sans jamais vraiment savoir où je voulais aller.
Le truc, c’est qu’en allant trop vite, tu fais des conneries. Tu crois gagner du temps, mais en vrai, tu en perds encore plus.
J’ai passé des années à essayer d’avancer, sans jamais prendre le temps de vraiment savoir pourquoi je faisais tout ça. C’est quand j’ai ralenti et pris du temps pour moi que j’ai enfin trouvé la vraie direction.
Le Why, la clé pour retrouver ton chemin
Ce que tu cherches, c’est pas juste de ralentir ou d’accélérer. C’est de comprendre pourquoi tu fais ce que tu fais. Sans ça, tu navigues à l’aveugle, peu importe la vitesse.
Quand j’ai découvert mon Why, ça m’a frappé comme une claque : j’avais enfin une vraie direction. Ce n’était plus question de courir sans but, mais d’avancer avec intention.
Ton Why te recentre sur l’essentiel, il te donne une boussole. T’es plus en train de te demander si t’en fais assez ou pas assez, tu sais exactement où tu dois aller. Et ça, ça change tout.
C’est ça qui te permet de te poser, d’analyser la situation, et de reprendre la route avec une vraie vision, pas juste une envie de bouger pour bouger.
Alors, tu veux continuer de cavaler comme un hamster, ou tu veux agir avec calme, discernement, et savoir prendre du recul quand c’est nécessaire ? A toi de décider.