Lire ne suffit pas
Tu lis pour comprendre, mais pas pour bouger
Tu dévoras les bouquins de développement personnel comme d’autres enfilent des shots de tequila : en quête d’un déclic, d’un coup de boost, d’une révélation qui changerait tout.
Tu sais citer des auteurs, des concepts, des modèles. Tu te dis que t’avances, parce que t’accumules de la “conscience”.
Mais ta vie, elle ?
Elle reste pareille.
Tes blocages sont toujours là.
Ton estime est toujours en PLS.
Et ton passage à l’action ? Aux abonnés absents.
Pourquoi ? Parce que lire, c’est pas agir. Lire, c’est facile. Confortable. C’est de l’illusion de progrès, sans la morsure du réel.
Tu penses évoluer parce que tu comprends mieux.
Mais comprendre sans confronter, c’est du vent.
L’addiction à la “connaissance confortable”
Plus tu lis, plus tu fuis
Chaque nouveau bouquin devient une béquille mentale.
- Tu ne sais pas quoi faire de ton inconfort ? Tu lis.
- Tu vis un échec ? Tu lis.
- Tu culpabilises de ne pas passer à l’action ? Tu lis encore.
Mais t’as remarqué un truc ?
Tu relis souvent les mêmes idées, dites autrement.
Tu cherches un nouveau langage pour le même mal.
Parce qu’au fond, tu refuses ce qu’il faudrait faire : te confronter.
La lecture, quand elle devient compulsive, c’est une fuite chic.
Ça te donne l’impression d’être “en chemin”, alors que tu stagnes.
Et tu t’en sers pour repousser l’essentiel : agir avec ce que tu sais déjà.
Parce que soyons clairs :
Si tu appliquais juste 10 % de ce que t’as lu, ta vie serait méconnaissable.
- Mais t’appliques pas.
- Parce qu’appliquer, ça fait peur.
- Ça fout en l’air ton image de toi.
- Ça t’oblige à rater, à faire petit, à être lent, maladroit.
Lire t’évite ça. Lire, c’est net. Propre. Théorique.
Le savoir ne vaut rien sans friction
C’est le monde réel qui valide ta transformation
Un bon bouquin peut changer une vie. Mais pas parce que tu l’as lu.
Parce que tu t’en es servi.
Parce que tu l’as frotté à ta réalité.
Tu veux que ton savoir serve à quelque chose ?
Alors arrête de l’accumuler comme un collectionneur de concepts.
Teste. Applique. Plante-toi. Recommence.
Et surtout, choisis un livre, un seul, et :
- Lis-le lentement
- Résume ce qui t’a vraiment percuté
- Choisis une action concrète que tu vas faire dans les 48h
- Fais-la, même mal, même imparfaitement
- Reviens au texte après l’expérience, pas avant
Le changement ne vient pas de l’information.
Il vient de la mise en jeu. De l’incarnation.
Si tu veux que ce que tu lis serve à quelque chose, tu dois passer de la tête au corps.
Conclusion – La vie, c’est pas une putain de bibliothèque
Tu veux une vie pleine ou juste une étagère bien garnie ?
Tu veux vraiment changer ?
Alors ferme ce livre. Pose ton téléphone. Et fais.
Ce que tu fuis derrière ta lecture compulsive, c’est pas le manque de savoir.
C’est le bordel de la mise en action.
C’est ton inconfort. Tes peurs. Tes excuses.
Et tout ça, camarade, aucun livre ne peut le traverser à ta place.
Tu peux lire les meilleurs auteurs du monde.
Si t’agis pas, tu ne bouges pas.
Et à un moment, faudra choisir :
Collectionneur de concepts ou bâtisseur de réalité ?