Le deuil de la relation amoureuse

stef cercle 2

Stéphane

Ah, le deuil amoureux ! Ce merveilleux voyage de l’âme qui commence par le déni, un peu comme ignorer volontairement que ton café est décaféiné. Ensuite, la colère, où tu brûles plus d’énergie qu’un marathonien sans aboutir à rien. Puis la négociation, ce moment gênant où tu te rends compte que même ton pouvoir de persuasion a ses limites. Suivi de la dépression, l’équivalent émotionnel d’un dimanche pluvieux sans fin. Et enfin, l’acceptation, l’illumination que, oui, la vie continue – spoiler alert : sans tambour ni trompette.
WhyIsLifeVie amoureuseLa ruptureLe deuil de la relation amoureuse
deuil rutpture amoureuse

Rejoindre Le Cercle

Tous les 15 jours, entre 21h et 22h, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse dans ta boite mail.

NewsLetter Corps article

Les joies du deuil

Bienvenue dans le grand-huit émotionnel du deuil amoureux, où chaque virage imprévu te donne l’impression que ton cœur a été mis dans un mixeur, réglé sur « purée« .

Le deuil, cette expérience universelle aussi agréable qu’une visite chez le dentiste, mais sans l’anesthésie.

Tu pensais que perdre ton amour serait une balade romantique sous la pluie, façon film dramatique ?

Réveille-toi, camarade ! C’est plutôt comme être jeté dans une arène, nu et sans armes, face à un gladiateur nommé Émotion.

D’abord, le déni t’accueille avec un sourire trompeur, te faisant croire que tout va bien. Ensuite, la colère te frappe en plein visage, suivi de près par la négociation, où tu te transformes en vendeur de tapis, essayant de marchander ton chemin hors de la douleur.

La dépression te tire ensuite vers le fond de l’océan, avant que l’acceptation ne te tende enfin une bouée de sauvetage.

Prêt pour le voyage de ta vie ? Embarquement immédiat ! Voyage en première classe.

Première phase : le déni

Le deuil amoureux ! Ce moment délicieux où ton cœur décide de passer en mode montagnes russes émotionnelles sans ton consentement. Commençons par le début, la première étape : le déni.

Le déni, ce doux mensonge que l’on se chuchote à l’oreille pour éviter de voir la réalité en face. « Tout va bien« , te répètes-tu, alors que ton monde intérieur ressemble à un épisode de Game of Thrones – sans les dragons pour ajouter un peu de piquant.

Le déni, c’est ce moment magique où ton cerveau, dans un effort surhumain d’autoconservation, décide que non, en fait, cette rupture n’est pas en train de se produire. « Elle/il va revenir« , te convaincs-tu, alors que ton ex est probablement en train de changer son statut sur Facebook en « célibataire » ou pire, « en relation« .

C’est cette période où tu vérifies ton téléphone toutes les cinq minutes, espérant un message qui ne viendra pas, parce que, clairement, c’est juste une erreur, n’est-ce pas ?

Mais laisse-moi te dire, camarade, le déni est aussi nécessaire qu’un mauvais tatouage après une nuit trop arrosée. Il te permet, pendant un bref moment, de te protéger de l’impact émotionnel d’un missile nucléaire largué sur ta vie sentimentale.

C’est une anesthésie temporaire, une pause dans la douleur, qui te donne le temps de rassembler tes forces pour ce qui s’annonce.

Parce que, spoiler alert : ce n’est que la première étape. Courage mon pote, le voyage ne fait que commencer.

Phase 2 : La colère

Après avoir joyeusement navigué sur les eaux tranquilles du déni, te voilà prêt à plonger tête première dans la seconde étape du deuil amoureux : la colère.

Cet orage émotionnel où tu deviens le chef d’orchestre d’une symphonie de « pourquoi moi ? » et « comment a-t-elle/il pu me faire ça ?« . Bienvenue dans le tumulte où chaque souvenir devient une potentielle grenade de reproches, et où l’injustice de ta situation te semble aussi évidente qu’une tache de vin sur une chemise blanche.

C’est le moment où ton esprit, refusant de porter seul le poids du chagrin, cherche un coupable à cette farce tragique. Ton ex, ses amis, l’univers, ton chat qui semble te juger de son regard indifférent – personne n’est à l’abri de ta fureur.

La colère, c’est cette étape brûlante où tu bricoles des scénarios de vengeance dignes d’un film de Tarantino, même si tu sais, au fond de toi, que le plus loin que tu iras, c’est peut-être de les unfollow sur Instagram.

Mais, camarade, n’oublie pas que la colère est aussi cathartique. Elle te permet d’exprimer cette douleur, de la sortir de ton système. C’est une étape cruciale pour te défaire de ces liens émotionnels qui t’attachent encore à l’idée d’une relation désormais fantôme. La colère te donne la force de dire « assez », de commencer à regarder vers l’avant, même si pour l’instant, c’est à travers des yeux rougis par les larmes de rage.

