comment j’ai fait face à ma peur de l’échec

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Stéphane

La peur de l’échec, ça te parle ? Cette saleté qui te bloque avant même que tu aies tenté quoi que ce soit. Dans cet article, je t’aide à la démasquer, et surtout, à l’affronter. Entre procrastination, peur du jugement et besoin de validation, je te donne les clés pour reprendre le contrôle. Alors, t’es prêt à passer à l’action et transformer cette peur en tremplin ? C’est maintenant ou jamais.
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Qu’est-ce que la peur de l’échec ?

C’est un peu comme cette voix agaçante dans ta tête qui te murmure, juste avant de prendre une décision importante : “Et si tu te plantes lamentablement ?”

En gros, pour Monsieur ou Madame Tout le Monde, la peur de l’échec, c’est ce cocktail bien dégueulasse de doutes et d’angoisse. Elle surgit pile au moment où tu te dis que tu vas enfin te bouger, tenter quelque chose de nouveau.

Mais non ! Au lieu d’agir, tu t’imagines déjà en train de te vautrer de façon spectaculaire, avec tous tes potes sur le côté, prêts à applaudir ton plantage.

Et c’est exactement là que ça coince : la peur d’échouer paralyse. Elle t’empêche de sortir de ta zone de confort, de prendre des risques, et pire, elle te fait croire que c’est mieux de rester dans cette routine ennuyeuse que tu maîtrises, plutôt que de faire face à l’inconnu.

Bref, c’est ce frein mental qui te convainc que l’échec, c’est la fin du monde. Alors que, soyons honnêtes, échouer, c’est juste une étape sur le chemin de ceux qui osent avancer.

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Ma propre peur face à l’échec

La peur de se planter, mon pote, c’était littéralement ma compagne de route. Elle était partout, à chaque tournant. Tu veux monter un projet ? Et si tu rates ? Tu veux changer de carrière ? T’es sûr que t’as ce qu’il faut ? Je pouvais presque l’entendre me susurrer à l’oreille, un peu comme un mauvais coach qui ne parie jamais sur toi.

Quand je me suis lancé dans la création de sites internet en 2004, après avoir bossé en tant qu’administrateur réseau, c’était l’angoisse totale. Je me revois encore, seul dans mon coin avec mes bouquins, mon ordi, et cette trouille qui ne me lâchait pas.

Et si je n’étais pas à la hauteur ? Et si je perdais tout ? La peur de me planter, de voir mes efforts partir en fumée, me collait aux baskets. Sauf que, bien que flippé à mort, j’ai continué.

Tu sais pourquoi ? Parce que j’avais déjà échoué avant, et j’étais encore debout. Ouais, à chaque fois que la vie me foutait une claque — entre mon enfance chaotique, les dettes à 18 ans, et ces petits boulots sans intérêt entre 18 et 28 ans — je me relevais.

Et à force de prendre des coups, tu réalises que l’échec, c’est pas la fin du monde. C’est juste une étape. Une étape où tu apprends.

Mon déclic, il est venu en deux temps, entre 2021 et 2022, d’abord une crise existentielle, puis ensuite, mon second infarctus. C’est là que tout s’est joué. Quand tu fais face à la mort pour la seconde, t’a le choix, ou tu restes au fond, tu te secoue fort.

Je me suis secoué fort, avec une trouille dantesque. Mais quoi, je vais laisser la peur d’échouer m’empêcher de vivre pleinement ? Non, merci. Je n’avais plus le luxe de rester paralysé. C’est là que j’ai compris : la peur de l’échec, c’est un mirage. Le vrai échec, c’est de ne pas oser.

J’ai appris à me connaître, et grâce au journaling, à voir d’où venaient ces peurs. L’écriture a agi comme une sorte de thérapie. Chaque mot posait une brique pour renforcer ma volonté. À force de vider mes tripes sur papier, j’ai découvert que la peur de l’échec est souvent un écho du passé. Les voix de ceux qui m’ont dit que je ne valais rien, que j’allais échouer. Mais ces voix n’étaient plus les miennes.

