Cycle de l’emprise : comment le pervers narcissique t’enferme sans cadenas

L’emprise, c’est pas une cage. C’est une toile. Tu crois aimer, tu te crois libre… et t’es déjà prisonnier·e. Ce texte t’explique comment le pervers narcissique t’enferme sans cadenas : en te rendant accro à une version de toi-même que t’as jamais été. Reconnaître le cycle, c’est déjà commencer à en sortir.
pervers narcissique 5

Y a pas besoin de chaînes pour enfermer quelqu’un

L’enfer, c’est pas toujours les coups. Parfois, c’est l’illusion

Camarade, t’imagines l’emprise comme un piège qui se referme brutalement.
Mais avec un pervers narcissique, ça ressemble à un rêve au départ.

On t’écoute, on t’admire, on te “voit” comme personne ne t’a jamais vu.
Tu te sens choisi·e, aimé·e, unique.
Et c’est là que le piège commence.

Parce qu’un pervers narcissique ne contrôle pas en imposant.
Il contrôle en te rendant dépendant·e.

Pas de lui… mais de la version de toi que t’as cru devenir à son contact. Cette dépendance s’installe progressivement, te faisant perdre de vue ta véritable identité.

Les caractéristiques des personnalités narcissiques incluent cette manipulation subtile, où l’autre devient une extension de leur propre besoin de validation. Cette dynamique entre pn et dépendance est souvent exploitée pour maintenir un contrôle sur l’autre, créant un lien déséquilibré où la victime se sent constamment dévalorisée. Les narcissiques manipulent les émotions et les sentiments de ceux qui les entourent, instaurant une relation basée sur la peur et la soumission. Ainsi, il devient difficile pour la personne affectée de rompre cette chaîne d’emprise, renforçant encore davantage le cycle de dépendance.

Finalement, tu finis par douter de toi-même, en cherchant constamment à plaire à cette image déformée que tu tentes de réincarner.

Et petit à petit, sans que tu le réalises, tu t’enfermes dans une cage dont il a fait croire qu’elle t’appartenait.

Étape 1 : l’idéalisation – “T’es parfait·e, t’es la solution à tout”

Le masque de l’amour absolu

Tout commence par une intensité rare.
T’es mis·e sur un piédestal.
Il ou elle te dit que t’es différent·e, que personne ne l’a jamais compris comme toi.
Tu deviens essentiel·le à ses yeux, au centre de tout.

Et ça fait du bien.
Un bien qui anesthésie la lucidité.

T’as enfin l’impression d’être à ta place.
T’as pas vu que t’étais en train de devenir dépendant·e de ce regard.

Étape 2 : la dévalorisation – “Tu vois, t’es pas si bien que ça”

Petit à petit, t’es plus jamais assez

Un jour, ça change. Subtilement.
Un reproche glissé entre deux compliments.
Un silence qui fait mal. Un regard qui juge.
Et tu cherches l’erreur. Chez toi.

Tu veux retrouver le regard du début.
Tu fais des efforts. Tu t’adaptes.
Tu te trahis. Et plus tu te trahis, plus il/elle te méprise.

T’as perdu la première version de toi,
celle qu’on avait “idéalisée”,
et tu crois que c’est toi qui as foiré.

Étape 3 : la confusion – “C’est pas moi le problème, c’est toi”

Gaslighting, culpabilité et retournement de cerveau

Tu commences à douter.
Mais chaque fois que tu veux poser une limite, on te retourne le truc.

  • “T’es parano”
  • “Tu dramatises”
  • “C’est toi qui me rends comme ça”
  • “Tu comprends jamais rien”

Et là, t’es piégé·e.
Parce que tu doutes de toi. Pas de l’autre.

Tu t’excuses d’avoir mal.
Tu répares ce que t’as pas cassé.
Tu t’effaces pour que “ça se passe mieux”.

Étape 4 : l’isolement – “Y a que moi qui te comprends”

Le monde extérieur devient une menace. Alors tu t’en coupes

T’es fatigué·e d’expliquer à tes proches.
Tu minimises. Tu protèges le lien.
Et doucement, tu coupes les ponts.
Pas parce qu’on t’y oblige. Mais parce que t’as honte.

T’as peur d’être jugé·e. De voir ce que t’as refusé de voir.

Et plus t’es seul·e, plus l’autre a de pouvoir.

Étape 5 : l’addiction – “Je peux pas partir, je l’aime encore”

Tu crois que t’es libre. T’es accro à une illusion

Même quand tu veux partir, y a une partie de toi qui espère encore.
Tu veux retrouver le début. Tu veux recoller.
Et t’as peur d’être rien sans ce lien.
Tu confonds amour et emprise.

Et ça, c’est le cœur du piège :
il t’a vidé·e, et maintenant, tu crois que t’as besoin de lui pour te remplir à nouveau.

Mais y a rien à retrouver.
Parce que ce début, c’était du contrôle déguisé en amour.

Conclusion – L’emprise, c’est un labyrinthe qu’on n’a pas vu arriver

Et en sortir, c’est pas un acte de force. C’est un acte de vérité

Camarade, ce cycle, t’es pas con·ne de l’avoir vécu.
T’es pas faible.
T’as été humain·e. En confiance. Ouvert·e. Aimant·e.

Et on s’est servi de ça.

Mais t’es pas foutu·e.
Parce que dès que tu mets un mot là-dessus, dès que tu reconnais le cycle,
t’en sors déjà un peu.

T’as pas besoin de comprendre comment t’en es arrivé·e là.
T’as juste besoin de t’autoriser à en sortir.

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