Néanmoins, prends garde à ne pas t’y noyer. La colère est une étape, pas une destination. Elle doit être traversée, pas habitée. Utilise-la pour te propulser vers la reconstruction, pas pour construire un mur autour de ton cœur.

Parce que, après la tempête, vient le calme, et c’est dans ce calme que la vraie guérison commence.

Alors, respire profondément, laisse cette colère s’exprimer et se consumer. Ce n’est qu’après que tu pourras vraiment commencer à panser tes blessures.

Phase 3 : La négociation

La troisième phase du deuil amoureux, après le déni et la colère, nous accueille avec une intensité émotionnelle toute particulière : la négociation.

La négociation, ce moment où ton esprit devient un avocat de la défense un peu désespéré, plaidant pour une cause perdue. « Si seulement je pouvais revenir en arrière« , te dis-tu, t’imaginant pouvoir réparer, modifier, ou même négocier avec l’univers pour un autre résultat.

C’est cette étape charmante où tu commences à faire des promesses à toi-même, à ton ex, voire à des puissances supérieures que tu n’as jamais considérées auparavant. « Je changerai« , « Je ferai mieux« , « On peut travailler là-dessus, non ? »

Tu te raccroches à l’idée qu’il doit y avoir une solution, un moyen de contourner cette fin.

Tu fouilles dans le grenier de ta relation à la recherche de ce qui pourrait être réparé, convaincu qu’il y a eu un malentendu, quelque chose que tu pourrais corriger avec les bons mots, les bonnes actions.

Mais laissons la vérité s’inviter à la fête : la négociation est une étape trompeuse. Elle te fait croire que tu as un pouvoir, un contrôle sur quelque chose qui est déjà passé.

C’est un peu comme essayer de négocier avec une tornade pour qu’elle fasse moins de dégâts – c’est peine perdue.

Et pourtant, c’est une étape cruciale, car elle te montre à quel point tu tiens à ce que tu as perdu, et à quel point tu es prêt à te battre, même quand le combat semble terminé.

En fin de compte, la négociation est un témoin de ton engagement, de ta capacité à aimer et à vouloir maintenir un lien, même quand les chances sont contre toi.

Elle te prépare doucement, avec ses illusions temporaires, à la réalisation que certaines choses, une fois brisées, ne peuvent être remises ensemble, du moins pas de la manière dont tu l’espérais.

Et c’est là, dans cette prise de conscience, que réside la véritable croissance, le véritable courage de laisser aller et d’accepter ce qui est, pour pouvoir un jour accueillir ce qui sera.

Phase 4 : La dépression

La quatrième étape du deuil, après avoir navigué à travers le déni, la colère, et la négociation, c’est la dépression.

Oui, ce moment où le poids de la réalité te frappe de plein fouet, et tu te retrouves à contempler le plafond à 3h du matin, te demandant si le soleil a décidé de te ghoster lui aussi.

La dépression, c’est l’étape où le vide ne se contente plus de faire écho dans ta vie ; il s’installe, prend ses aises, te faisant sentir plus seul que lors d’une soirée karaoké où tu serais le seul participant.

Mais, attend… avant de plonger tête première dans un puits sans fond de désespoir, rappelons-nous que cette phase, aussi sombre soit-elle, est en réalité un signe de progression.

Oui, tu m’as bien entendu. C’est le moment où tu commences véritablement à faire face à la perte, à la digérer, à l’intégrer dans ton récit personnel.

C’est un travail intérieur profond, et soyons honnêtes, personne n’a jamais dit que scruter les profondeurs de son âme était une activité de tout repos.

Pendant cette période, tu pourrais te sentir englouti par des vagues de tristesse, d’inutilité, voire de désespoir.

Mais chaque larme versée, chaque moment de solitude, chaque jour où tu te forces à sortir du lit, c’est un pas en avant. C’est le processus de deuil qui opère, te nettoyant, te purifiant, te préparant pour la renaissance à venir.

Et ici, mon ami, réside la beauté cachée de la dépression : elle est le terreau fertile sur lequel de nouvelles compréhensions de toi-même et du monde peuvent germer.

Elle t’oblige à te confronter à toi-même, à réévaluer ce qui compte vraiment pour toi, et à trouver de nouvelles sources de sens et de joie.

Alors, oui, cette étape est dure, peut-être la plus dure de toutes. Mais elle est aussi la plus transformative. Elle te démontre que même dans les moments les plus sombres, il y a de la lumière à trouver, des leçons à apprendre.

C’est le moment où, doucement mais sûrement, tu commences à te reconstruire, morceau par morceau, jusqu’à ce que, un jour, tu te réveilles et que le poids sur ta poitrine soit un peu plus léger, le monde un peu moins gris.

Phase 5 : L’acceptation

Et enfin, nous arrivons à la destination de ce voyage tumultueux à travers le deuil amoureux : l’acceptation.

L’acceptation, cette phase où la tempête se calme, où les vagues de douleur commencent à se retirer, laissant place à une mer plus sereine.

