Et si tu préférais être triste que d’aller mieux ?

stephane briot whyislife developpement personnel article 915

Sommes-nous vraiment tristes…

…Ou bien avons-nous juste besoin d’avoir raison ?

Tu connais ce sentiment flou ?
Celui qui revient souvent, comme un refrain triste : “Je vais mal… mais je ne saurais pas dire pourquoi.”
Comme si ton cerveau tournait en boucle, ne captant que ce qui valide ton mal-être.
Un message ignoré devient une preuve que tu es seul.
Un regard de travers ? Une preuve que tu n’es pas aimé.
Un silence ? Une preuve que tu ne comptes pas.

Et si tout ça n’était pas une fatalité ?
Et si, sans le vouloir, tu fabriquais toi-même cette réalité sombre… pour ne pas avoir à espérer ?

On ne voit pas la vie telle qu’elle est, mais telle qu’on se sent

🔍 “Je cherche ce qui va mal… pour ne pas être déçu si ça ne va pas mieux”

Notre cerveau a une fâcheuse tendance à filtrer le réel pour ne garder que ce qui confirme ce qu’il croit déjà.
C’est ce que les psychologues appellent le biais de confirmation.

👉 Si tu penses que tu ne peux pas aller bien, tu vas inconsciemment chercher toutes les preuves qui vont dans ce sens.
👉 Et tu vas écarter, minimiser ou oublier tout ce qui te contredirait.

Mais pourquoi on fait ça ?
Parce que l’humain préfère avoir raison que d’aller mieux.
Parce que l’espoir, ça fait mal. Parce que se dire que ça pourrait changer, c’est prendre le risque d’être à nouveau déçu.

Comme l’explique Christophe André, psychiatre reconnu :

“L’esprit dépressif sélectionne les informations sombres comme un filtre gris posé sur le monde.”

Alors tu t’épuises à scruter le sombre.
Et pendant ce temps-là, le reste de la vie passe à côté.

Se plaindre, c’est (aussi) une manière de ne pas agir

😩 “Si tout est foutu, alors je n’ai rien à faire”

Se sentir mal, ce n’est pas toujours du masochisme.
Parfois, c’est une stratégie. Inconsciente, mais bien huilée.

Car rester dans la plainte, c’est aussi une forme de confort.
Un confort douloureux, certes, mais familier.

Tu te dis peut-être :

  • “Je ne vais pas bien, donc je ne peux pas changer maintenant”
  • “Je suis trop fatigué pour faire des efforts”
  • “Ça ne sert à rien de toute façon”

Et là, sans t’en rendre compte, tu construis une prison invisible, faite de certitudes et de fatalisme.

Mais à quoi elle sert, cette prison ?
👉 À ne pas prendre le risque d’échouer.
👉 À ne pas affronter ta propre responsabilité.
👉 À ne pas t’exposer à ce que tu ignores encore.

C’est violent à dire, mais rester malheureux, parfois, c’est rassurant. Parce qu’au moins, on sait à quoi s’en tenir.

Non, tu n’inventes pas ta douleur. Mais tu choisis ce que tu en fais

💡 “Ce n’est pas parce que c’est réel que c’est une fatalité”

Soyons clairs :
Ce n’est pas de la psychologie positive bullshit.
Ce n’est pas une injonction à aller bien.

Ce qu’on te propose ici, c’est un regard neuf.
Un regard qui ne nie rien, mais qui te redonne du pouvoir.

Oui, tu souffres peut-être.
Oui, la vie t’a peut-être cabossé.
Mais ce que tu en fais, là, maintenant, t’appartient.

Tu peux :

  • Continuer à traquer tout ce qui confirme que tu vas mal
  • Ou commencer à ouvrir un espace où d’autres vérités peuvent exister

👉 Un sourire qu’on ne remarque plus
👉 Un moment de calme qu’on ne savoure pas
👉 Une main tendue qu’on refuse par habitude

Tu veux aller mieux ?
Commence par observer tout ce que tu écartes par automatisme.

Parce que ce qu’on voit nourrit ce qu’on ressent.
Et ce qu’on ressent nourrit ce qu’on croit.
Et ce qu’on croit finit par devenir vrai.

Le bonheur ne s’attend pas. Il s’apprivoise

🌱 “Et si tu laissais une chance à la joie de te surprendre ?”

On ne guérit pas d’un seul coup.
Mais on peut revenir à soi, un pas après l’autre.

Tu veux une piste concrète, ici et maintenant ?

🟢 Pendant une semaine, note chaque soir une chose qui t’a fait du bien, même minuscule.
Pas pour nier le reste. Juste pour élargir le cadre.
Un regard doux. Une musique. Un rayon de soleil. Une parole juste.

Pas de miracle. Mais un déséquilibre inversé.

Comme l’écrit Brené Brown, chercheuse en vulnérabilité :

“La gratitude ne change pas ce qui t’arrive. Elle change ta manière de le voir.”

Et ça change tout.

Alors… Sommes-nous tristes ? Ou accrochés à une vision qui nous fait mal ?

🧭 “Et si tu avais raison… à tes dépens ?”

Ce n’est pas un jugement.
Ce n’est pas une leçon.
C’est juste une hypothèse :

👉 Et si ton mal-être était devenu une preuve vivante de tes croyances profondes ?
👉 Et si tu t’étais habitué à te dire que tu n’iras jamais bien… parce que ça t’évitait d’espérer ?

La question n’est pas de savoir si tu vas bien ou mal.
La vraie question, c’est :

Est-ce que tu laisses encore une place au doute ?

Parce que dans ce doute-là…
Il y a peut-être un espace.
Pour une autre lecture.
Une autre sensation.
Un autre possible.

Et dans ce possible, peut-être, un petit bout de joie.
Pas imposée. Pas fabriquée.
Juste… là.

Et ça suffit, pour commencer.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

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A propos de l’auteur

Je suis Stéphane Briot, auteur de cet article, coach depuis 2018, fondateur du WhyIsLife.

Et mon vrai terrain de formation, c’est pas une école, c’est la vie. Mon cadre de référence n’est pas académique, il est existentiel.

J’ai traversé 30 ans de chaos, de remises en question, d’obsession pour ce qui fait tenir un être humain debout quand tout s’effondre.
Mon vécu est ma matière première. Jung, Adler, Sinek : ce sont les outils qui m’ont permis de mettre des mots sur le feu intérieur.

👉 Note TrustPilot : 4,3/5
👉 1000+ réponses à mes tests

Mon rôle ? T’accompagner dans ta démarche, sur ton chemin, et t’aider à faire émerger les réponses qui sont en toi.

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