Pourquoi est-ce si difficile de faire un choix
Prendre une décision, c’est simple en apparence. T’as deux options (ou vingt), tu choisis, tu avances. Sauf que non. La réalité, c’est que décider, c’est flipper.
Parce que derrière chaque choix, y’a un renoncement. Une porte qu’on claque. Un “et si…” qui hurle en sourdine.
Alors on tergiverse, on rationalise, on attend “le bon moment”, on fait des listes, des tableaux de pour et de contre, et on se raconte qu’on réfléchit alors qu’en vrai, on recule.
Pourquoi ? Parce qu’on a peur. De se tromper. De regretter. De perdre. Parce qu’on veut être certain.
Mais dans la vraie vie, la clarté vient après le saut, jamais avant. Prendre une décision, ce n’est pas avoir toutes les réponses, c’est oser trancher dans le flou. Et dans ce flou-là, il y a un terrain fertile pour ta puissance, ta liberté, ta reconstruction. Ce que t’as à gagner ? Toi. Rien que ça.
1. Décider, c’est prendre position (et arrêter de faire semblant)
🎯 Stop au flou, stop à la zone grise
Tu crois que tu gagnes du temps à ne pas choisir ? Faux. Tu te flingues lentement. L’indécision, c’est de l’auto-sabotage déguisé en prudence. À force d’attendre des signaux clairs, des confirmations extérieures ou “l’alignement parfait”, tu restes en apnée.
Décider, c’est pas forcément savoir. C’est choisir malgré le doute. C’est te positionner, prendre ta putain de responsabilité, et assumer.
2. T’attendras toujours “d’être prêt” (et tu le seras jamais)
⏳ Spoiler : la confiance vient après la décision, pas avant
Le piège, c’est de croire qu’il faut d’abord avoir confiance pour agir. Mais non. Tu te fais confiance en agissant. En posant un putain d’acte, même bancal. C’est le mouvement qui crée la sécurité intérieure, pas l’inverse.
Tu veux renforcer ta confiance en toi ? Alors choisis. Plante-toi. Relève-toi. Et recommence. C’est là que tu gagnes en clarté, en cohérence, en sentiment de contrôle.
3. Derrière chaque choix, il y a une peur qui gouverne
😨 Fais gaffe à qui tient le volant
Tu crois que tu réfléchis ? Tu rationalises. En vrai, c’est ta peur qui choisit à ta place. Peur de décevoir, peur de perdre, peur de faire le mauvais choix, peur de te retrouver seul(e).
Et plus tu évites de décider, plus la peur se renforce. Jusqu’à devenir un automatisme. Ton job ? L’identifier. La regarder en face. Et faire un vrai putain de choix libre, sans qu’elle soit aux manettes.
4. L’indécision te coûte une fortune (et plus encore)
💸 Le vrai prix, c’est pas l’erreur. C’est le surplace.
À force d’hésiter, tu restes au milieu du gué. T’avances pas, t’évolues pas, tu vis dans l’attente. Et cette attente-là, elle t’épuise, elle te vide, elle t’use.
Elle te fait passer à côté d’opportunités, de relations, de croissance. Le vrai risque, c’est pas de te tromper. C’est de laisser passer la vie sans jamais t’y engager.
5. Décider, c’est créer ta réalité (même si elle te fout la trouille)
🌱 Chaque décision est une naissance. Sois le parent, pas le spectateur.
Quand tu choisis, tu sors du rôle de victime. Tu deviens créateur de ton avenir. Même si c’est flou, même si ça bouscule. Une décision, c’est un début. Un chemin. Une version de toi qui s’ouvre.
Et tant pis si ça tremble. Ce qui compte, c’est que tu prennes les rênes, que tu mettes de l’intention dans ta vie. C’est comme ça qu’on passe d’une vie subie à une vie choisie.
Choisir, c’est vivre (vraiment)
Tu peux continuer à attendre. À douter. À relire tes notes de coaching, à demander l’avis de ta grand-mère, à retourner le problème dans tous les sens en mode Excel émotionnel.
Tu peux faire ça pendant des mois. Des années. Une vie. Mais à la fin, une seule chose comptera : as-tu agi ? Pas “as-tu eu raison”, pas “étais-tu prêt”, mais “as-tu fait un vrai putain de choix ?”
Parce que décider, c’est ça. C’est se mettre debout, seul, face au réel. C’est arrêter de subir. C’est sortir du mental pour incarner une direction.
Et ouais, c’est flippant. Et ouais, tu vas peut-être te planter. Mais tu sauras. Tu vivras. Tu pourras t’ajuster, rebondir, transformer. Parce qu’une décision, ce n’est pas une prison.
C’est une impulsion, une dynamique, un acte de souveraineté. Et dans un monde où tout le monde attend la permission, choisir, c’est déjà être libre.
Alors fais-le. Même tremblant. Même flou. Décide. Et avance.