C’est le moment où tu réalises que ce n’est pas la fin du monde. En fait, c’est peut-être même le début d’un nouveau chapitre, plus lumineux, plus authentique.

L’acceptation, c’est quand tu commences à comprendre que la rupture n’était pas une question de faute, ni la tienne, ni celle de l’autre. C’était simplement la vie qui se déroulait, avec ses hauts et ses bas, ses rencontres et ses séparations.

Tu commences à voir la rupture non pas comme un échec, mais comme une partie de ton histoire personnelle, une étape nécessaire à ta croissance.

Dans cette phase, tu n’essaies plus de revenir en arrière, de changer le passé. Tu ne ressasses plus ce qui aurait pu être. Au lieu de cela, tu regardes vers l’avenir avec espoir. Tu reconnais ta douleur, mais tu ne la laisses plus te définir. Tu apprends de tes erreurs, tu chéris les bons moments, et tu lâches prise sur les regrets.

L’acceptation te permet de te réconcilier avec toi-même. Tu te pardonnais pour les erreurs commises, pour les moments de faiblesse.

Tu commences également à pardonner à ton ex, non pas parce que ce qu’ils ont fait est acceptable, mais parce que tu choisis de ne plus porter cette rancœur. Ce faisant, tu libères une énergie précieuse qui peut maintenant être investie dans la construction de ta vie.

Finalement, l’acceptation t’ouvre les portes de nouvelles possibilités. Avec le cœur plus léger et l’esprit plus clair, tu es maintenant prêt à explorer de nouveaux horizons, à rencontrer de nouvelles personnes, à vivre de nouvelles aventures.

Tu as traversé le deuil, tu as survécu, et tu en es sorti plus fort, plus sage, et plus complet.

L’acceptation n’est pas un point d’arrivée, mais un processus continu, un compagnon de voyage dans cette aventure qu’est la vie.

Elle te rappelle que, malgré les pertes et les douleurs, tu as en toi la résilience nécessaire pour avancer, pour aimer à nouveau, pour vivre pleinement. Et ça, camarade, c’est la plus belle victoire sur la douleur.

L’œil du coach

Naviguer à travers les cinq étapes du deuil amoureux – du déni à l’acceptation – c’est un peu comme entreprendre un périple à travers une forêt dense et inexplorée.

Au début, tu te sens perdu, déboussolé, peut-être même désespéré, marchant sans direction, avec pour seule compagnie tes pensées et ton chagrin. Mais à mesure que tu avances, que tu te confrontes à tes émotions, tu commences à apercevoir des clairières, des signes de vie, des possibilités.

Cette odyssée émotionnelle te transforme. Chaque étape, avec ses défis et ses leçons, te sculpte, te façonne en quelqu’un de nouveau. Tu découvres en toi des réserves de force que tu ignorais, des capacités de résilience insoupçonnées.

Et bien que chaque phase du deuil soit marquée par ses propres douleurs et ses propres épreuves, elles sont toutes essentielles à ta croissance.

  • Le déni te protège initialement de l’impact plein et entier de ta perte, te donnant le temps de rassembler tes forces.
  • La colère te permet d’exprimer ta douleur, de la libérer au lieu de la laisser t’empoisonner de l’intérieur.
  • La négociation, bien qu’ultimement futile, te montre l’importance de ce que tu as perdu et te prépare à l’accepter.
  • La dépression, aussi sombre soit-elle, te confronte à la réalité de ta situation, t’obligeant à affronter ta douleur.
  • Et enfin, l’acceptation t’ouvre la porte à un nouveau départ, à une nouvelle vie, te permettant de te relever avec grâce et dignité.

En conclusion, le deuil amoureux est un voyage nécessaire, un passage obligé vers la guérison et la renaissance de soi. Il est le prix à payer pour avoir aimé, pour s’être ouvert à une autre personne de tout son cœur.

Et tandis que la route peut sembler insurmontable au début, chaque pas en avant est un pas vers la redécouverte de soi, vers un avenir où le bonheur est de nouveau possible.

Le deuil n’est pas une fin, mais un processus de transformation, une preuve que même dans la perte, nous pouvons trouver des moyens de grandir, d’aimer à nouveau, et de poursuivre notre quête incessante de bonheur et de sens dans cette vie tumultueuse.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


logo whyislife 2024 350

partage avec tes amis ou collègues, merci (:

stef cercle 1
g faucheur

G. Faucheur

Stephane nous a accompagné pour découvrir les valeurs et définir la raison d’être d’OHMYDIODE. Cette étape était cruciale pour établir notre démarche RSE et son plan d’actions pour les 5 prochaines années. Sa méthodologie participative a permis à toute l’équipe de travailler sur ce sujet clé pour notre entreprise ! Ce qui a permis une implication totale de tous nos collaborateurs dans la vision et l’avenir d’OHMYDIODE.

Rejoindre Le Cercle

Tous les 15 jours, entre 21h et 22h, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse dans ta boite mail.

NewsLetter Pied article