Biais Cognitifs : La Stratégie Infaillible pour Les Identifier et Les Surmonter !

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Stéphane

Les biais cognitifs, ces petits raccourcis de notre cerveau qui, sous couvert d’efficacité, nous font souvent prendre des vessies pour des lanternes. Du fameux effet Dunning-Kruger à la dissonance cognitive, l’univers social et nos choix personnels n’échappent pas à ces distorsions. Kahneman en parle, les travaux pullulent, mais comment rester alerte face à ces illusions? Ce pitch est ton point de référence pour éviter que tes propres jugements ne tombent dans ces pièges de la pensée!
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Qu’est-ce qu’un biais cognitif

Un biais cognitif est une erreur systématique dans la manière dont une personne pense, perçoit, interprète ou se souvient de l’information.

Ces biais résultent souvent de simplifications ou de raccourcis mentaux que notre cerveau utilise pour traiter l’information plus rapidement.

Ils peuvent influencer la façon dont nous percevons le monde qui nous entoure et affecter nos décisions et notre comportement et donc avoir une incidence sur nos croyances et nos émotions.

Comment nous créons nos propres biais

Nous créons nous-mêmes nos propres biais. Tout simplement parce que nous vivons des expériences qui nous procurent des émotions. Nous apprenons de nos émotions, et nous en tirons des enseignements.

Et c’est bien sur ces fondements que nous nous appuyons pour exprimer des opinions, des avis, des jugements, ce qui nous aide à prendre des décisions, à faire des choix.

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Comment reconnaitre et contrer ses propres biais ?

Reconnaître ses propres biais cognitifs peut être difficile, car ils opèrent souvent de manière inconsciente et automatique. Cependant, il existe des stratégies qui peuvent vous aider à identifier et à contrer vos biais :

Éducation et sensibilisation

Apprenez-en davantage sur les différents types de biais cognitifs et familiarisez-vous avec les façons dont ils peuvent influencer votre pensée et vos décisions. Plus vous êtes conscient des biais, plus il est probable que vous les reconnaîtrez en action.

Remise en question de vos hypothèses

Examinez activement vos croyances et vos hypothèses pour déterminer si elles sont basées sur des preuves solides ou si elles pourraient être influencées par des biais cognitifs.

Demandez-vous si vous êtes enclin à chercher des informations qui confirment vos croyances plutôt que d’envisager des preuves contraires.

Chercher des perspectives différentes

Entourez-vous de personnes qui ont des points de vue et des expériences différents des vôtres.

Écoutez attentivement leurs opinions et considérez comment leurs perspectives pourraient remettre en question ou compléter les vôtres.

Prendre le temps de réfléchir

Les biais cognitifs sont plus susceptibles de se manifester lorsque nous prenons des décisions rapides ou sommes sous pression.

Prenez le temps de réfléchir à vos choix et de peser soigneusement les différentes options.

Tenir un journal de réflexion

Notez régulièrement vos pensées, vos croyances et les décisions que vous prenez.

Examiner ces notes pour identifier les schémas de pensée récurrents qui pourraient être le résultat de biais cognitifs.

Solliciter des feedbacks

Demandez à des personnes de confiance de vous donner des retours honnêtes sur votre pensée et vos décisions.

Ils peuvent vous aider à identifier des biais auxquels vous n’auriez pas pensé.

Adopter l’état d’esprit d’un apprenant

Considérez que vos opinions et vos croyances sont constamment en évolution et qu’il y a toujours plus à apprendre.

Cette ouverture d’esprit peut vous aider à remettre en question vos biais et à être réceptif à de nouvelles informations.

Et s’il n’est pas possible d’éliminer totalement nos biais, nous pouvons donc apprendre à en déjouer certains. Gardez bien à l’esprit que les biais ont aussi une utilité pour le cerveau.

En lui permettant d’économiser des ressources, il peut ainsi rester plus disponible pour d’autre tâches plus importantes.

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Combien existe-t-il de biais ?

Il est difficile de donner un chiffre précis du nombre de biais cognitifs qui existent, car de nouvelles recherches en psychologie et en sciences cognitives continuent à découvrir et à décrire de nouveaux biais.

Les biais cognitifs sont souvent regroupés en catégories, comme

  • les biais liés à l’attention,
  • à la perception,
  • à la mémoire,
  • à la motivation
  • à la prise de décision.

