La prise de conscience, c’est quoi
La prise de conscience… ce fameux moment où tu te prends une claque mentale. Pas un truc doux hein, plutôt une bonne baffe qui te réveille. Ça te sort de ta petite bulle confortable, où tu pensais que tout allait bien.
D’un coup, tout devient clair : ta vie, tes erreurs, tes blocages. T’es face à la vérité nue. Et cette vérité, elle est souvent moche, dérangeante. Mais bon sang qu’elle est nécessaire pour avancer.
La prise de conscience en mode brutal
C’est ce moment où la réalité te fout une grosse claque, sans prévenir. C’est violent, c’est frontal, et ça fait mal. Pas moyen d’y échapper, c’est un coup de massue sur ta petite routine bien rodée. Mais paradoxalement, c’est souvent la meilleure chose qui puisse t’arriver.
Le choc brutal, c’est quand tu te prends de plein fouet la conséquence de tes choix (ou de ton absence de choix). T’imagines, tu passes des années à faire comme si tout allait bien, à enfouir tes angoisses, tes frustrations.
Ça fonctionne un temps, mais c’est comme planquer des ordures sous le tapis : ça pue, et ça finit toujours par déborder. Le vrai problème, c’est que t’as souvent besoin de ce choc pour ouvrir les yeux.
Dans mon parcours, c’est arrivé avec mes deux infarctus. Le premier, je l’ai vécu comme un signal, un rappel que je devais reprendre ma vie en main. Mais tu sais quoi ? Je n’ai rien changé. Je continuais à fumer, à stresser, à m’enfermer dans mes propres schémas destructeurs.
Et devine quoi ? Il a fallu un second infarctus pour que je réalise que si je ne changeais pas, j’étais foutu. Là, tu captes la puissance du choc brutal du réel. T’as beau savoir que quelque chose ne va pas, tant que la vie ne te fout pas une grosse droite, tu ne réagis pas.
C’est exactement ce qui se passe dans la tête de quelqu’un qui refuse de voir la vérité. On pense toujours qu’on a le contrôle, qu’on peut continuer comme ça sans conséquence.
Mais la vérité, c’est que plus tu repousses, plus la chute sera violente. C’est comme ces types qui bossent comme des acharnés, pensant que tout va bien, jusqu’au burn-out.
Ou cette relation toxique que tu traînes depuis des années, pensant que ça va passer, jusqu’à ce que tout explose et que tu te retrouves à pleurer dans ta bagnole, incapable de comprendre comment t’en es arrivé là.
Le choc, il t’ouvre les yeux, il te dit : “Maintenant, tu n’as plus le choix, bouge-toi ou crève.” C’est brutal, c’est cruel, mais c’est aussi ce qui te sauve. Parce qu’une fois que t’as pris la claque, tu ne peux plus retourner en arrière. La prise de conscience, elle est là. Ça te force à regarder en face ce que t’as évité pendant trop longtemps.
Dans la psychologie, on te parle de moments cathartiques, ces instants où tout s’effondre pour mieux reconstruire.
Mais dans la vraie vie, c’est moins glamour que ça. C’est sale, c’est douloureux, et ça te fait douter de toi. Mais au fond, c’est le début du changement. Parce qu’après le choc, tu n’as plus qu’une option : changer ou crever.
Le choc brutal du réel, c’est le point de non-retour. Et c’est peut-être là, dans cette douleur extrême, que tu vas enfin trouver le courage de sortir de ta torpeur.
Moi, il m’a fallu deux infarctus pour capter que la vie ne me ferait pas de cadeau si je ne changeais rien.
Alors toi, t’attends quoi ? Le troisième round ?
Le doux réveil… enfin, doux…
La prise de conscience en mode doux réveil progressif, c’est tout l’inverse du choc brutal.
Là, t’es pas percuté par un camion émotionnel, non, c’est plus subtil, plus lent, mais tout aussi puissant. C’est ce moment où, petit à petit, tu réalises que ta vie est en train de dérailler. C’est une prise de conscience sournoise, elle te ronge, comme une fuite d’eau sous le plancher. T’as pas encore les pieds trempés, mais tu sais que ça va finir par céder.
Ce réveil, il arrive souvent quand tu passes trop de temps à accepter des compromis dans ta vie.
T’as pris un boulot qui te passionne pas, mais bon, faut bien payer les factures. T’es dans une relation qui te satisfait à moitié, mais bon, c’est mieux que d’être seul.
T’as plein de rêves, mais bon, t’as pas le temps, t’as pas les moyens, t’as pas… Tu connais la chanson. Et ça, c’est mortel. Mais pas d’un coup, non, c’est une lente agonie.
Moi, ce réveil, je l’ai vécu à force de me traîner dans des jobs de merde. Pendant des années, j’ai enchaîné les boulots sans intérêt juste pour rester à flot, pour filer un coup de main à ma famille, pour ne pas sombrer complètement.
Je voyais les autres avancer dans leur vie, et moi, je stagnais, en me convaincant que c’était provisoire. Mais ça l’était pas. Le provisoire, il dure parfois des décennies.
Et tu t’aperçois, trop tard souvent, que t’as gaspillé un temps précieux à attendre un changement qui ne viendra pas tout seul.
Cette prise de conscience façon doux réveil, c’est sournois parce que ça ne te tombe pas dessus d’un coup. Ça commence par une petite insatisfaction, un malaise que tu ne sais pas expliquer. Une impression que quelque chose cloche.
Alors tu fais quoi ? Tu te distrais. T’achètes des conneries, tu te lances dans des projets futiles, tu t’accroches à des plaisirs immédiats pour éviter de regarder en face le vide qui grandit.
