3 excuses bidons pour ne pas te coacher

Certains coachs refusent de t’accompagner “tant que t’es pas prêt”. En vrai ? Ils flippent de ton chaos. Parce que bosser avec quelqu’un qui doute, qui résiste, ça demande du courage et du savoir-faire. Spoiler : ils l’ont pas. Un vrai coach, lui, t’écoute. Même quand t’as rien à dire.

Pourquoi certains coachs n’acceptent que des clients “prêts”

T’as sûrement déjà vu passer ce genre de phrase :
👉 “Je n’accepte que des clients 100 % engagés.”
👉 “Je travaille uniquement avec des personnes prêtes à se transformer.”
👉 “Je ne prends plus les gens qui doutent.”

Et sur le papier, ça sonne bien.
Ça sonne pro. Sélectif. Sûr de soi.

Mais dans la réalité ?
C’est souvent juste un drapeau blanc planqué sous un discours d’exigence.
Ces coachs-là n’ont pas envie de gérer :

  • Ta peur
  • Ton hésitation
  • Ta résistance
  • Ton chaos

Parce que bosser avec quelqu’un qui galère vraiment, c’est pas Instagrammable.
C’est pas propre.
C’est pas sexy.
Et surtout : ça demande de vraies compétences.

Spoiler : ils les ont pas.

🧹 Un coaching épuré… de tout ce qui est humain

Ces coachs veulent des clients “motivés”, “déterminés”, “prêts à tout”, “responsables”.

En clair ? Des gens qui n’ont plus besoin de coaching.
Ou presque.

Parce que coacher quelqu’un qui est déjà au clair sur ce qu’il veut, qui a dépassé ses peurs, qui sait ce qu’il doit faire ?

Facile.
C’est du pilotage automatique.
Un peu de cadrage, deux questions plus ou moins puissantes, et voilà. On facture.

Mais accompagner quelqu’un qui :

  • doute de lui
  • a peur de changer
  • répète des schémas d’échec
  • est figé dans une confusion mentale profonde

Là, faut être solide.
Là, faut tenir l’espace.
Là, faut écouter pour de vrai, sans vouloir réparer.

Et eux, ils savent pas faire.
Ou ils veulent pas.
Alors ils te recalent d’entrée :
👉 “Tu n’es pas prêt.”

🧠 “Tu n’es pas prêt”, ou comment déguiser sa peur en posture

Ce fameux “tu n’es pas prêt”, c’est devenu une échappatoire de luxe.
Une façon de dire :

“Ton mal-être me met mal à l’aise.”
“Je ne veux pas porter ta complexité.”
“Je ne suis pas outillé pour ce que tu traverses.”

Mais au lieu de le dire honnêtement, ils renversent le truc :
👉 “Tu dois d’abord travailler sur toi avant de venir.”

Et toi, tu te sens coupable.
Tu te dis que c’est toi le problème.
Que t’es trop cassé, trop lent, trop fragile.
Alors que ce qui se passe, c’est simple :
Le coach en face ne veut pas faire son vrai taf.

🩹 Ce qu’un vrai coach fait avec quelqu’un “pas prêt”

Un vrai coach, il a pas besoin que tu sois prêt.
Il a besoin que tu sois là.
Avec ton doute. Ton bordel. Ton flou. Ta fatigue.

Et lui, son taf, c’est :

  • de rester quand t’as envie de fuir
  • d’écouter quand tu sais même pas quoi dire
  • de t’éclairer sans te diriger
  • de croire en toi, même quand t’y crois pas du tout

Parce que c’est ça, le taf.
Pas d’éduquer, pas d’enseigner, pas de coacher des “bons élèves”.
Mais d’être là quand c’est dur.
Quand c’est moche.
Quand c’est lent.
Et d’avoir le courage de ne pas briller pendant que l’autre lutte.

🧨 Le client “prêt” est une excuse pour éviter de bosser

Si un coach a besoin que tu sois “prêt”, c’est qu’il veut du résultat rapide.
Il veut pouvoir dire que ça marche. Il veut des témoignages propres. Il veut “de la transformation visible”.

Mais la vraie transformation ?

  • Elle est sale
  • Elle est invisible pendant des semaines
  • Elle se passe dans le silence, dans la confusion, dans le repli
  • Elle est longue, organique, instable

Un bon coach sait ça.
Et il n’a pas peur d’avancer avec toi dans l’obscurité.
Parce qu’il ne vend pas une “success story”.
Il t’aide à réécrire la tienne. À ton rythme. Avec tes termes. Tes défaites. Tes sursauts.

⚖️ Oui, parfois je dis non.

Et c’est aussi ça, être un bon coach.

Je crache pas sur tous les refus.
Il m’arrive aussi de dire non. Et pas parce que la personne n’est “pas prête”.
Mais parce que son besoin dépasse mes compétences.

Quand j’ai en face de moi :

  • quelqu’un en plein effondrement psychique
  • des traumatismes lourds jamais traités
  • une dépression sévère non diagnostiquée
  • une détresse suicidaire masquée par un discours fonctionnel

Alors je renvoie vers un psy. Direct. Sans ego.

Parce que mon job, c’est pas de tout faire.
Mon job, c’est de reconnaître mes limites, de respecter ton intégrité, et de ne pas jouer au sauveur.

Y’a des moments où ce qu’il te faut, c’est pas un coach.
C’est un cadre thérapeutique, avec des outils cliniques, avec un suivi spécifique.
Et un bon psy, c’est parfois le meilleur choix pour amorcer un vrai processus de réparation.

🚧 D’autres raisons valables de dire non (sans te dévaloriser)

Parfois, je refuse aussi d’accompagner quelqu’un quand :

  • Il veut que je fasse à sa place
  • Il cherche un gourou ou un parent
  • Il vient avec l’intention de se décharger, pas de se relever
  • Il veut valider ses croyances, pas les questionner
  • Il cherche une relation fusionnelle, pas un cadre de travail

Et là encore, je le dis franchement.
Pas en mode “t’es pas prêt”.
Mais en mode : “Là, ce que tu cherches, c’est pas du coaching. Et je suis pas la bonne personne pour toi.”

Parce que t’accompagner à tout prix, c’est pas de l’éthique.
C’est de l’avidité.
Et ça, très peu pour moi.

👊 Moi, j’ai pas besoin que tu sois prêt. Juste que tu sois vrai.

  • Tu viens me voir ?
  • T’es en vrac ?
  • Tu sais pas si t’as envie de changer ?
  • Tu doutes de tout, même de moi ?

Parfait.

Parce que mon taf, c’est pas de te prendre en photo avant/après.
C’est de te rencontrer là où t’en es.
Et de t’aider à retrouver ton pouvoir, même si t’as peur de l’avoir.

T’as pas besoin d’être prêt.
T’as besoin d’être écouté. Respecté. Ramené à toi.
Et ça, je sais faire. Même (surtout) quand c’est le bordel.

🚫 Si tu veux cherche un sauveur, ferme l’onglet.
✅ Si tu veux avancer, c’est par ici que ça se passe.

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