Certains biais sont très spécifiques et s’appliquent à des situations particulières, tandis que d’autres sont plus généraux et peuvent influencer de nombreux aspects de notre vie quotidienne.

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Pourquoi les biais congnitifs existent-ils

Les biais cognitifs existent parce que notre cerveau cherche constamment à simplifier et à traiter efficacement l’information.

Nous sommes constamment confrontés à une grande quantité d’informations et de stimuli, et notre cerveau doit faire des raccourcis pour nous permettre de prendre des décisions rapidement et d’économiser des ressources mentales.

Ces raccourcis sont appelés heuristiques, ils nous sont souvent utiles et nous aident à naviguer dans notre vie quotidienne avec succès.

Cependant, ils peuvent également entraîner des erreurs de jugement, car ils nous amènent à prendre des décisions basées sur des informations incomplètes, simplifiées ou inexactes.

Il y a plusieurs raisons pour lesquelles les biais cognitifs existent et persistent

Évolution

Au cours de l’évolution humaine, notre cerveau a développé ces heuristiques pour nous aider à survivre dans un environnement complexe et souvent dangereux.

Ils peuvent avoir été avantageux pour nos ancêtres, en leur permettant de prendre des décisions rapides et efficaces face à des menaces ou des opportunités.

Traitement de l’information limité

Notre cerveau a une capacité limitée à traiter l’information, et les biais nous aident à gérer cette limitation en nous permettant de prendre des décisions sans avoir à analyser en profondeur chaque détail.

Simplification et catégorisation

Les biais nous aident à organiser et à catégoriser les informations, en simplifiant notre compréhension du monde et en rendant notre environnement plus facile à naviguer.

Auto-renforcement

Ils peuvent être auto-renforçants, car ils nous confortent dans nos croyances et nos attentes.

 Cela peut nous donner un sentiment de cohérence et de stabilité, même si cela signifie parfois que nous négligeons des informations contradictoires ou des perspectives alternatives.

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Les biais et nos croyances

Les biais cognitifs jouent un rôle non négligeable dans le développement personnel et plus précisément, dans la création et le renforcement des croyances.

Exemple d’une personne qui se sent régulièrement coupable

Cette personne, atteinte de culpabilité, pourrait être sujette au biais de négativité, qui est la tendance à accorder plus de poids aux expériences, informations ou événements négatifs qu’aux positifs.

En raison de ce biais, la personne peut se concentrer davantage sur ses erreurs ou ses échecs plutôt que sur ses succès ou ses réalisations.

Cela peut renforcer la croyance qu’elle est constamment en faute ou qu’elle ne mérite pas de réussir.

Un autre biais qui peut influencer cette personne est le biais de confirmation.

Si elle a une croyance préexistante qu’elle est coupable ou responsable de divers problèmes, elle cherchera inconsciemment des preuves qui confirment cette croyance tout en ignorant ou en minimisant les preuves contraires.

Par exemple, elle pourrait se souvenir d’un moment où elle a commis une erreur et se blâmer pour cela, mais oublier tous les moments où elle a aidé les autres ou réussi à résoudre un problème.

Le biais de l’autocomplaisance pourrait également être en jeu.

Ce biais se manifeste lorsque les gens attribuent leurs succès à des facteurs internes (comme leur talent ou leur travail acharné) et leurs échecs à des facteurs externes (comme la malchance ou les circonstances).

Cependant, dans le cas de la personne qui se sent coupable, ce biais pourrait fonctionner à l’inverse : elle attribuerait ses succès à des facteurs externes et ses échecs à des facteurs internes (comme son manque de compétence ou son caractère défectueux).

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Les 10 biais les plus courants

Biais de confirmation

Recherche d’informations soutenant l’opinion selon laquelle les vaccins sont dangereux, tout en ignorant les études prouvant leur sécurité et leur efficacité.

Biais d’ancrage

Estimation de la valeur d’un objet en se basant sur le prix initial proposé, même si des recherches supplémentaires révèlent qu’il est surévalué.

Heuristique de disponibilité

Crainte accrue des attaques de requins après avoir vu un reportage sur un incident récent, même si les statistiques montrent qu’elles sont rares.

Biais de rétrospection

Après une élection, croire qu’il était évident que le candidat gagnant remporterait la victoire, même si les sondages étaient serrés avant l’élection.

Biais de négativité

Se concentrer sur un seul commentaire négatif reçu lors d’une évaluation, tout en ignorant les multiples commentaires positifs.