Et puis un jour, BAM, tu réalises que ça fait 10 ans que tu te mens à toi-même. T’as rien construit qui te ressemble vraiment. T’as juste rempli des cases.
Ce moment-là, il est moins spectaculaire que le choc brutal, mais il te bouffe tout autant. Sauf que là, tu l’as vu venir, tu l’as laissé s’installer. Quand j’avais 27 ans, j’ai fait ma deuxième tentative pour me lancer dans la vie, et je me suis encore planté. C’est là que j’ai commencé à sombrer pour de bon.
Le doux réveil, c’était de voir mes potes galérer autant que moi et de penser que c’était la faute des autres, du système, de la société. On s’entretenait dans notre échec. C’est ça le danger : t’habituer à ton insatisfaction au point de la rendre normale, et puis, surtout, c’est pas de ta faute. Ha ouais ?
En psychologie, on parle de dissonance cognitive, ce décalage entre ce que tu vis et ce que tu voudrais vivre.
Ça crée un malaise, une tension, qui grandit lentement. T’as deux options : soit tu t’adaptes à ce malaise et tu continues de faire comme si de rien n’était, soit tu t’en sers comme d’un levier pour amorcer un changement.
Mais l’adaptation, c’est le choix par défaut, celui que beaucoup de gens prennent parce que changer demande du courage, du boulot, et avouons-le, ça fait flipper, la peur du changement, c’est pas un mythe.
Le doux réveil progressif, c’est le moment où tu te regardes dans le miroir et tu te dis : “Putain, c’est ça ma vie ?” Ce moment où tu réalises que t’as laissé les années filer sans jamais prendre de vraies décisions pour toi.
Alors là, tu peux encore faire semblant, remettre un coup de vernis, te dire que tout va bien. Ou tu peux décider d’écouter ce malaise, cette insatisfaction sourde, et enfin bouger ton cul pour faire quelque chose.
T’en es où, toi ? T’attends encore que la fuite d’eau perce le sol, ou tu vas te bouger avant que tout s’effondre ?
le why comme essence
La découverte du “Why” comme moteur, c’est là que tout bascule pour de bon. Après le choc brutal ou le doux réveil, si t’as survécu à ça sans sombrer, tu te rends compte que ta vie manque d’un truc fondamental : le sens. On n’est pas faits pour avancer comme des robots, camarade.
Si tu sais pas pourquoi tu te lèves le matin, si tu fais les choses sans comprendre ce qui te motive vraiment, t’es déjà foutu. C’est là qu’intervient le Why.
Trouver ton Why, c’est trouver ce qui te fait vibrer. C’est pas juste une question de carrière ou de succès. C’est bien plus profond que ça. Ça te relie à ce que tu es vraiment, à tes valeurs les plus intimes.
C’est ce qui te pousse à agir même quand tout part en vrille, même quand t’as plus rien dans le réservoir. Et là, crois-moi, la motivation intrinsèque devient ton meilleur allié.
Moi, j’ai découvert mon Why un peu par hasard. J’étais perdu, je tournais en rond, et je m’étais lancé dans des projets qui ne m’animaient plus. Puis en 2017, je suis tombé sur Commencer par Pourquoi de Simon Sinek.
Et là, BIM, ça m’a frappé comme une évidence. J’ai enfin compris que tout ce que j’avais vécu, tous ces échecs, ces douleurs, avaient un sens.
Ce sens, c’était de trouver ma mission de vie : aider les autres à clarifier leurs valeurs et leur Why pour donner du sens à ce qu’ils font.
Une fois que t’as ton Why, tout s’aligne. Tu sais pourquoi tu fais ce que tu fais, et ça te donne une force incroyable. Ça change tout, parce que tu n’es plus en train de subir ta vie, t’es en train de la diriger. Plus besoin de te forcer à faire des trucs qui te plombent. T’es motivé de l’intérieur, pas parce que t’as un boss sur ton dos ou des objectifs imposés, mais parce que t’as trouvé ce qui compte vraiment pour toi.
En psychologie, on parle souvent de motivation intrinsèque. C’est ce feu intérieur qui te pousse à agir pour des raisons personnelles, parce que ça fait sens pour toi. Contrairement à la motivation extrinsèque – le pognon, le statut social, la reconnaissance – la motivation intrinsèque est bien plus puissante et durable.
Quand tu sais pourquoi tu fais quelque chose, t’as plus besoin de courir après la carotte au bout du bâton, t’as déjà tout ce qu’il te faut en toi. Ça rend les obstacles moins intimidants et ça t’aide à surmonter les moments de doute, parce que ton but est clair.
Le Why, c’est aussi ce qui te permet d’être résilient. Quand tout s’effondre autour de toi, quand la vie te fout des claques, ton Why reste intact.
Moi, quand ma fille est née avec un handicap, j’ai pris une claque monumentale. J’ai mis des années à encaisser. Mais au fond, cette douleur m’a permis de renforcer mon Why.
Aujourd’hui, je sais que je suis là pour aider les autres à surmonter leurs propres épreuves, à trouver leur chemin, à ne plus se sentir perdus comme je l’ai été.
Donc, camarade, le Why, c’est pas juste un concept à la mode. C’est la clé de ta transformation. C’est ce qui te permet de passer de spectateur à acteur de ta propre vie.
Si t’as pas encore trouvé le tien, c’est le moment de commencer à creuser. Parce que sans Why, t’es juste un pantin qui attend que la vie décide pour lui. Avec ton Why, t’es le putain de capitaine de ton navire. Tu vois la différence ?
Alors, tu vas le trouver ton Why, ou tu te contentes encore de naviguer à vue en espérant que le vent tourne dans le bon sens ?