Aujourd’hui, cette peur n’a pas disparu, mais elle ne me contrôle plus. Je la regarde en face et je l’invite à me suivre. Parce que maintenant, je sais que chaque échec est une brique de plus dans la construction de mon succès.

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Une méthode pour toi

Voici comment tu peux détecter ta peur d’écouer et commencer à lui botter les fesses :

Comment détecter ta peur

  1. Tu procrastines constamment
    Tu veux lancer ce projet depuis des mois, mais tu trouves toujours une excuse. « Je ne suis pas encore prêt. » « Je ferai ça quand ce sera parfait. » Bullshit. Derrière toutes ces excuses, c’est souvent la peur d’échouer qui se cache. Si tu repousses sans cesse quelque chose que tu veux vraiment faire, c’est un signal.
  2. Tu joues petit
    Quand tu choisis de rester dans ta zone de confort, à faire des trucs que tu maîtrises déjà, c’est la peur qui te dicte la marche à suivre. Si tu ne prends pas de risques, c’est parce que tu ne veux pas échouer. Mais à force de jouer petit, tu t’empêches de grandir.
  3. Tu cherches l’approbation des autres
    Si tu as besoin de la validation des autres avant de prendre des décisions, c’est peut-être parce que tu crains d’être jugé en cas d’échec. Laisse-moi te dire un truc : les gens s’en foutent plus que tu ne crois.
  4. Tu as peur du jugement
    Tu te demandes ce que diront les autres si tu te loupes. « Ils vont me prendre pour un loser. » Sérieusement ? Ceux qui critiquent ne font souvent rien eux-mêmes. Si tu sens cette petite voix qui te freine, c’est ta peur de te ramasser qui te joue un sale tour.
  5. Tu ne passes jamais à l’action
    Tu passes plus de temps à planifier qu’à agir. Tu attends que tout soit parfait avant de te lancer. Si tu attends que les étoiles soient alignées, tu attends surtout de ne jamais échouer. Spoiler alert : elles ne s’aligneront jamais.

Comment y faire face

  1. La prise conscience que la peur de te planter est normale
    Tout le monde a peur de se planter. C’est humain. Ce qui te distingue, c’est ce que tu fais de cette peur. Soit tu la laisses te bloquer, soit tu décides de la confronter. Alors, prêt à la regarder droit dans les yeux ?
  2. Redéfinis l’échec
    Si tu penses que l’échec, c’est la fin du monde, il est temps de revoir ta copie. L’échec est une opportunité d’apprendre. Chaque fois que tu échoues, tu te rapproches de ce que tu veux. Demande-toi : Qu’est-ce que je vais apprendre si ça foire ? Crois-moi, c’est un game changer.
  3. Passe à l’action, même si c’est imparfait
    Le meilleur antidote à la peur, c’est l’action. Commence petit, mais commence. La perfection est l’ennemie du progrès. Fais des erreurs, ajuste, avance. Mieux vaut un échec que de rester figé.
  4. Visualise tes réussites, pas ton échec
    À force de te demander « et si ça foire ? », tu invites l’échec à ta table. Inverse la vapeur. Visualise ce que ça donnerait si tu réussissais. Plus tu te projettes dans la réussite, plus tu dédramatises l’échec.
  5. Entoure-toi des bonnes personnes
    Fréquente des gens qui osent. Ceux qui prennent des risques et qui ont appris à échouer sans se flageller. Ils vont te montrer que l’échec est juste un truc temporaire, pas une condamnation à vie.
  6. Accepte que tu ne peux pas plaire à tout le monde
    Ouais, je sais, tu veux que tout le monde t’admire. Eh bien non ! Il y aura toujours des gens qui critiqueront. Ce n’est pas ton problème. Ton problème, c’est toi et tes rêves.

En résumé

La peur de l’échec est un faux monstre. Arrête de la nourrir. Fais face, agis, et apprends. Parce que, au final, le plus grand échec, c’est de ne jamais essayer.

Alors camarade, es-tu prêt à passer à l’action ?

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


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