Responsabilité : le mot qui fait flipper

On passe notre vie à accuser la société, les parents, les autres. Mais tant qu’on refuse d’endosser notre part, on reste bloqué. Assumer, c’est pas se flageller, c’est reprendre le pouvoir. Une vie réussie, c’est pas une vie parfaite, c’est une vie où tu choisis. Même bancal. Même avec la trouille.

C’est la faute de la société. Et l’individu, on en parle ?

T’as remarqué comme c’est toujours la faute de quelqu’un d’autre ?
La société, les parents, les profs, les patrons, les politiques, le système, le capitalisme, le patriarcat, les influenceurs, la météo, la Lune.

On a tous un putain de catalogue d’excuses prêt à être dégainé pour justifier nos merdes. Et plus t’as souffert, plus t’as le droit à ta carte “victime +++”.

👉 Mais y’a un moment, faut dire stop.

Oui, la société peut être violente. Oui, l’environnement a un impact. Mais toute transformation durable commence par un acte conscient de responsabilité.

Et tant que tu refuses d’endosser ta part, t’es pas libre. T’es juste prisonnier de tes justifications.

La société, ce miroir déformant

🪞 “Je suis comme je suis à cause du monde…”

Le récit est toujours le même :

  • “J’ai pas eu les bonnes opportunités.”
  • “On m’a pas appris à m’aimer.”
  • “Les autres me jugent.”
  • “Le monde est trop dur, moi je suis trop sensible.”
  • “J’ai pas les bons codes.”

Et ouais, peut-être. Peut-être que t’as pas eu les cartes en main. Peut-être que t’as eu une enfance pourrie, un patron abusif, une relation toxique, un système scolaire inadapté. Et alors ?

Tu veux une médaille ? Une tape dans le dos ? Ou tu veux reprendre le pouvoir ?

Le monde ne changera pas pour te faire une place. C’est à toi de te lever, de créer ta foutue place.

Et ça commence par regarder la vérité en face : tu n’es pas que le produit de ton environnement.

Tu es un être pensant, vivant, capable de choix. Même petits. Même fragiles. Mais des choix quand même.

La victimisation est un piège doux

🪤 Elle t’offre du réconfort. Mais elle te prive d’action.

C’est confortable, de dire “c’est pas ma faute”. Tu te protèges. Tu souffres, mais tu n’es pas responsable. Tu vis dans l’illusion rassurante que tu n’y peux rien, et donc… que tu n’as rien à faire.

Mais pas de responsabilité = pas de pouvoir.
Pas de pouvoir = pas de changement.
Donc tu tournes en rond.
Et tu deviens exactement ce que tu détestes : passif, aigri, dépendant, bloqué.

Tu crois t’épargner. En fait, tu t’enchaînes.

T’as pas besoin de t’auto-flageller.

Mais t’as besoin d’accepter ta marge d’action, même infime.
Parce que c’est là que la liberté commence. Pas dans les grands discours, mais dans les petits choix du quotidien.

Endosser, c’est pas encaisser

🛠️ C’est activer. Reprendre la main.

Assumer, ce n’est pas se dire que tout est de ta faute.

👉 C’est dire : “Ok, j’ai pas choisi ce merdier, mais je choisis ce que j’en fais.”

Et ça, c’est tout sauf simple. Parce que ça te met face à :

  • tes croyances limitantes,
  • tes peurs existentielles,
  • ton besoin d’amour,
  • ton attachement au confort.

Mais sans cette prise de responsabilité, tu n’avanceras pas.

Tu resteras dans une posture de plainte, à râler contre la société, les autres, le karma ou ton signe astrologique.

Une vie réussie, c’est pas une vie parfaite

💪 C’est une vie où tu te tiens debout, même bancal

On parle souvent de “réussir sa vie” comme si c’était un putain de barème LinkedIn.
Salaire à 5 chiffres, couple Instagram, van en Nouvelle-Zélande et smoothie bio à Bali.
Mais en vrai ? Une vie réussie, c’est une vie où tu endosses ce que tu vis. Même les merdes. Même les ratés.

C’est une vie où :

  • tu ne trahis plus ta voix intérieure,
  • tu dis “non” quand ça grince,
  • tu dis “oui” quand ça vibre,
  • tu refuses de te planquer derrière des excuses foireuses.

Parce qu’au fond, tu n’avanceras jamais si tu continues de faire comme si c’était toujours à cause de l’extérieur.

Ce qui te bloque n’est pas la société. C’est ce que tu crois à son sujet. Et ce que tu crois sur toi.

Et maintenant, tu fais quoi ?

🧭 3 pistes pour reprendre la main

  1. Note tout ce que tu reproches à “la société”
    Puis pour chaque point, demande-toi : “Quelle part est en mon pouvoir, aujourd’hui ?” Même minuscule.
  2. Pose une vraie question :

“Qu’est-ce que je veux VRAIMENT ?”
Pas ce qu’on attend de toi. Pas ce que la société vend. Toi.

  1. Prends une action inconfortable aujourd’hui
    Une seule. Mais une qui dit : “C’est moi qui choisis.”
    Même si c’est minuscule. Même si c’est rater.

Tu veux changer de vie ? Commence par toi

🧨 La révolution commence pas dans la rue. Elle commence en toi.

Tu peux continuer à pester contre la société. À chercher un sauveur. Un président. Un gourou. Un algorithme magique.

Ou tu peux te regarder dans la glace et te dire :

“Putain. C’est moi. C’est moi le levier. C’est moi le point de départ.”

Et là, t’as gagné. Pas parce que c’est facile. Mais parce que c’est réel.

Le pouvoir, il est là. Dans ta responsabilité. Dans ton “je choisis”. Dans ton courage à dire : “Assez.”

Alors ?
Tu veux continuer à râler sur le monde ?
Ou tu veux commencer à vivre, pour de vrai ?

Parce que la société, elle changera pas.
Mais toi, tu peux.
Maintenant.

🚫 Si tu veux un sauveur, ferme l’onglet.
✅ Si tu veux avancer, c’est par ici que ça se passe.

wsl cercle

tu veux attendre ?
ok, tu peux Rejoindre le Cercle
Ce sera une attente utile (:

Tous les 15 jours, un article sélectionné avec soin et livré avec délicatesse,
dans ta boite mail, entre 20h00 et 21h00.
Déjà plus de 1100 lecteurs.

NewsLetter Pied article

partage cet article autour de toi

logo footer whyislife

Stéphane Briot · Trouver sa place – Lille – Tourcoing
N° de Siret · 47781160800017
CGU · CGV · Plan