T’as cru que pour avoir ta place, fallait d’abord être aimé
Mais exister, c’est pas une récompense à gagner
Camarade, on va mettre les vrais mots sur ce foutoir intérieur.
Si tu passes ta vie à chercher l’amour, l’approbation, les preuves d’affection… c’est peut-être pas que t’es en manque d’amour. C’est que t’as appris que ton existence devait se mériter. Cette perception peut te pousser à te sentir constamment insatisfait, car l’amour et l’approbation des autres ne remplaceront jamais l’importance d’apprendre à s’aimer soi-même. Il est essentiel de développer une estime de soi positive pour pouvoir apprécier qui tu es sans dépendre des regards extérieurs. En cultivant cet amour intérieur, tu commences à réaliser que la valeur de ton existence ne se mesure pas au regard des autres.
Pas étonnant que tu sois épuisé·e :
- Tu donnes sans compter
- Tu supportes trop
- Tu pardonnes tout
- Tu t’oublies en chemin
Et quand personne te valide, tu doutes de ton droit d’être là.
La faille, elle est pas dans ce que tu ressens.
Elle est dans ce que tu crois.
T’as cru qu’être aimé était la condition pour exister.
Alors que c’est l’inverse.
On t’a appris à faire, pas à être
Ton amour-propre est devenu un score à atteindre
Depuis gamin·e, t’as peut-être entendu :
- “Sois sage, on t’aimera”
- “Travaille bien, tu mériteras”
- “Fais plaisir, tu seras récompensé·e”
Et sans t’en rendre compte, t’as associé amour et performance.
Valeur et validation.
Pas étonnant que tu paniques quand tu déçois.
Pas étonnant que t’aies l’impression de disparaître quand on t’ignore.
Parce que pour toi, aimer n’est pas un lien naturel.
C’est un contrat à remplir.
Un contrat qui te dit :
“Si je suis parfait·e, alors j’aurai le droit d’exister.”
Chercher à être aimé devient chercher à être autorisé·e à vivre
Et c’est pour ça que t’en fais trop, que tu t’épuises, que tu t’écrases
Quand t’as cette croyance en toi, tout est faussé :
- T’acceptes des miettes parce que tu crois que c’est mieux que rien
- Tu tolères l’inacceptable pour pas être “abandonné·e”
- Tu deviens caméléon pour coller à ce qu’on attend de toi
Parce que dans ton schéma,
perdre l’amour, c’est perdre ton droit d’être là.
Alors tu t’accroches.
À des relations toxiques.
À des boulots vides de sens.
À des amitiés à sens unique.
Pas parce que t’es faible.
Parce que tu crois que c’est ta seule porte d’entrée pour exister.
Tu confonds reconnaissance et existence
Tant que t’as pas soigné ça, tu vas chercher dehors ce que t’as pas validé dedans
On va être clair camarade :
Ton existence n’a pas besoin d’être justifiée.
T’as pas besoin de quotas d’amour pour avoir ta place.
Mais tant que tu crois l’inverse, tu vas :
- Chercher sans fin des preuves d’amour
- T’effondrer au moindre rejet
- T’auto-saboter dès que t’es pas validé·e à 100%
Et surtout, tu risques de te perdre dans un amour conditionnel, dans des relations où tu donnes 120% pour recevoir des miettes.
Comment sortir de cette confusion entre être aimé et être légitime ?
Tu dois pas devenir plus “parfait·e”. Tu dois t’ancrer dans ton existence
Voici comment amorcer le vrai boulot :
- Affirme : “J’existe. Point.”
Pas “j’existe si”, pas “j’existe parce que”.
Juste j’existe. - Repère quand tu cherches à “gagner” de l’amour.
Demande-toi : est-ce que j’agis pour être moi, ou pour être accepté·e ? - Accepte l’inconfort d’être toi sans plaire à tout le monde.
C’est rude au début. Mais c’est libérateur. - Fais le tri : l’amour vrai ne demande pas de performance.
Ceux qui t’aiment vraiment n’attendent pas que tu coches toutes les cases. - Nourris ton lien à toi-même avant de chercher l’approbation extérieure.
Plus tu valides ton existence de l’intérieur,
moins t’auras besoin de la mendier dehors.
Conclusion – T’as pas besoin d’être parfait·e pour mériter d’être là
T’as pas besoin de séduire pour exister. T’es déjà complet·e.
Camarade,
l’amour est précieux. Mais il ne doit pas être ta condition d’existence.
T’as le droit d’être aimé.
T’as le droit d’être validé·e.
Mais t’as surtout le droit d’exister même quand personne te regarde.
Même quand personne t’applaudit.
Même quand tu déçois.
T’es pas un produit à vendre.
T’es pas une performance à valider.
T’es un être vivant. Et rien que pour ça, tu mérites d’être là.
