Prendre de la hauteur et sortir la tête du guidon

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Stéphane

Prendre de la hauteur, c’est refuser de rester coincé dans ses réactions impulsives ou ses schémas habituels. Ça te permet de sortir du cadre, d’analyser les conséquences réelles sans te laisser emporter par la panique. Au lieu de voir chaque obstacle comme une attaque personnelle, tu apprends à observer de loin et à prendre des décisions alignées avec ce que tu veux vraiment. C’est une approche qui t’aide à transformer les crises en opportunités de croissance, et à mieux naviguer face aux épreuves de la vie.
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Prendre de la hauteur, c’est quoi

On nous dit souvent de « prendre du recul » face aux difficultés, d’analyser les situations de façon objective. C’est facile à dire, mais beaucoup plus dur à faire quand tout autour de nous semble s’écrouler.

On se laisse facilement piéger par nos premières impressions, ces foutues réactions automatiques dictées par nos peurs et nos biais.

Mais prendre de la hauteur, ou prendre du recul, ce n’est pas fuir. C’est réévaluer la situation pour comprendre ses vraies implications et éviter des choix à la con dictés par la panique.

En vérité, cette approche est au cœur du Why : réapprendre à se décentrer de soi-même pour agir avec clarté et alignement, même dans la tempête.

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prendre de la hauteur pour ne plus réagir à chaud

La croyance populaire pousse à croire que pour résoudre un problème, il faut d’abord « décrocher » de ses émotions. Mais ça, c’est une illusion dangereuse.

L’idée, ce n’est pas de se couper de ses ressentis, mais d’accepter cette foutue tempête intérieure tout en évitant de réagir à chaud.

Regarde : dans mon parcours, j’ai souvent dû apprendre à ne plus foncer tête baissée quand tout s’écroulait autour de moi. C’est ce qui m’a permis de ne pas refaire les mêmes conneries en boucle.

Ce détachement ne signifie pas ignorer ce qu’on ressent, mais au contraire, de l’écouter et le laisser passer sans agir impulsivement.

C’est cette capacité à analyser la situation à froid, avec un œil extérieur, qui permet d’aller de l’avant de façon constructive et intelligente.

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voir les problèmes pour ce qu’ils sont

Quand on est confronté à un problème, notre première réaction est souvent de le vivre comme une attaque personnelle. C’est humain, mais ce n’est pas productif.

J’ai appris à mes dépens qu’il fallait sortir de cette vision égocentrique et voir les choses comme un observateur extérieur.

Imagine l’effet libérateur : tu ne réagis plus au quart de tour, tu évalues le problème comme s’il était celui d’un ami, et soudain, ça devient moins écrasant.

C’est ça, prendre de la hauteur. Ce n’est pas ignorer la difficulté, mais lui ôter son pouvoir de nuisance.

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démystifier le pire scénario

On a souvent tendance à dramatiser nos situations, à voir la vie en noir, et à imaginer des scénarios catastrophiques. Cette réaction vient de nos peurs profondes, nourries par l’angoisse de l’échec ou du rejet.

Quand j’ai commencé à comprendre que la plupart de mes craintes n’étaient que des illusions, j’ai pu mieux gérer mes crises.

En prenant de la hauteur, l’idée n’est pas de nier le problème, mais de le regarder froidement et de démystifier les conséquences exagérées. Cela réduit l’anxiété et libère l’esprit pour trouver des solutions réalistes.

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Sortir du cadre

Quand on est face à un obstacle, il est facile de rester coincé dans son propre cadre de pensée.

Prendre de la hauteur, c’est apprendre à remettre en question ses perceptions et à voir la situation sous un angle neuf.

Pendant des années, je suis resté bloqué dans mes échecs répétés parce que je ne regardais pas plus loin que le bout de mon nez.

C’est en élargissant mon cadre de pensée que j’ai pu transformer des murs en opportunités. Ça demande un sacré effort, mais le jeu en vaut la chandelle.

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passer de la réaction à l’intention

Prendre de la hauteur, c’est refuser d’être en mode automatique face aux difficultés. Souvent, on réagit sous l’impulsion du moment, dicté par des schémas émotionnels ancrés depuis des années.

À chaque problème, on enclenche la même réponse automatique, sans réfléchir.

J’ai moi-même été bloqué dans ce cycle pendant des années, répétant les mêmes erreurs.

Sortir de ce schéma, c’est transformer la réaction en action intentionnelle, en décidant sciemment ce qui correspond à nos valeurs et à nos objectifs.

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En conclusion

Prendre de la hauteur, c’est plus qu’une simple prise de recul : c’est un changement de perspective pour agir avec intention, au lieu de réagir aveuglément.

En se détachant des émotions immédiates et des réflexes de l’ego, on libère notre esprit pour voir les opportunités cachées derrière chaque obstacle.

C’est un effort conscient qui permet d’éviter les choix impulsifs et de rester aligné avec ses valeurs.

Ce que tu dois retenir :

Prendre de la hauteur te donne la clarté et le contrôle nécessaires pour dépasser les crises et transformer les difficultés en leviers de croissance.

Les fausses croyances sur le Why

Le Why, c’est un pseudo spirituel et mystique

Non, pas du tout. Certains voient le Why comme une sorte de quête mystique, mais ça peut être beaucoup plus terre-à-terre.

Pas besoin d’un alignement des planètes ou d’une retraite dans un ashram pour y accéder. C’est juste un travail d’introspection.

Un Why, ça peut être aussi simple que « Je veux rendre mes proches fiers » ou « Je veux créer quelque chose d’utile »


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