Te justifier, c’est t’enfermer

stephane briot whyislife developpement personnel article 891

Comment arrêter de tout expliquer pour prouver que t’as le droit d’être là

Si tu sens que t’as besoin de te justifier, c’est déjà le signal d’un malaise plus profond

🧠 Ce n’est pas de la pédagogie. C’est une alerte intérieure.

T’as décroché un contrat.
Tu lances une offre.
Tu proposes une idée en réunion.
Tu publies un post.

Et aussitôt… tu te mets à tout expliquer.

Pourquoi t’as osé.
Pourquoi t’as le droit.
Pourquoi t’as pas voulu déranger.
Pourquoi ce que tu dis est peut-être pas parfait mais “quand même…”

Tu transformes ta présence en plaidoyer.

Et si tu fais ça, c’est pas par politesse.
C’est parce que t’as pas intégré que t’as le droit d’être là, point.
Foutu syndrome de l’imposteur, pas vrai ?

Derrière chaque justification, il y a une peur

😶‍🌫️ Et elle ne parle pas de compétence. Elle parle de légitimité.

Tu dis pas “je suis compétent·e”.
Tu dis “j’ai fait ça parce que… j’ai vu d’autres le faire… j’ai été formé·e par untel… je sais que je suis pas parfait·e mais…”

Tu t’excuses d’exister.

Tu couvres ta prise de parole comme on met une housse sur un fauteuil : pour que ça passe mieux. Pour que ça choque pas. Pour pas faire de vague.

Et si tu grattais, tu trouverais quoi derrière ?

  • La peur d’être jugé·e
  • La peur de décevoir
  • La peur d’être pris·e pour un·e imposteur·rice

C’est pas toi qui parles.
C’est ton syndrome de l’imposteur qui s’exprime à travers ton besoin de justifier.

3 signes que tu surjustifies ta place

🔍 1. Tu anticipes les critiques avant qu’elles existent

Tu dis ce que tu fais, mais t’ajoutes tout de suite un disclaimer :

  • “Je sais que c’est pas parfait…”
  • “Je suis encore en phase d’apprentissage…”
  • “Désolé·e si c’est maladroit…”
Lire :  Prendre une décision : l’acte le plus simple… et le plus terrifiant

📌 Traduction : Je n’assume pas ce que je pose. Je m’en excuse à l’avance.

🧱 2. Tu passes plus de temps à expliquer qu’à incarner

Tu postes une idée, et tu passes deux paragraphes à la cadrer, à te justifier, à relativiser.

📌 Résultat : tu dilues ton message. Tu t’effaces dans ton propre contenu.

🗣️ 3. Tu veux “convaincre” d’abord… alors que t’as rien à prouver

Avant même de proposer, tu veux démontrer que t’as le “droit” de le faire.

📌 C’est le besoin pathologique de prouver ta légitimité. Encore. Encore. Encore.

Ce que t’essaies inconsciemment d’obtenir : la permission

🔑 Tu veux pas juste être entendu·e. Tu veux être autorisé·e.

Et ce n’est pas à l’autre que tu demandes cette autorisation.

C’est à la version de toi qui doute en permanence.
Celle qui dit : “T’es sûr·e que tu peux dire ça ?”

Et tu crois que plus tu justifies, plus tu vas rassurer cette partie-là.

Mais c’est faux.

Plus tu t’expliques, plus tu renforces la croyance que t’as pas le droit.

OK. Alors, comment on sort de ce piège ?

🧠 1. Remplace l’explication par une affirmation claire

Au lieu de :

“Je sais que je suis pas expert·e mais je voulais proposer…”

Dis :

“J’ai une idée que je veux poser là.”

Au lieu de :

“Je sais pas si c’est pertinent, mais je tente…

Dis :

“Je pose ça ici, c’est ce que je pense aujourd’hui.”

Plus de justification. Juste de la présence.

🧱 2. Accepte que tout le monde ne sera pas d’accord (et c’est ok)

Tu cherches à tout expliquer pour prévenir le rejet.

Lire :  C’est quoi etre un loser, un raté, un bon à rien ?

Mais le rejet ne vient pas de ce que tu dis.
Il vient de la projection des autres.
Et t’as aucun contrôle là-dessus.

📌 Ce que tu peux contrôler : assumer ce que tu poses, sans surcouche.

📓 3. Exercice maison : le “sans explication”

Pendant une semaine, interdis-toi toute justification.

  • En post
  • En réunion
  • En conversation
  • En mail

Pose les choses. Point.

Observe. Respire dans l’inconfort.
Et tu verras : le monde continue de tourner.

Et toi ? Tu te redresses un peu.

Ce que tu gagnes quand tu arrêtes de justifier

  • Une voix plus claire
  • Une posture plus stable
  • Moins de fatigue mentale
  • Une présence plus ancrée
  • Et surtout : une estime de soi qui arrête de dépendre du regard des autres

Parce que t’as pas besoin d’expliquer pourquoi t’es là.

T’as juste à y être. Pleinement.

Les informations publiées sur WhyIsLife.fr ne se substituent en aucun cas à la relation entre le patient et son psychologue ou tout autre professionnel de la santé mentale. WhyisLife.fr ne fait l’apologie d’aucun traitement spécifique, produit commercial ou service. Cet article ne remplace en aucun cas un avis professionnel.

A propos de l’auteur

Je suis Stéphane Briot, auteur de cet article, coach depuis 2018, fondateur du WhyIsLife.

Et mon vrai terrain de formation, c’est pas une école, c’est la vie. Mon cadre de référence n’est pas académique, il est existentiel.

J’ai traversé 30 ans de chaos, de remises en question, d’obsession pour ce qui fait tenir un être humain debout quand tout s’effondre.
Mon vécu est ma matière première. Jung, Adler, Sinek : ce sont les outils qui m’ont permis de mettre des mots sur le feu intérieur.

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Mon rôle ? T’accompagner dans ta démarche, sur ton chemin, et t’aider à faire émerger les réponses qui sont en toi.

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