Biais de l’autocomplaisance

Attribuer la réussite d’un projet à ses propres compétences, mais blâmer les facteurs externes (comme la malchance) en cas d’échec.

Biais de groupe

Suivre l’opinion majoritaire d’un groupe, même si elle va à l’encontre de ses propres convictions, pour éviter d’être marginalisé.

Biais d’optimisme

Sous-estimer le temps nécessaire pour terminer une tâche, en pensant qu’on sera en mesure de la réaliser plus rapidement que les autres.

Biais de statu quo

Préférer conserver sa voiture actuelle plutôt que d’en acheter une nouvelle, même si la nouvelle est plus économique et écologique, simplement par peur du changement.

Effet de halo

Suite à une première bonne impression lors d’une rencontre, attribuer à cette personne des qualités positives dans d’autres domaines, sans preuve concrète.

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Les biais cognitifs en conclusion

Les biais cognitifs, bien qu’ils puissent parfois nous conduire à des erreurs de jugement et à des décisions inappropriées, sont un élément inévitable de la façon dont notre cerveau fonctionne.

Ils sont ancrés dans nos processus de pensée, influencés par la psychologie sociale et les mécanismes de la psychologie cognitive, et se manifestent souvent dans des situations où nous devons réagir rapidement avec des informations limitées.

Le célèbre chercheur Daniel Kahneman, lauréat du prix Nobel, a démontré comment ces biais affectent notre perception de la réalité et notre raisonnement logique.

Par exemple, l’effet de primauté et l’effet de récence influencent notre mémoire en nous poussant à nous souvenir plus facilement des premières et dernières informations auxquelles nous sommes exposés, modifiant ainsi notre évaluation de l’information.

Au lieu de chercher à éradiquer ces biais, ce qui serait à la fois impossible et néfaste pour notre survie cognitive, il est essentiel de prendre conscience de leur existence et de les reconnaître dans notre vie quotidienne.

Ces biais, comme l’effet Barnum ou la corrélation illusoire, sont souvent inconscients et dépendent de notre contexte social et émotionnel.

Par exemple, l’effet de simple exposition explique notre préférence pour des choses simplement parce qu’elles nous sont familières, tandis que l’effet Dunning-Kruger nous amène à surestimer notre propre compétence dans certains domaines.

Le biais de disponibilité nous pousse à juger la probabilité d’événements basés sur des exemples facilement rappelés, bien que ces exemples ne reflètent pas nécessairement la réalité.

En prenant conscience de ces distorsions cognitives, nous pouvons développer des stratégies pour les contrer et ainsi améliorer notre pensée critique, notre prise de décision, et notre compréhension du monde qui nous entoure.

Cela peut passer par des techniques simples, telles que demander des points de vue alternatifs, vérifier les faits, ou prendre le temps de réfléchir avant de juger une situation.

La psychologie sociale suggère que nous avons tendance à utiliser des raccourcis mentaux pour simplifier les informations complexes, mais ces raccourcis peuvent nous induire en erreur.

Cloé Gratton, dans son guide pratique des biais, propose des exercices pour développer une pensée plus consciente et réduire l’impact des biais cognitifs dans nos interactions quotidiennes.

Le but n’est pas d’éliminer les biais, mais de les gérer et de les atténuer afin de prendre des décisions plus éclairées et justes.

En étant conscients des influences des biais de jugement comme le biais rétrospectif, nous pouvons éviter de tirer des conclusions hâtives basées sur des perceptions erronées du passé.

La tendance à préférer la pensée logique plutôt que l’instinct immédiat nous permet d’évaluer la probabilité et les conséquences de nos actions avec plus de précision.

Il est essentiel de comprendre que notre perception est souvent une déviation de la réalité, et qu’en cultivant une pensée critique, nous pouvons mieux naviguer dans un monde complexe.

En bref, reconnaître l’existence des biais cognitifs et leur impact sur notre vie professionnelle et personnelle est un pas vers une meilleure connaissance de soi et une amélioration continue de notre processus de prise de décision.

La psychologie cognitive et les neurosciences ont mis en lumière comment nos esprits sont programmés pour interpréter les informations de manière à soutenir nos croyances préexistantes, un phénomène connu sous le nom de biais de confirmation.

En prenant le temps de pratiquer des réflexions approfondies et en exposant notre esprit à une diversité de perspectives, nous développons une capacité à dépasser nos préjugés initiaux et à adopter une vision plus éclairée du monde qui nous entoure.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


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